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Mobilisation

9 septembre 2013 1 09 /09 /septembre /2013 16:31

Communiqué des Alternatifs - 3 septembre 2013

En 2011, à la suite des révolutions tunisienne, égyptienne et libyenne, la population syrienne a entamé, à son tour, un processus révolutionnaire populaire et pacifique pour tenter de se défaire de la dictature de Bachar el-Assad et de son clan. Très rapidement, le processus a été militarisé en raison de la violence de la répression des forces fidèles à Bachar al-Assad, répression qui a accéléré l'entrée de groupes djihadistes soutenus par le Qatar et l'Arabie Saoudite et la logique de confessionnalisation instrumentalisée par al-Assad depuis le début du processus révolutionnaire. Cette répression sanguinaire a provoqué la mort de plus de 110 000 Syrien-ne-s, l'exil de plus de deux millions de personnes et le déplacement de quatre millions d'autres à l'intérieur du pays, sans compter des destructions massives dans de nombreuses villes, notamment Alep et Homs.

 

L'emploi d'armes chimiques par le régime syrien et peut-être aussi par certains de ses adversaires est aujourd'hui très vraisemblable. Il est probable que la dictature de Bachar al-Assad soit responsable du massacre de centaines de personnes dans la banlieue est de Damas le 21 août. Il s'agit là de crimes contre l'humanité dont les responsables devront, tôt ou tard, rendre compte.

 

Les puissances occidentales, États-Unis, France (où François Hollande défend clairement une logique belliciste) et Grande-Bretagne (jusqu'au camouflet infligé par la Parlement à David Cameron) en tête, avec le soutien explicite ou tacite de la Turquie, d'Israël et de quelques pays arabes (Koweït, Arabie Saoudite et Qatar), ont proposé une intervention militaire ciblée et limitée dans le temps alors qu'elles n'ont jamais réellement soutenu les forces révolutionnaires permettant ainsi à Bachar al-Assad de se maintenir au pouvoir par une répression tous azimuts.

 

Ce n'est pas la bonne réponse au massacre du 21 août ! Le risque est au contraire de renforcer la position de Bachar al-Assad, la logique de confessionnalisation et l'influence des courants intégristes armés au sein de l'opposition et d'étendre le conflit aux pays voisins, le Liban en premier lieu, avec une possibilité d'extension à tout le Proche-Orient. Le risque aussi et surtout est de sacrifier la population syrienne et le processus révolutionnaire sur l'autel des luttes d'influences régionales et mondiales. Dans tous les cas, cela ne sera d'aucun secours et d'aucune aide pour la révolution et les forces démocratiques syriennes.

 

Les Alternatifs, membres du Front de Gauche, sont opposés à toute intervention militaire des puissances occidentales en Syrie. En ce qui concerne la France, et quelle que soit la position étasunienne in fine, elle ne doit en aucun cas participer à une intervention militaire en Syrie. Ils dénoncent également les livraisons d'armes russes et le soutien actif de forces iraniennes et du Hezbollah libanais à la dictature syrienne, ainsi que le soutien du Qatar et de l'Arabie saoudite aux sunnites radicaux. La solution du conflit ne peut venir que des Syrien-ne-s eux/elles-même sans aucune intervention militaire extérieure. Seule une force d'interposition décidée par l'Assemblée générale de l'ONU et non par le Conseil de sécurité serait légitime.

 

Qu'il y ait ou non une telle force d'interposition, l'urgence est d'aider réellement les forces révolutionnaires démocratiques y compris par des livraisons d'armes leur permettant de se protéger des crimes de l'armée de la dictature syrienne et tout particulièrement des bombardements incessants qu'elles doivent subir dans les territoires libérés. Il est aussi urgent d'apporter une véritable assistance aux populations déplacées victimes de la barbarie du régime d'al-Assad.

 

Les Alternatifs réaffirment leur soutien total à la révolution syrienne, véritable processus populaire basé notamment sur des pratiques d'auto-organisation au travers des comités de coordinations locaux (CCL) ou de la « Commission générale de la révolution syrienne » (CGRS) qui regroupe plusieurs dizaines de ces comités locaux et sur l'existence d'expériences d'autogestion communale dans certains territoires libérés.

