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Mobilisation

14 mai 2007 1 14 /05 /mai /2007 21:11
Les Verts veulent "reprendre leur indépendance" vis-à-vis du PS
LE MONDE | 14.05.07


es Verts ont fini par dire non. Réunis en conseil national, dimanche 13 mai, les cadres du parti écologiste ont refusé l'accord électoral que leur proposait le Parti socialiste pour les élections législatives. Ils ont considéré que les 14 circonscriptions réservées, dont celles de leurs trois députés sortants, en échange d'un désistement au second tour, n'étaient pas "à la hauteur". "Les Verts ont cessé d'être la force d'appoint du PS", a lancé Cécile Duflot, la secrétaire nationale, assurant que les écologistes seront représentés dans les 577 circonscriptions.

Par la voix de Bruno Le Roux, secrétaire national aux élections, qui a regretté le "blocage" des Verts, le PS a annoncé qu'il ne présenterait pas de candidat face aux trois sortants - Martine Billard et Yves Cochet à Paris et Noël Mamère en Gironde - ni face à François de Rugie, adjoint au maire de Nantes. "Nous serons unitaires pour deux", a commenté M. Le Roux.

La rupture risque cependant de perdurer. Les Verts ont visiblement mal vécu ce qu'ils considèrent comme une attitude "arrogante et hégémonique" des socialistes. S'estimant mal servis au regard de ce qu'ont obtenu radicaux de gauche et chevénementistes, ils ne veulent plus "s'enfermer dans la vieille gauche plurielle", selon Mme Duflot. "On reprend notre indépendance", remarquait Jean-Vincent Placé, vice-président de la région Ile-de-France.

La direction des Verts signifie ainsi que le PS n'est plus son allié privilégié. "Nous voulons ouvrir le dialogue avec l'ensemble des gens sensibles à l'urgence écologique", insistait la secrétaire nationale. "Le PS n'est plus le partenaire unique", renchérissait Yann Wehrling, porte-parole. Les yeux sont désormais aussi tournés vers François Bayrou et son Mouvement démocrate. Un prisme qui fait craindre à Noël Mamère "le retour du ni-ni", référence au "ni droite-ni gauche" d'Antoine Waechter.

 

Sylvia Zappi
Article paru dans l'édition du 15.05.07
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13 mai 2007 7 13 /05 /mai /2007 18:54
Union!!! des antilibéraux
 

Cher-e-s ami-e-s et camarades

Jeudi dernier 10 mai, Gérard Piel (candidat PCF dans la 7e circonscription) publiait sur son blog (www.gpiel.comun court article titré : " Elections législatives : union des antilibéraux". 

Curieuse conception de l'union, qui présente comme équilibrée une proposition écrasante pour les composantes non-PCF, qui suppose des ambitions personnelles aux partenaires et qui attribue les divisions lors des Présidentielles à une "opération Bové"!!!

Cet article mérite donc pour le moins une réponse : 

    1 - la division des présidentielles n'est pas tombée du ciel, elle a été imposée par les directions de la LCR puis du PCF ;

    2 - il n'était pas question du côté des Comités Bové de candidatures panachées (ce qui serait tromper l'électorat), mais de répartition des circonscriptions ; 

    3 - celle-ci n'est possible que si personne ne prétend exercer son hégémonie : or le PCF se taille la part du lion (6 circonscriptions, 1 à la LCR, 1 pour les comités Bové : quel cynisme !) 

    4 - la question de la 3e circonscription n'est pas personnelle, mais politique : le PCF est bien le seul à faire semblant de s'étonner que la gauche alternative y soit candidate, vu le travail qu'elle y fait depuis longtemps et sa présence électorale cantonale, municipale et législative déjà ancienne dans cette circonscription. (La "proposition" du PCF a d'ailleurs fait éclater de rire la salle lors de l'AG Bové du 8 mai).

 
La politique, ce n'est pas le cynisme et la volonté d'écraser les autres, c'est exactement l'inverse !
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13 mai 2007 7 13 /05 /mai /2007 18:36

VIE&PARTAGES                                                                       

 

Nice, le 10 mai 2007

 

Chers amis de VIE&PARTAGE,

 

Plus de 700 familles savent pouvoir compter, à l’Ariane sur les services de notre épicerie solidaire (près de 100 tonnes de denrées distribués par an font de l’association la plus importante « cliente » des 102 associations adhérentes de la Banque Alimentaire des Alpes-Maritimes), de notre service écrivain public ou de notre action d’alphabétisation.

