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Mobilisation

7 juin 2006 3 07 /06 /juin /2006 19:22
Après les déclarations de Sarkozy...
CONFERENCE DE PRESSE RESF

6 juin 2006 - Paris

 

Selon des informations du Figaro de ce matin, le ministre Sarkozy s’apprêterait à annoncer que « les élèves sans papiers ne seraient pas expulsés ». Un gros mensonge !

Cette annonce est d’abord le produit des dizaines et des dizaines de mobilisations qui, partout dans le pays, dans les écoles, les collèges et les lycées, se produisent autour des élèves sans papiers et de leurs familles. Il n’est pas question de partir en vacances en se disant que tel de ses élèves, tel de ses copains de classe ou copain de ses enfants ne sera  plus à l’école à la rentrée prochaine : missing !

Monsieur Sarkozy a fait semblant d’entendre le message : il s’apprête  à accorder le droit au séjour à 1200 personnes, 800 familles dont les enfants sont  nés en France et ne parlent pas la langue maternelle de leurs parents !

Outre ces conditions, passablement farfelues, posées à la régularisation des familles, les chiffres du ministère lui même montrent le caractère ridicule du nombre de régularisations envisagées : de 1 à 2 % des enfants de sans papiers scolarisés ! En effet, le ministère estime à 300 ou 400 000 le nombre de sans papiers en France dont, précise-t-il, 50 000 familles, soit au bas mot 50 000 enfants et plus probablement 75 000 ou 100 000 ! Le millier de titres de séjour envisagé par le ministre est plus qu’insuffisant ! Ridicule !

En réalité, même s’il ne lui plait pas qu’on le rappelle publiquement, Monsieur Sarkozy se propose toujours d’organiser cet été la chasse à l’enfant étranger. Les mesures qu’il propose aujourd’hui n’en sont qu’une médiocre réglementation destinée à sauver sa réputation « d’humaniste »

 

  

Organisations membres du réseau « Education sans frontières » ( au 10 04 2006) :

 

Mouvement associatif (local et national) :

ACER (association pour une citoyenneté européenne de résidence), ADN (Association pour la démocratie - Nice), AITEC (Association Internationale des Techniciens, Experts et Chercheurs, Groupe contre la criminalisation des familles), AMF (Association des Marocains en France), AMHITI (réfugiés haïtiens en France), A.S.A.V. (Association pour l’Accueil des Voyageurs - 92), Association « En-Temps » (service des mineurs étrangers isolés), Association Française Janusz Korczak (AFJK), Association Intercapa Solidarité Etudiants Etrangers, Association Mosaique (Comité antiraciste de Choisy le Roi/Orly), Association Sar-Phirdem, ATTAC-France, CADAC, CEDETIM, CIMADE (Service œcuménique d’entraide), Cinquième zone, Citoyens Unis pour Chatenay-Malabry, CNAFAL, Collectif Cetace (Créteil), Comité de défense des droits des sans-papiers (59), Comités de Soutien aux familles rroms du Val de Marne,Comité de soutien aux tsiganes du 93, Collectif Bellaciao, Collectif des sans papiers de Seine Saint-Denis (93), Collectif des sans-papiers des Hauts de Seine (92), Collectif des sans-papiers kabyles de France (CSPK), Collectif National pour les Droits des Femmes, 3ème Collectif des sans-papiers de Paris, Coordination nationale des sans-papiers, CVSF, DEI (Section française de Défense des Enfants international), Droit Au Logement, Ecole Emancipée, Emancipation, Ensemble Citoyens (Martigues), FASTI, Faut qu’on s’active ! (Boulogne sur mer), FCPE (Fédération des Conseils de Parents d’Elèves de l’Ecole Publique), Femmes de la Terre, Fondation Copernic, GISTI, Journal « A Contre Courant » politique et syndical (Mulhouse), ICEM Pédagogie Freinet, Identité – RROMS, Ligue de l’Enseignement, Ligue des Droits de l’Homme, Motivé-e-s (Toulouse), MRAP,Observatoire des Libertés Publiques, RAJFIRE (Réseau pour l'autonomie des femmes immigrées et réfugiées), Ras le Front, RCTS (Réseau de travailleurs sociaux pour l’insertion des jeunes étrangers), Réseau Chrétiens Immigrés (RCI), SALAM (Soutenons, Aidons, Luttons, Agissons pour les Migrants et les pays en difficultés), SOS Racisme, SUB TERRA a.s.b.l.,