 

Solidarité avec la révolution syrienne ! Solidarité avec les révolutions arabes !

 

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27 juin 2013 4 27 /06 /juin /2013 16:07

Par Raquel Garrido,

avocate de Jean-Luc Mélenchon, dans son procès contre Marine Le Pen, auteur de faux tracts lors de l'élection d'Hénin - Beaumont ( 25 juin 2013)

 

 

Aujourd'hui à 10h du matin je me suis présentée à la Galerie de l'instruction du Palais de Justice de Paris. C'est là que se trouvent les cabinets des Juges d'instruction. On n'y entre qu'après avoir justifié de son identité auprès des gendarmes postés derrière un hublot en verre épais. La grande majorité des personnes qui ont à faire à la Justice pénale ne verront jamais un magistrat instructeur. Très peu d'affaires pénales sont instruites par ces juges indépendants. Il s'agit principalement des crimes (c'est-à-dire les faits jugés en Cour d'Assises), auxquels s'ajoutent certaines affaires compliquées ou à haut potentiel de scandale, par exemple celles qui ont un caractère politique. On y traite également les délits de presse, encore que dans ces cas il n'y a pas vraiment d'instruction, comme je l'expliquerai.

Les gendarmes de la Galerie de l'Instruction ont été surpris, ce matin. Une personne convoquée qui se présente en robe d'avocat, c'est inhabituel. Madame le Juge a également été surprise de voir arriver mon avocate, Me Galina ELBAZ, avec moi-même en tenue de fonction. Mais elle a très bien compris pourquoi j'ai comparu en robe. C'est bien en tant qu'avocate que je suis pourchassée par Marine Le Pen.

C'est en tant qu'avocate que j'ai dit que Marine Le Pen avait commis des délits. Je l'ai dit dans une citation directe que l'huissier a signifié à Marine Le Pen début juin 2012. Dans cette citation, que j'ai rédigée avec mon confrère Erwan Lorvellec, j'ai dit que Marine Le Pen avait violé l'article 226-8 du Code Pénal et l'article L97 du Code électoral. Du fait de ces délits, j'ai cité Marine Le Pen à comparaître directement devant le Tribunal Correctionnel de Béthune.


En tant qu'avocate, j'ai expliqué cette démarche procédurale à l'AFP. J'ai expliqué la différence entre une plainte auprès du Procureur de la République, qui avait pour objet de mettre en mouvement les services de police afin d'élucider un délit, et la citation directe qui suppose que l'auteur soit déjà identifié et les éléments de preuve déjà constitués. J'ai expliqué que pour procéder par citation directe il fallait être sûr quant au fait que la personne visée a bien commis le délit. C'est mon rôle d'avocat que de qualifier juridiquement les faits. En l'occurrence les faits sont connus. Il s'agit de la distribution à Hénin-Beaumont, à quelques jours du vote, d'un faux-tract représentant mon client, Jean-Luc Mélenchon.


Marine Le Pen a annoncé dès le jour de mon explication à l'AFP qu'elle porterait plainte contre moi. Immédiatement, mes confrères ont réagi pour me soutenir, en particulier mon confrère Christian Charrière-Bournazel, ancien Bâtonnier de Paris et actuel président du Conseil National des Barreaux, et mes camarades du Syndicat des Avocats de France. En effet, en s'en prenant à moi, elle s'attaque à une fonction, celle de l'avocat, et à une liberté fondamentale, le droit à la défense.


La plainte a ensuite été déposée, aujourd'hui j'ai comparu devant le Juge, et j'ai été mise en examen. Que les fachos et autres trolls qui me suivent sur Twitter ne se réjouissent pas trop vite. En matière de presse la mise en examen est systématique. A peine de nullité de la procédure, le Juge ne peut pas entrer dans le débat sur la qualification des faits. Tout le débat à lieu plus tard, au procès. Le Parquet est lié par la plainte, et ce dans les deux sens, c'est-à-dire que si la plainte est retirée il ne peut plus y avoir ni instruction ni procès.