 

 

 

Du lundi au samedi, et aussi durant les vacances, bénévoles et salariés sont au coude à coude avec les plus fragilisés de nos concitoyens de toutes origines. Le logement, le droit du séjour des étrangers, le surendettement, l’accompagnement des retraités ou futur retraités sont autant de champs d’intervention correspondant à la demande pressante de nos usagers. Nous opérons sans cesse à leur profit les médiations qui s’imposent et espérons ainsi veiller au respect de leurs droits et de leur place dans une société de plus en plus complexe à intégrer.

 

 

 

Nous sommes soutenus par presque tous les acteurs institutionnels du Contrat de Ville à l’exception du Conseil Général qui a fait le choix, depuis quatre ans que nous intervenons dans ce quartier, de ne pas prendre part au financement de Vie&Partages. Nous voulons croire que cette obstination ne résistera pas à l’évidence des faits : un public de plus en plus nombreux, une demande sociale de plus en plus urgente.

 

 

 

Malgré une gestion particulièrement économe, malgré la démission de l’un de nous du poste salarié de coordinateur de l’association, malgré même le remboursement à l’association d’une part de ses salaires, nous ne parviendrons pas à la date d’octroi des subventions publiques attendues pour  cet été. Nous sommes pratiquement en rupture de paiement et, pour la première fois depuis quatorze ans, nous ne sommes pas en mesure de régler le salaire de nos deux contrats d’avenir en raison d’une saisie sur le compte bancaire. Un trimestre de retard de loyers plus le trimestre en cours non réglé nous valent, par ailleurs, une mesure d’expulsion, par Côte d’Azur Habitat, du « local commercial » que nous occupons au Saint-Pierre.

 

 

 

Pour maintenir et sauver notre présence dans le tissu solidaire de l’Ariane, pour préserver le premier emploi en France de deux d’entre nous, réfugiées politiques Russe et Géorgienne, nous avons besoin de tous. Nous proposons en ce moment à nos centaines de bénéficiaires de prendre leur place dans l’association et de se saisir de son avenir en y adhérant moyennant une cotisation de 10€  qui leur ouvre la gratuité, pour un an, du service écrivain public. Nous comptons aussi sur vous pour relayer notre campagne d’adhésions auprès de vos proches (bulletins d’adhésion en pièce jointe).

 

 

 

Vie&Partages appartient à ses usagers et à ses adhérents. Elle ne demande qu’à servir, encore et toujours ceux qui lui font confiance et à veiller jalousement sur leur dignité.

 

Pour mieux partager ce que nous vivons, nous diffuserons régulièrement par internet un bulletin d’information. Merci de nous rejoindre.

 

 

Bernard NEUVILLE, délégué bénévole de Vie&Partages, écrivain public,

Lali BAKRADZE, responsable de l’épicerie solidaire,

Assya GRYGORIAN , agent d’accueil

 

        Association déclarée en 1993, subventionnée par État, Région PACA, Ville de Nice, FASILD

     Siège  25, rue Vernier – 06000 Nice  ( 06.68.59.81.59

     Écrivain public, Épicerie Solidaire, Alphabétisation et  permanences de  Habitat&Citoyenneté 

     14, chemin du Château Saint-Pierre – Nice (Ariane) ( 09.52.33.90.11– 04.93.27.06.49

     @ vie-partages@hotmail.fr

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9 mai 2007 3 09 /05 /mai /2007 14:39


Le secteur optionnel,

fin de l’assurance solidaire


Lorsque l’Inspection Générale des Affaires Sociales dénonce l’augmentation importante des dépassements d’honoraires des médecins spécialistes, pratique normalement réservée aux médecins de secteur 2, que nous propose le candidat Nicolas Sarkozy ?

La création d’un nouveau secteur, le secteur optionnel, qui veut encadrer le montant de ces dépassements en offrant à ceux qui le choisiraient les mêmes avantages sociaux (diminution des 2/3 des cotisations sociales) que les médecins de secteur 1. Ces derniers qui appliquaient encore le tarif « opposable », tarif officiel, base de remboursement de la Sécurité sociale, pourront eux aussi bénéficier de ce secteur optionnel ; les grands perdants seront les patients qui auront beaucoup de mal à trouver des praticiens refusant d’adhérer à ce secteur optionnel par éthique et appliquant encore le « tarif sécu »…

Ce même rapport de l’IGAS montre que le contrôle des dépassements par les CPAM n’a jamais pu être effectif, que l’Ordre des médecins défend contre vents et marées l’article 53 du code de Déontologie, qui n’accepte aucune définition ni limitation d’un dépassement d’honoraires. Mais ces dépassements contrôlés seraient une aubaine pour les organismes complémentaires qui pourraient bien sûr refuser le remboursement des pratiques abusives de certains médecins, mais aussi définir de façon plus restrictive leur prise en charge.