Mouvement syndical :

CNT, FERC-CGT, FIDL, FSU, Union Syndicale « Solidaires », MGM (Syndicat de la Médecine Générale), PAS 38 (Pour une Alternative syndicale – Isère), SAF (Syndicat des Avocats de France), SEDVP-FSU (Syndicat des Etablissements Départementaux de la Ville de Paris), SGEN-CFDT, SUD-Culture, SUD-Education, SUD-PTT, SUD Santé-Sociaux, Syndicat de la Magistrature, UDAS (Union des Alternatives Syndicales), UNL (Union Nationale Lycéens), UNSEN-CGT.

Collectifs RESF d’établissements, de villes ou de régions :

Aisne (Collectif de défense des sans-papiers 02) - Ariège (Resf 09) - Bas-Rhin (Resf 67) - Bouches du Rhône ( Resf 13) – Charente-Maritime (Resf 17) - Cher (Resf 18) - Essonne (Resf 91) – Essonne (LP Gustave Eiffel Massy)  - Eure (Collectif de l’EURE de Soutien à Wei-Ying et Ming, aux Mineurs et Jeunes majeurs Scolarisés sans papiers (27) - Gironde (Resf 33) - Haute-Garonne (Resf Toulouse) -  Haute-Loire (Resf 43) - Hauts de Seine Nord (Nanterre Resf 92 Nord) - Hauts de Seine Sud (Resf Châtenay 92) - Hauts de Seine (Resf Lycée Jean Jaurès Châtenay-Malabry) - Hauts de Seine (Resf LP Florian Sceaux) - Hérault (Collectif «jeunes sans papiers»34) - Ille et Vilaine (Resf 35)  - Indre (Resf 36) – Indre et Loire (RESF  37) – Isère (Riesf 38) -Loire Atlantique (Collectif Enfants Etrangers Citoyens Solidaires Nantes) - Loiret (Collectif de Soutien aux Enfants de Sans-Papiers scolarisés Orléans) – Lot et Garonne (Resf 47) - Rhône (Resf Lyon et région) - Maine et Loire (Resf  Angers) - Meurthe et Moselle (Resf Nancy)  - Meuse (Resf 55) - Moselle (Resf Metz et Sarreguemines)  - Nord – Pas de Calais (Resf 59 - 62) - Oise (Solidarité Migrants Beauvais) – Oise (Collectif Solidarité Migrants du Noyonnais) - Paris (Resf 75)  - Paris (Resf 1ème - 2ème – 3ème et 4ème) - Paris 11ème (Groupe Education Sans Frontières Lycée Voltaire) - Paris 12ème (Comité de soutien des enfants tchétchènes de l’école Baudelaire) - Paris (Resf 13ème /14ème /15ème) / -  Paris Resf (17ème/18ème) - Paris (Resf 19ème) - Pas de Calais (Resf Arras et Lens) - Puy de Dôme (Resf  63) - Pyrénées Atlantiques (Resf 64)  - Pyrénées Orientales (Resf 66) - Saône et Loire (Resf 71) - Seine Saint-Denis (Resf 93) - Seine Saint-Denis (Lycée P. Eluard – Saint-Denis) - Seine Saint-Denis (CISéé Lycée Suger Saint-Denis) - Seine Saint-Denis (CISéé Lycée Utrillo Stains) - Seine Saint-Denis (Collectif lycée J. Feyder Epinay) - Seine-Maritime (Resf Le Havre et Rouen) - Val de Marne (Collectif Unitaire de Défense des Elèves, Etudiants et Enseignants Etrangers) - Val de Marne (Collectif de défense des sans papiers de Villejuif) - Val de Marne (Lycée Apollinaire – Thiais) - Val de Marne (JMSF - lycée J. Macé Vitry) - Vienne (Resf 86) - Yvelines (Collectif lycée J. Vaucanson Les Mureaux).