Cela dit, être mis en examen n'est pas agréable. Non seulement parce que la plupart de nos concitoyens, profanes en ce qui concerne les subtilités du contentieux, confondent mis en examen en condamné. Surtout parce que c'est profondément choquant de devoir donner des explications, dans un cadre prévu pour les criminels, à la demande d'une femme qui a elle-même commis des délits que je n'ai fait que dénoncer au nom de mon client. Que ce soit moi qui dusse m'expliquer, alors que cette femme défie ouvertement la République en proclamant qu'elle est fière d'avoir fait distribuer des faux-tracts, et qu'elle considère ce fait comme légal. Une femme qui fréquente Serge Ayoub et autres amis des meurtriers de Clément Méric, une femme qui glorifie Jean-Marie Le Pen, Président d'Honneur de son parti, même quand celui-ci rend hommage à Brasillach et conteste les crimes contre l'Humanité. Cette femme, qui devra répondre un jour ou l'autre de ces provocations, a réussi à me contraindre ainsi à m'expliquer devant un juge.


Je lui ferai payer cette atteinte à mon honneur et à ma profession. Car sa plainte n'a aucune chance d'aboutir. Les délits de presse sont là pour les gens qui cherchent à défendre leur honneur. Ce n'est pas le cas de Marine Le Pen qui ne peut pas nier qu'elle a déjà été condamnée et ne peut donc pas se sentir offensée du fait qu'on le dise. Oui, Marine Le Pen a déjà été condamnée et elle le sait. C'est d'ailleurs écrit en toutes lettre dans les jugements du Tribunal Correctionnel de Béthune qui ordonnent les renvois successifs de l'affaire des faux-tracts. NOM : LE PEN Marion Anne Perrine. ANTECEDENTS JUDICIAIRES : déjà condamnée.


Ainsi, il apparait de façon limpide que cette plainte est abusive. Elle est plus qu'abusive, elle est attentatoire aux libertés. Tout le monde a le droit à un avocat. Même Marine Le Pen. Dans le monde idéal de Marine Le Pen, ses victimes n'ont pas le droit à un avocat. Heureusement ce monde-là n'est pas à l'ordre du jour. Nous combattons de toutes nos forces pour qu'il n'advienne jamais. D'ores et déjà de très nombreux confrères m'ont manifesté leur soutien. Merci Emmanuel Pierrat, Thomas Klotz, Michael Ostrove, Céline Campi, Oury ATTIA, Thibaud Cotta, Mahor Chiche.. pour ne parler que de ceux qui ont réagi les premiers. Merci également aux nombreux citoyens et militants qui ont réagi sur ma page Facebook. Je remercie également mes consoeurs Pascale Taelman et Marianne Lagrue du SAF. L'accumulation de ces soutiens sous forme de pétition nous permettra de dire ensemble à Marine Le Pen que si elle a une once d'attachement à ses propres engagements déontologiques, si elle a une once d'attachement aux grandes libertés et en particulier au droit de la défense, si elle ose se plier aux valeurs de la République: qu'elle retire sa plainte contre moi.


Post-Scriptum : Une délinquante est une "personne qui a commis un délit". C'est ne pas moi qui le dit, c'est mon Larousse.

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25 juin 2013 2 25 /06 /juin /2013 12:34

Le Collectif pour un Audit Citoyen de la dette publique (C.A.C Paillon) vous invite à la conférence

Changer le monde en prenant le pouvoir ?