Et cette limitation se voudrait être le fondement d’une défense de l’accès aux soins ?

Non, c’est la mort de notre Sécurité sociale, avec la dérive vers un système assurantiel à l’américaine, où la part du budget familial dévolue à la couverture maladie augmente de façon exponentielle pour l’ensemble de la population et avec pour corolaire une augmentation exponentielle des personnes exclues des soins… Il n'y a pas de « bons » ou de « mauvais » dépassements d'honoraires, le résultat est le même pour tous : une restriction dans l'accès aux soins.

Alors que ce rapport circule sur le net, détaillant toutes les conséquences péjoratives vis-à-vis de l’accès aux soins des dépassements d’honoraires, notre ministre Philippe Bas promet de le rendre public « dès qu’il sera finalisé » : pour l’instant il semble voué aux oubliettes…

Les citoyens doivent comprendre que cette politique de libéralisation de notre système de santé du candidat Nicolas Sarkozy se fera à leurs dépens : secteur optionnel mais aussi « franchises non remboursées » (rendant impraticable le « Tiers-Payant ») quand ils supportent déjà les tous nouveaux forfaits (1 € par consultation ou examen biologique, 18 € pour tout acte de plus de 91 €) qui se rajoutent au ticket modérateur et au forfait hospitalier !

Le SMG exige que soit débattue une véritable politique de Santé Publique qui permette à chacun d’accéder à des soins de qualité selon ses besoins. La santé ne doit pas faire l’enjeu de pratiques commerciales de surenchères au détriment des personnes malades.

Communiqué de presse du 30 avril 2007

Contacts :

Dr Elisabeth Pénide : 06 81 14 31 90

Dr Marie Kayser : 06 86 55 80 02

Syndicat de la Médecine Générale, 52 rue Gallieni, 92240 Malakoff

Tél. : 01 46 57 85 85 – Fax : 01 46 57 08 60

e-mail : syndmedgen@free.fr – site : http://smg-pratiques.info

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7 mai 2007 1 07 /05 /mai /2007 23:03
Le président de ceux
qui se couchent tôt

L'article en intégralité http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=23859

Les Français ont donc choisi celui qui sera, pour cinq ou même dix ans, le président de notre douce France. Pour 20 millions de Français, Nicolas Sarkozy est un président effectivement élu, mais abhorré.
L’étude menée par IFOP, Fiducial, M6, et le Journal du Dimanche révèle une fracture surprenante : La majorité des Français comprise entre 18 et 64 ans est très mécontente et pour tout dire frustrée.

Dans cette étude, Ségolène Royal arrive en tête des intentions de vote dans toutes les classes d’âges situées en dessous de 65 ans.

Ventilation par classe d’âge du vote Ségolène Royal au 28 avril 2007

18-24 ans : 53%
25-34 ans : 54%
35-49 ans : 56%
50/64 ans : 51%
65 ans et + : 25%

Merci Papy, merci Mamie. 75% des uns font basculer la majorité des autres. Et le poids électoral de ceux-là est une valeur d’avenir. Les + de 65 ans, nés entre 1920 et 1940, auraient-ils du mal à intégrer qu’une femme soit un jour présidente ?

On voit bien que le président élu ne sera pas le président de tous les Français. Il est même d’ores et déjà littéralement détesté par la majorité des Français de moins de 65 ans, les plus débordés, les plus actifs, les plus impliqués dans la vie citoyenne, mais les plus touchés aussi par les risques liés au monde du travail. Vingt millions de Français qui se lèvent tôt.

Vingt millions de Français qui, notamment, ne veulent pas voir le projet de traité constitutionnel européen rentrer par la fenêtre de la chambre après avoir été sorti par la grande porte du référendum. Par exemple.

À l’international, la situation du nouveau président de la République n’est pas rose.