Soutiens :

Alternative Citoyenne, Alternative Libertaire, JCR, Les Alternatifs, Les Verts, LCR, MJS, OCML VP - Journal Partisan, PCF, PS (Fédération 93), UDB.
Guide « Jeunes scolarisés sans papiers : Régularisation, mode d’emploi »

 

Téléchargez-le (c'est gratuit)

 
Ce fascicule a pour objectif de donner des premières indications à ceux (personnels de l’Education nationale, parents d’élèves ou militants associatifs ou syndicaux, voire élèves eux-mêmes), qui découvrent, souvent avec stupeur qu’un élève ou un jeune de leur entourage est sans papiers et menacé d’expulsion au premier contrôle de police. Impossible dans ces circonstances de faire comme si de rien n’était et de continuer à enseigner les belles lettres ou à bâtir d’élégantes démonstrations pendant que des jeunes se débattent dans des difficultés inextricables.

A la question souvent entendue : « Je connais un jeune sans papiers, qu’est-ce que je peux faire pour l’aider ? », la brochure d’Education Sans Frontières s’efforce d’apporter deux types de réponses.

Pratiques d’abord. Fondée sur l’expérience d’établissements scolaires qui ont réussi à faire régulariser leurs élèves, elle propose des idées sur l’aide à apporter au jeune en difficulté : comment constituer un dossier ? Quelles démarches entamer et comment ? Que risque-t-il ? Comment organiser la solidarité autour de lui et faire en sorte que l’action de ses enseignants, de ses camarades et de leurs parents aboutisse à le tirer du puits.

Elle fournit, dans une seconde partie, des indications juridiques permettant une première approche de la situation du jeune au regard des textes sur le séjour des étrangers.

La régularisation des sans papiers, les scolaires comme les autres, est souvent difficile. Moins toutefois qu’il n’y paraît à la lecture des pages de cette brochure qui donnent une vision condensée des embûches et des problèmes. Dans les faits, les responsabilités sont partagées et assumées collectivement. Et le temps passé est largement payé. D’abord de la satisfaction d’avoir fait ce qu’il était impossible de ne pas faire. De la joie du jeune tiré de la clandestinité, ensuite. Mais aussi, et c’est peut-être finalement le plus important, de la conscience d’avoir vraiment rempli sa mission d’éducateur et/ou de parent. D’avoir fait la démonstration aux yeux d’une génération qu’on dit privée de repères que les adultes savent prendre parti et agir pour empêcher l’inacceptable. Ce n’est pas rien.

Il reste que, même si la mobilisation des adultes et des jeunes peut régler un certain nombre de cas d’élèves sans papiers - beaucoup, faut-il espérer !- , la question dépasse évidemment les situations individuelles et le cas par cas. Derrière chacune de ces situations souvent dramatiques, se cache en réalité le choix du monde dans lequel nous voulons vivre et que nous voulons laisser aux jeunes générations.

L’action initiée par le réseau Education sans frontières, par les syndicats et les associations qui y tiennent leur place est, à sa façon, un commencement de réponse.

« Jeunes scolarisés sans papiers : Régularisation, mode d'emploi »
Décembre 2005, 56 pages ; vendu 2 € et plus (+2 € pour envois postaux), si affinités...

 

Le guide est téléchargeable gratuitement* en deux versions :

avec illustrations compressées (format pdf, 958 ko) ;
avec illustrations imprimables (format pdf, 3,92 Mo).

* [Faites un clic droit sur la version que vous voulez,
puis sélectionnez « Enregistrer le lien/la cible sous »]

Vous pouvez aussi en acheter un exemplaire papier
- vendu 2 € minimum
(+ 2 € pour les envois postaux) -
en contactant une des organisations membres

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