Un panorama des gauches latino-américaines

Par Hervé Do Alto

Doctorant en science politique à l'Université Paris Ouest Nanterre http://www.lecourrier.ch/herve_do_alto

 

ce mercredi 26 Juin à 19h00, espace Jean Ferrat à Drap

 

La conférence sera suivie d’un débat avec la participation de
Robert Charvin etBruno Della Sudda

 

La dette et la soumission des Etats aux banques n'ont rien d'une fatalité. Plusieurs peuples latino-américains s'en sont affranchis avec succès. C'est notamment le cas de l'Argentine, du Venezuela et de l'Equateur.Depuis la victoire d'Hugo Chavez au Venezuela en 1998, pas moins d'une dizaine de pays latino-américains ont pris part à ce "tournant à gauche" qui a caractérisé la vie politique du continent durant les années 2000. Le Brésil de Lula, la Bolivie d'Evo Morales, l’Équateur de Rafael Correa ou encore l'Argentine des Kirchner sont devenus autant de points de référence pour la gauche au niveau international.

Après près de dix ans de présence de ces gauches au pouvoir, quels bilans pouvons-nous tirer de ces expériences, du point de vue politique comme économique ? Quel impact ont-elles sur les mouvements sociaux latino-américains ? Quelle est la place de la révolution cubaine dans ce panorama ? Comment cesgouvernements ont-ils abordé le problème de la dette sans faire payer le peuple ? 

Quelles solidarités concrètes pouvons-nous mettre en place depuis la France ? Autant de questions auxquelles nous tenterons d'apporter des éclairages à partir d'une expérience de terrain auprès de partis de gauche, d'organisations sociales et au sein d'institutions gouvernementales, en Bolivie notamment.

Venez nombreux, nombreuses, débattre avec nous.
Apéro convivial à prix libre

Adresse de contact : contactcacpaillons@gmail.com

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21 juin 2013 5 21 /06 /juin /2013 15:34

L’annonce du plan autisme était attendue par les professionnels (soignants, enseignants, éducateurs, etc.) et les familles : le manque de moyens en termes de places et de personnels entraine de tels dysfonctionnements, de tels délais d’attente, de telles ruptures de prise en charge, de telles souffrances parentales qu’il était urgent et indispensable de proposer un plan présentant une grande ambition.
Or si on retrouve dans ce plan quelques points attendus (comme le dépistage précoce), les moyens supplémentaires alloués sont dérisoires, voir nuls dans la psychiatrie publique et l’Education nationale, et ne règleront aucun des graves problèmes de pénurie.
Mme Carlotti, ministre déléguée en charge du dossier, a accompagné l’annonce de ce plan par des propos inacceptables à l’égard des approches fondées sur la psychanalyse. Ces propos s’appuient sur les recommandations de la HAS et structurent le plan Autisme 2013 d’un seul point de vue, sans nuance, niant les critiques, les communications et les travaux les plus récents.

Les recommandations de la HAS, Haute Autorité de Santé, ne font pas consensus, elles se parent d’une scientificité qui n’est en rien démontrée, ce que la revue Prescrire dans son numéro d’avril 2013 a très bien énoncé. Elles obèrent les choix éclairés des professionnels comme des familles. La pluralité des approches est nécessaire en face d’une réalité psychique complexe, celle de chaque sujet en souffrance, qui ne saurait se réduire à une seule dimension, à un seul registre de la connaissance et du savoir. Nous demandons donc le retrait des recommandations de la HAS.
Qui plus est la confusion continue d’être entretenue entre les plans éducatifs, pédagogiques et thérapeutiques.

Le plan Autisme 2013 organise les préconisations dans le parti pris d’un seul point de vue exclusif, non-recevable. Ces recommandations se fondent en fait sur une lecture idéologique et normative de l’autisme pour dénoncer des recherches et des pratiques qui n’auraient pas fait leurs preuves.
Aujourd’hui c’est de l’autisme qu’il s’agit, mais le risque est inévitable d’une généralisation de la méthode suivie pour ce plan à l’ensemble du champ éducatif, pédagogique et soignant. Alors demain un plan pour les troubles bipolaires ou la schizophrénie ? Il n’y aura plus de maladies seulement des anomalies à corriger ?