Récemment, Angela Merkel a pris sévèrement la mouche lorsque celui-ci, encore candidat, a proféré : "La France n’est pas le pays qui a inventé la solution finale"... indélicatesse de taille pour qui veut exercer le pouvoir en coopération avec l’autre pays fondateur de l’Europe.
Il est ensuite détesté par le monde arabe (les peuples, pas les dirigeants) pour ses positions ouvertement pro-israéliennes et son mépris de la Méditerranée.
Si la politique étrangère de Nicolas Sarkozy est inscrite, comme on doit s’y attendre, dans la droite ligne de celle des néoconservateurs américains, il faut alors s’attendre à faire nos valises et partir un jour dans le sillon de l’U.S Air- Force, tels hier les Italiens, les Anglais, les Espagnols. Là non plus, ce ne sont pas les + de 65 ans qui risquent une mobilisation...

Ce qui est irritant pour nous, jeunes actifs et jeunes chômeurs, c’est de se résoudre à faire ce constat :

Ce sont ceux qui ont connu tout au long de leur vie le plein-emploi, ceux venus d’une époque où l’on pouvait grimper dans l’ascenseur social avec un BEPC ou un CAP en poche, qui ont au lendemain de la guerre disposé de toutes les portes d’entrée qu’une société en reconstruction pouvait leur offrir, qui continuent de partir en cure malgré le trou de la Sécu et passent cinq scanners par an, ceux sont eux qui font basculer le vote en faveur du candidat le plus impopulaire parmi les jeunes, de la droite la plus dure et la plus inféodée aux États-Unis que la France ait connue.

Triste, triste réalité venant de gens qui ont perdu leur père aux deux guerres et qui, d’une certaine manière, ont retrouvé en Nicolas Sarkozy le symbole viril, martial, dont ils ont l’impression que la France a besoin pour se "libérer" et reconquérir une partie de sa puissance concédée à l’Europe, et diluée dans une mondialisation qui leur échappe. Il fallait entendre un Axel Poniatowski, porte-parole de Nicolas Sarkozy, triompher sur CNN samedi soir en claironnant que "ça y est les Français ont compris la mondialisation", en gros, ils obéissent désormais à la doctrine néolibérale. Vous avez dit décomplexée ?

Les + de 65 ans, donc, ont dit la loi. Ils représentent 15 % de la population française. Cette partie de la population qui se couche tôt est la plus fragile physiquement mais aussi la plus nantie en matière de pouvoir d’achat.

Pour recueillir le suffrage de ces électeurs que Régis Debray décrivaient dans son opuscule Le Plan Vermeil, il suffit de marteler que l’on va assurer leur santé ("je lutterai contre Alzheimer"), leur sécurité physique ("je mettrai un terme au multirécidivisme") et leur pouvoir d’achat ("les actifs vont travailler plus pour assurer vos retraites"), quand bien même ces formes de sécurité furent défaillantes lorsqu’on avait les mains sur les leviers aux ministères du Budget et de l’Intérieur. Mais silence sur les bilans.

Aujourd’hui, on voit les + de 65 ans les plus valides courir la donzelle, boîte de Viagra dans une main et préservatifs dans l’autre. D’un autre côté, ils surconsomment des antidépresseurs, des anxiolytiques, hypnotiques et antipsychotiques, trois fois plus qu’en Angleterre ou en Allemagne. Les prescriptions médicamenteuses aux personnes âgées de + de 65 ans représentent le tiers de toutes les prescriptions. (source ministère de la Santé) . Quel rapport ? me direz-vous.

Je me risquerai donc à observer les effets conjugués d’une certaine pharmacopée et du recours exclusif des mass-media. L’un étant le potentialisateur de l’autre. Les anxiolytiques préparent le cerveau à la "disponibilité" requise, et empêchent la souris de voir qu’elle va se noyer (source : service de pharmaco-psychiatrie du Pr Bourin, CHU de Nantes).

Les + de 65 ans ont aussi peu accès à l’Internet pour y glaner leur information et leurs éléments de critique. Ils ont - moins que les autres catégories de la population - accès à une information alternative, ce qui, en nos temps de concentration financière, se révèle bien utile. Il fallait parler l’anglais ou l’arabe pour entendre sur Al Jazeera samedi matin des informations filtrées en France, à savoir la suspension de la vie des otages du Pakistan au scrutin français, et le tableau de la politique étrangère de Sarkozy, source d’inquiétude dans le monde arabe. La société a beaucoup évolué durant leur vie. Les + de 65 ans la regardent passer aujourd’hui et ne possèdent pas non plus les langues étrangères.

Voilà peut-être aussi une des raisons de l’effet d’adhésion massif (75%) aux discours contradictoires ou démagogiques d’un candidat, quel qu’il soit, en particulier chez cette tranche d’âge.