Nous ne voulons pas d’une HAS qui par ces recommandations univoques interdit l’esprit du doute nécessaire à l’approche scientifique et à la recherche, qui ne saurait restreindre son effort de façon unidimensionnelle.
Nous ne voulons pas d’une HAS qui interdit la prise en considération des pratiques soignantes, éducatives et sociales qui ont fait leurs preuves et sont approuvées par des familles qui n’ont pas été entendues, alors qu’elles dénoncent les excès d’approches uniques quelles qu’elles soient.
Nous ne voulons pas d’une HAS, outil de l’Etat. Le choix et la nomination des dirigeants de cet outil par l’exécutif de l’état confirment sa dépendance. Les proximités avec l’industrie pharmaceutique signent une orientation thérapeutique. Cette HAS n’est indépendante ni de l’Etat ni du monde pharmaceutique.

Nous ne voulons pas d’une HAS dont les recommandations empêchent la pensée des professionnels et des citoyens et autorisent les politiques à imposer au bout du compte ce qui s’apparente à une science d’état.
Nous ne voulons pas non plus d’une HAS qui par ces recommandations orientent les formations initiales et continues des professionnels du soin et des travailleurs sociaux de ce seul point de vue, niant ainsi une des compétences premières de ceux-ci à savoir l’accueil de la personne en souffrance, de la personne en difficulté, en attente d’une attention et d’une écoute avant les réponses thérapeutiques, éducatives et sociales indispensables. Ne plus penser sa pratique pour un professionnel, fait de celui-ci un agent de l’ordre social et non plus un soignant. Ne plus exercer son libre arbitre dans la rencontre singulière, c’est se soumettre à une autorité bureaucratique.

Nous réaffirmons la nécessité d’un engagement fort de l’Etat par un débat préalable à la promulgation d’une loi cadre pour la refondation de la psychiatrie de secteur et les moyens de la mettre en œuvre avec les professionnels, qu’il s’agit de former à la complexité, et avec les usagers qui sont aujourd’hui partie prenante, pour une psychiatrie fondée sur l’hospitalité et non sur la ségrégation et le formatage.

L’empêchement de penser, donc de créer, pour les patients, pour les professionnels, et pour les familles, est une atteinte à la démocratie et à la culture.
C’est pour cela que nous tous ici réunis appelons à un autre plan Autisme, au retrait de la recommandation de l’HAS sur l’autisme et à la remise en cause de cette HAS Là !

 

 

Je signe !

 


Approuvé par 1000 personnes présentes au meeting de Villejuif.

A vous de signer et de partager avec vos amis, vos collègues et tous les citoyens.
N’oubliez pas de valider votre signature à la réception du message de confirmation.

 

Cet appel est déjà signé par :

Le collectif des 39 contre la nuit sécuritaire
Les Ceméa
La Criée
Utopsy
La Fédération Croix Marine
L’APA
Les Psy-Causent
La main à l’oreille
Vice&Verça
L’AMPI
Humapsy
Euro-Psy
CRPA
SPH
Inter-collèges des psychologues hospitaliers IDF
Dimension de la Psychanalyse
L’Association des psychologues Freudiens
Sud Santé Sociaux
USP
Syndicat Santé Social Education CNT
L’Afpep
Le Snpp
Syndicat National d’Union des Psychomotriciens
La Fédération des Orthophonistes de France
SIHPP
Syndicat national des psychologues
Serpsy
Advocacy France
Fédération Inter Association Culturelles
STOP DSM
L’ALI
Le point de capiton
Le cercle freudien
École de psychanalyse des Forums du champ lacanien
Espace Analytique
Comité Français de Convergencia
La fédération des ateliers de psychanalyse
L’association de la Fondation du Champ Freudien
L’EpSF
Actualité de la psychanalyse à Troyes
Psychanalyse Actuelle
Cartels Constituants de l’Analyse Freudienne
association de psychanalyse Encore
L’A.N.H.D.J
Le NPA
le PCF
Le Parti de Gauche

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20 juin 2013 4 20 /06 /juin /2013 17:19

Pour la fête de la musique ... et de tous ceux et toutes celles qui aiment le commerce équitable, les échanges entre personnes, la vie culturelle et associative, etc

cafe-court-circut.png

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18 juin 2013 2 18 /06 /juin /2013 16:27

Le Front de Gauche compte aujourd’hui neuf organisations. A l’issue de la réunion nationale qui s’est tenue Samedi 15 Juin, à Saint-Denis, il est possible de dire que, bonne nouvelle, ce nombre va diminuer. Car ce qui est en jeu, c’est le rapprochement d’un certain nombre de ces courants et de non encartés pour fonder une nouvelle organisation à l’automne.


La Gauche Anticapitaliste, La FASE, Les Alternatifs, Convergences et Alternatives ainsi que le collectif Tous ensemble représenté notamment par Pierre Khalfa, Christophe Aguiton, Roger Martelli, Catherine Tricot, Stéphane Lavignotte ou encore Janette Habel se sont engagés dans ce processus. La Gauche Unitaire, qui reste divisée sur la perspective d’un tel rapprochement, était aussi présente à cette réunion nationale qui a regroupé un peu plus de 200 personnes.
Une première discussion a permis de constater l’avancement du processus de fusion dans nombre de départements, notamment en régions. Le rapprochement en cours, s’il a été initié nationalement, a donc bel et bien une réalité militante sur le terrain.


Si les forces en présence sont encore limitées, il convient de prendre la mesure du travail accompli. L’enjeu est de réunir trois cultures politiques différentes : l’une issue des refondateurs communistes, une autre venant du PSU, une autre encore produit de la dissolution de la LCR et de l’éclatement du NPA. Ce processus d’unification politique est décisif. Il ne suffit évidemment pas à résoudre les problèmes de l’heure : la réponse se trouve avant tout dans une recomposition plus large prenant appui sur un élargissement et une décartellisation du Front de Gauche. Mais il constitue une première étape nécessaire. L’émergence de ce qu’on pourrait appeler un « troisième pôle » au sein du Front de Gauche peut aussi permettre d’éviter un tête à tête entre PCF et PG générateur de tensions.


A l’issue de la réunion, un relevé de conclusions a été adopté à l’unanimité. Ce dernier indique notamment que la prochaine assemblée, qui se tiendra les 23 et 24 novembre prochains, ouvrira un processus de constitution d’une force commune. Cela signifie que dès l’automne, ce regroupement se dotera d’un nom commun et mettra en place un collectif d’animation national provisoire. Dans l’intervalle, des collectifs locaux se mettront en place dans les villes et régions, une journée commune de réflexion sera organisée lors des Estivales du Front de gauche.


Sur l’ensemble des terrains (programmatiques, élections municipales, stratégie du Front de Gauche...), il est apparu une forte convergence qui n’était pas gagnée d’avance. De bon augure.

 

source:
http://www.regards.fr/web/Vers-un-nouveau-mouvement,6777

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4 juin 2013 2 04 /06 /juin /2013 12:05

Le Collectif pour un Audit Citoyen de la dette publique (C.A.C.) Paillon vous invite à la projection du film :

« La Stratégie du choc »

D’après le livre de Naomi Klein

le 11 Juin à 19h00

salle des fêtes de Cantaron

suivi d’un débat

S'appuyant sur d'importantes recherches documentaires, Naomi Klein soutient que de la même manière, des désastres (catastrophes naturelles, changements de régimes), qui conduisent à des chocs psychologiques, permettent aux chantres du capitalisme d'appliquer la doctrine de l'école de Chicago dont Milton Friedman est l'un des représentants les plus connus. Ils imposeraient à l'occasion des désastres des réformes économiques que Naomi Klein qualifie d'ultra-libérales telles que la privatisation de l'énergie ou de la sécurité sociale. De telles réformes n’étant pas possibles sans crise.