Hélas, pour voter en conscience, encore faut-il avoir une conscience politique éveillée.
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5 mai 2007 6 05 /05 /mai /2007 23:20
Robert Rochefort décrypte le comportement de "l'électeur-consommateur"
LE MONDE | 05.05.07


es enfants gâtés du marketing" : c'est ainsi que le sociologue, Robert Rochefort décrit les électeurs de François Bayrou qui ont dit refuser, le 22 avril, de "choisir entre la droite et la gauche", au premier tour de la présidentielle.

En désirant "tout à la fois", explique le directeur général du Centre de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vie (Credoc), ils se sont conformés, pour une partie d'entre eux, "aux messages commerciaux qui veulent nous convaincre, depuis des années, qu'il est possible de concilier des aspirations contradictoires : manger des plats cuisinés qui ne font pas grossir, des produits sucrés avec des édulcorants, rouler en 4X4 sans abîmer la nature comme le suggèrent les publicités montrant ces grosses cylindrées au milieu du désert ou de paysages vierges".

"LE BON CONSOMMATEUR ET LE MAUVAIS CITOYEN"

Pour Robert Rochefort, auteur d'un livre récent sur le sujet, Le Bon consommateur et le mauvais citoyen, (Odile Jacob, mars 2007), les électeurs de François Bayrou ne sont pas les seuls victimes de cette tentation consommatrice d'envisager la politique. Aujourd'hui, nous vivons dans une société qu'il appelle "consommatoire""est devenu un acte central au point d'envahir tout notre imaginaire". Cela se vérifie dans les enquêtes d'opinion, explique-t-il : "Quand on demande aux gens de citer un acte citoyen, ils ne répondent pas immédiatement le fait d'aller voter. En revanche, ils citent le tri des déchets, l'utilisation de sacs réutilisables pour faire ses courses pour ne pas "tuer les dauphins" avec des pochettes plastiques... La consommation est devenue un moyen, pour chacun d'affirmer son souci de l'intérêt commun." Du même coup, nos comportements d'acheteur et nos attentes d'électeur ont tendance à se confondre. "Les argumentaires de vente - qui visent à déculpabiliser les acheteurs dans une société de surabondance ont fini par s'insinuer dans notre manière d'envisager la citoyenneté", soutient-il. dans laquelle, dit-il, le fait d'acheter

Au petit jeu des correspondances, "l'électeur "consommateur" de Ségolène Royal achète pour avoir bonne conscience des produits estampillés "commerce équitable". Le consommateur-électeur de Nicolas Sarkozy - décomplexé - pense que quel quoi qu'il achète, il participe à la production de richesses. Une bonne part des conducteurs de 4X4 votent à droite", sourit-il.

"IMPASSE"

Mais pour M. Rochefort, le modèle "consommatoire" n'est pas transposable à la citoyenneté. "La logique du consommateur est égoïste. Elle consiste à entrer dans un magasin, pour assouvir un besoin personnel puis à passer à la caisse. La logique citoyenne consiste, au contraire, à s'abstraire de ses soucis personnels pour considérer l'intérêt général."

A propos du vote Bayrou, il observe que "tous les nutritionnistes le disent : acheter des plats allégés n'a jamais fait maigrir personne ! De la même manière, en politique, le fait de vouloir tout à la fois est une illusion qui mène à une impasse. Là où le consommateur est invité à croire qu'il peut mettre du "et" partout, l'électeur est obligé de mettre du "ou", c'est-à-dire de choisir. C'est ce principe de réalité auquel sera confronté au second tour, dimanche, l'électorat Bayrou. Cela dit, en ne donnant aucune consigne de vote, le patron de l'UDF est habile. Il évite de culpabiliser ce nouvel électorat qui n'aime pas qu'on lui impose de choisir".

Aujourd'hui, la défense de la planète, la famille, l'épanouissement personnel sont devenus des arguments publicitaires. Le produit vendu vient combler des attentes qui n'ont rien à voir avec son utilité. De la même façon, poursuit M. Rochefort, "on a bien vu dans cette campagne que ce qui avait compté avant tout pour les électeurs et les commentateurs, ce n'était pas la technicité des produits - c'est-à-dire les programmes - mais l'image des candidats. Un peu comme si, l'électeur aujourd'hui était considéré comme un consommateur de valeurs. Jamais, dit-il, dans aucune autre présidentielle, la question du religieux n'avait été aussi présente dans les débats"



Béatrice Jérôme
Article paru dans l'édition du 06.05.07
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5 mai 2007 6 05 /05 /mai /2007 22:09
Le premier tour de la Présidentielle
a-t-il bien eu lieu ?