Naomi Klein utilise comme exemples de sa thèse les dictatures de Pinochet au Chili, de Suharto en Indonésie et d’autres dictatures d’Amérique du Sud en général avec le lot de tortures qui les accompagnent.  Le cas de la Bolivie, où les réformes ont été conduites en déportant temporairement les responsables de gauche, est aussi décrit. L'auteur évoque aussi les libéralisations qui ont suivi la chute du bloc de l'Est en Pologne et en Russie au début des années 1990, le gouvernement de Margaret Thatcher au Royaume-Uni, la fin de l'apartheid en Afrique du Sud. Les politiques qui ont été pratiquées aux États-Unis depuis 1990, mais plus particulièrement sous l'administration Bush, sont particulièrement visées, notamment la privatisation progressive de la sécurité aux États-Unis. Cela la conduit à s'intéresser à la gestion de la guerre en Irak. Pour elle, on assiste depuis 2001 à l'émergence d'une industrie de la sécurité intérieure, les attentats du 11 septembre ayant été utilisés comme un choc « utile ».

 

Venez nombreux et nombreuses débattre.           

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26 mai 2013 7 26 /05 /mai /2013 10:35

Breil, Samedi 25 mai :  un millier de personnes rassemblées pour la sauvegarde et la pérennisation de la ligne Cunéo - Breil - Nice, autour de l'association des amis du rail azuréen, venant de toutes les vallées françaises et italiennes, irriguées par cette ligne si indispensable à la vie quotidienne - et qui pourrait l'être encore davantage si elle était mise aux normes modernes.

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La mobilisation s'est renforcée, elle doit continuer !

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24 mai 2013 5 24 /05 /mai /2013 11:03
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à l'appel de l'association "les amis du rail" :

 

 samedi 25 mai - Breil (gare) - 10 h

manifestation pour le MAINTIEN de la ligne NICE - CUNEO

La Ligne Internationale Nice -> Breil et Vintimille -> Breil -> Tende Cuneo est un indispensable moyen de transport public ferroviaire franco/italien à disposition des populations, usagers de nos vallées dans le cadre de leurs déplacements domicile-travail, domicile-études, les besoins économiques et touristiques, le maintien et le développement des emplois pour un service public de qualité, une sécurité accrue dans les trains et les gares.

Le financement des investissements nécessaires pour maintenir le service Breil - Cuneo n'est plus assuré : il faut obtenir l'ouverture d'une négociation et le déblocage par l'État des fonds nécessaires à la mise à niveau de la ligne, et, pour le maintien de sa pérennité, une juste convention franco/italienne acceptable aux deux parties, la desserte de toutes les gares etc.

Il faut obtenir pour la ligne Nice > Breil : le report du cadencement TER Nice > Drap à l'Escarène et la correspondance des TER aux horaires des trains du littoral, la création de pôles d’échanges, l'interopérabilité billettique; l'électrification de la ligne (environnement, développement durable, économies d’énergie), l'adaptation des horaires…

PLUS NOMBREUSES ET NOMBREUX NOUS SERONT,

MIEUX L’ECHO RESONNERA POUR ETRE  ENTENDU DES GENS DU POUVOIR!

 

Pour venir à cette manifestation, prenons le train ! 

DEPART TRAIN DES MERVEILLES : Nice-ville 9 h 24 / St Roch 9 h 28 / Trinité 9 h 34 / Drap 9 h 38 / Peillon 9 h 44 / Peille 9 h 52 / L’Escarene 10 h 00 / Sospel 10 h 11 / Breil 10 h 22

RETOUR TRAIN : Breil 12:53 / Sospel 13:06 / Touet-de-l'Escarène 13:14 / l'Escarène 13:18 / Peille 13:26 / Peillon-Ste-Thècle 13:33 / Halte de Fontanil 13:37 / Drap Cantaron 13:41 / La Trinité Victor 13:44 / l'Ariane 13:47 / Nice-St-Roch 13:52 / Nice-Ville 13:56

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23 mai 2013 4 23 /05 /mai /2013 09:17

Lu sur "Le Paillon" :

Rencontre publique vendredi 24 mai 2013, 20h, salle de la mairie annexe de La Pointe.

FDG-paillons-24-mai-2013.jpg


Seront abordés les thèmes de la sixième république en interdépendance avec ceux de démocratie et des alternatives possibles aux politiques d'austérité qui entraînent la précarité généralisée des peuples.

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