A la demande des Comités Bové et de La LCR une rencontre a eu lieu au siège de la fédération du PCF pour envisager les modalités de candidatures unitaires de la Gauche antilibérale lors des prochaines législatives. Rappelons que  la gauche antilibérale s'était présentée divisée aux présidentielles: une situation qui avait provoqué son recul politique par rapport de 2002 et qui l'avait empêché de peser lors de cette élection.
Pour mémoire ses candidats avaient obtenu:
  •  à Nice
Olivier BESANCENOT : 3 991 votes - 2,34 %
Marie-George BUFFET : 3 212 votes - 1,89 %
José BOVÉ : 1 667 votes - 0,98 %
  • dans les Alpes Maritimes
Olivier BESANCENOT : 14 233 votes - 2,40 %
Marie-George BUFFET : 10 553 votes - 1,78 %
José BOVÉ : 6 220 votes - 1,05 %

Le PCF nous a communiqué sa proposition de répartition. Nous la publions pour que le débat soit transparent et que tous ceux qui s'intéressent de près ou de loin puissent disposer des éléments de la négociation.

Circonscription  
Titulaire      
 Suppléant     
1° Nice Est PCF ouverture PCF
2°Nice Centre LCR PCF
3°Nice Collines PCF Comités Bové
4°Menton PCF ouverture PCF
5° Nice Vallées PCF à définir
6° Cagnes Vence Comités Bové PCF
7° Antibes PCF PCF
8° Cannes PCF PCF
9° Grasse à définir  
C'est à dire qu'en recueillant 34% des voix de la gauche antilibérale, Ils disposeraient de candidats titulaires dans 6 circonscriptions sur 8, le cas de la 9° où est candidat A. Aschieri étant un cas particulier.
Ils seraient en outre présents dans toutes les circonscriptions par le biais de suppléants. Les candidats d'ouverture de la 1° et la 4° circonscription sont de fait des candidats très proches du PCF puisqu'ils ont joué un rôle important dans le comité de soutien à MG Buffet.
Ces propositions qui font comme si le 1er tour des présidentielles n'avait pas eu lieu doivent être corrigées et une place honnête doit être faite dans l'intérêt de l'unité aux autres composantes: LCR et comités Bové.
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5 mai 2007 6 05 /05 /mai /2007 18:28

Intervention de Bruno DELLA SUDDA

Conseiller municipal de Nice des Alternatifs,

porte-parole des Comités Bové des Alpes-Maritimes.


Cher-e-s ami-e-s, cher-e-s camarades,

Au nom des Comités Bové des Alpes-Maritimes, je vous confirme ce que le candidat José Bové avait déclaré bien avant le premier tour : l’engagement pour le vote à gauche au second tour, contre la droite et l’extrême-droite

Au premier tour, nous avons mené une campagne collective et unitaire, altermondialiste et écologiste, féministe et solidaire, dans la continuité de la campagne du « Non de gauche » en 2005

Nous l’avons fait tout en connaissant à l’avance la pression du vote utile, en particulier dans les quartiers populaires où était grande la hantise d’un nouveau 21 avril, la peur compréhensible d’un second tour mettant aux prises l’extrême-droite et la droite extrême

Mais nous avons tenu à délivrer à travers notre campagne le message, essentiel pour nous, qui est le suivant : la politique ne doit pas être réservée à des professionnels, mais doit être l’affaire de toutes et de tous

Nous avons porté le message altermondialiste pour dire avec force, avec pour la première fois dans une campagne présidentielle des milliers d’hommes et de femmes en majorité sans appartenance politique, qu’un autre monde est possible et nécessaire

Un autre monde possible et nécessaire, celui que nous bâtirons toutes et tous ensemble, autour d’un projet alternatif au capitalisme neo-libéral, un projet solidaire, écologique, féministe et basé sur la démocratie active

C’est pourquoi la mobilisation pour battre le candidat du patronat du CAC 40, le candidat du cynisme le plus absolu, le candidat dont le programme nous propose encore plus d’injustices, d’inégalités et de discriminations, oui, cette mobilisation doit être celle de toute la gauche et nous y prenons toute notre part, à vos côtés et non pas derrière vous

Car le candidat Sarkozy est bien celui de la casse des services publics, du chômage et de la précarité de l’emploi, c’est le candidat de l’insécurité sociale généralisée, avec l’aplomb de celui qui ose parler du travail alors qu’il ignore tout du monde du travail, qui fait des 35 h un soi-disant désastre économique (comme avant lui la bourgeoisie quand elle refusait la fin du travail des enfants et toutes les avancées sociales du XX° siècle), les 35 heures que ce personnage hypocrite se garde bien de vouloir abroger

Car le candidat Sarkozy est bien celui qui en crachant sur l’héritage de 68 méprise les avancées des droits des femmes, les ramène dans leur rôle de mère au foyer comme Pétain avant lui, s’oppose à la création d’un service public de la petite enfance : tout cela est cohérent

Enfin, le candidat Sarkozy est bien celui d’une conception de la politique et de la démocratie autoritaire et archaique : personnalisation extrême et culte du chef, professionnalisation de la politique réservée à une élite, citoyens réduits à des supporters, confiscation du pouvoir par un parti dévoué à son chef, bref le contraire de la citoyenneté active qui est pourtant, combinée à la remise en cause des institutions de la V°république, la seule réponse sérieuse à la crise de la politique.

Dimanche prochain, il n’y a qu’une seule possibilité de faire barrage au candidat Sarkozy : c’est le vote pour Ségolène Royal, ce qui pour nous ne vaut cependant adhésion ni à son pacte ni au programme de son parti car ni l’un ni l’autre ne tournent complètement la page du neo-libéralisme.

Mais si nous voulons justement tourner cette page et ouvrir la voie d’une alternative à gauche, commençons par barrer la route à celui qui veut remplacer la société du lien social et du vivre ensemble par la loi de la jungle et la concurrence de tous contre tous

Si dès lundi nous nous retrouverons dans les mobilisations citoyennes et les mouvements sociaux indispensables, commençons dimanche par le vote pour Ségolène Royal, toutes et tous ensemble !

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5 mai 2007 6 05 /05 /mai /2007 18:18
Intervention de Jean-François TEALDI
au titre de grand reporter de l'Audiovisuel Public, responsable syndical

et membre du Conseil national de campagne de Marie-George Buffet (PCF)

 

Chers amis, chers camarades,

 


Je suis ici ce soir en tant que citoyen, en tant que syndicaliste national de campagne de Marie-George Buffet, et en tant que communiste.


Je suis ici en toute lucidité concernant le pacte présidentiel, qui, à notre sens, ne remet pas en cause le capitalisme et les fondements de l’Europe libérale, tel que l’auraient souhaité les communistes.

 

Mais si je suis ici ce soir, c’est que contrairement à certains camarades, je sais que les smicards, ceux qui ont du mal à boucler les fins de mois, les habitants des cités populaires, les chômeurs, ne peuvent pas se permettre d’attendre le « grand soir », qui a ma connaissance, n’est pas programmé pour le 7 mai.

 

Je suis ici parce que, de la génération de Mai 68, ce grand moment de mobilisation populaire et d’explosion des libertés, que Sarkozy veut « liquider une fois pour toute », comme il l’a dit à Bercy.

 

Je suis ici parce qu’après avoir battu depuis cette date les états UDF, RPR, je ne veux pas d’un Etat-UMP, qui contrôle déjà l’Assemblée, le Sénat, le Conseil Constitutionnel et le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel.

 

Je ne vous cacherais avoir été déçu par les propos d’hier soir.

Nous aurions aimé des engagements plus forts sur un SMIC à 1500 Euros, sur la construction de 600 milles logements sociaux indispensable ; sur l’inégalité des élus ne respectant pas la loi SRU ; sur le droit des immigrés ; sur le refus des expulsions locatives ; sur l’accroissement des droits syndicaux dans les Comités d’entreprises ; l’engagement d’initiatives pour une paix juste et durable au Proche Orient.

Ceci afin que la gauche pratique une vraie politique de gauche et ne désespère pas une fois de plus … Billancourt !

  

Ce qu’il ne supporte pas dans Mai 68, c’est 10 millions de grévistes qui occupent les entreprises, l’ORTF en grève, les AG dans les bahuts et dans les facs, Grenelle et l’augmentation de 30 % du Smic en quelques heures, la reconnaissance des sections syndicales d’entreprises.

Et après Mai 68, liquidera t-il aussi le Front Populaire, ses 40 heures et ses congés payés ?

Oui décidément Sarkozy est dangereux.

 

Je suis ici parce que je ne veux de la France de Sarkozy et du Medef. Cette société d’injustice sociale, de remise en cause de tous les acquis du monde du travail, de division entre bons Français et mauvais immigrés, de cette stigmatisation des banlieues. Cette France à genoux devant Bush sur la scène internationale.

 

 Si Sarkozy est élu, ce sera dès lundi encore plus dur pour ceux qui ne vivent que de leur travail. Sarkozy c’est le candidat de la mise en concurrence de tous contre tous. Sarkozy c’est le candidat de la casse de la protection sociale, des services publics. C’est le candidat de la précarisation et de la finance. Son seul mot d’ordre, c’est « travaillez plus, usez-vous plus et plus longtemps ».

 

Sarkozy c’est l’homme des lois liberticides ! C’est le Ministre des expulsions. Il restera dans l’histoire comme l’homme qui a banalisé, ce que la droite républicaine avait toujours refusé depuis la Libération, il a banalisé les idées d’extrême-droite. Il a étendu au plan national les passerelles entre la droite et l’extrême-droite établies depuis longtemps dans les Alpes-Maritimes, de Médecin à Peyrat.

 

Son bilan dans ce domaine ? Après cinq ans des gouvernements Raffarin - Villepin, où il était le numéro deux, seize des trente propositions de Le Pen sont appliquées tout ou en partie dans les textes législatifs ou réglementaires. Leur bilan ? C’est qu’aujourd’hui 26 % des Français sont d’accord avec les idées de Le Pen. Ils ont recyclé et blanchi le plus nauséabond de l’extrême-droite.

 

 

Oui Sarkozy c’est la France de la rupture dans ce qu’elle a de meilleur. Cette France de solidarité dont dans la Ville de Nice, nous savons ce que cela signifie depuis Garibaldi, puisque ici nous sommes tous des enfants d’immigrés.

Nul doute, comme il l’a dit récemment, qu’il se sentira diffamé, insulté, victime de mensonges, de procès staliniens et nous traitera peut-être de fascistes, comme il l’a fait à Clermont Ferrand.


Pourtant son bilan l’accuse. Depuis 5 ans, Sarkozy et l’UMP, c’est la casse du Code du Travail, le CNE, la retraite portée à 42 ans de cotisations, les radiations administratives de l'ANPE, le travail de nuit à 14 ans, les opérations coup de poings où les caméras sont convoquées le fossé creusé entre la police et les citoyens, la mise à feu des banlieues.

Un bilan accablant qui se double d’attaques contre la presse et la liberté d’expression.

 

A Bercy il a fustigé la grande héritière de Mai 68 qui est dans les médias et qui n’aime pas la République.

  • Menaces de virer la Direction d’une chaîne publique de l’audiovisuel pourtant peu critique à son égard ;
  • Eviction d’un patron de l’information d’un grand magazine, Paris Match appartenant à l’un de ses proches ;
  • Lettre à la direction du Monde, dirigé par son ami Minc, pour se plaindre du dessin de Plantu, faisant un parallèle avec le Pen ;   Menacé  par son successeur ; une première depuis les années 80 de Pasqua ;

 

  • Obtention du  retrait du site WEB d’une chaîne publique à propos d’un tabassage de jeunes des banlieues;
  • Mise à l’écart d’un journaliste du Figaro-Magazine passé aujourd’hui à Marianne parce qu’il n’était pas assez complaisant
  • Coups de téléphone au PDG de chaines de l’audiovisuel public pour s’assurer qu’un de ses soutiens fraîchement ralliés conserve sa chronique à la rentrée
  • Refus de débats contradictoires avant le 1er tour, refus de débattre avec Ségolène Royal et Bayrou en vue du second tour, osant même qualifier de « devoir de démocratie, de petite combine, de « bavasseries » peu conformes à l’esprit des institutions », le débat organisé avec courage par RMC et BFM, alors que le Service Public et Canal+ avaient renoncé.

Alors peu importe qu’il ait ou non fait pression sur la Presse Quotidienne Régionale. Ses amis Bouygues, Lagardère, Dassault et Arnaud sont là pour veiller au grain dans les médias qu’ils possèdent !

Glucksmann à Bercy, parle de Sarkozy comme de celui qui aurait rétabli les droits de l’homme !

Sarkozy n’a que le mot de liberté en bouche : libérer le travail, démocratie sociale, choix de travailler plus, choix du départ en retraite, liberté pour les universités ……

Mais comment 20% du monde ouvrier peut-il s’être laissé prendre à ces discours et voter Sarkozy ?


Lui qui déclarait, après que 200 000 salariés aient manifesté le 1er mai, avec pourtant le badge « Stop Sarko », le calendrier politique ne doit pas être bafoué par le calendrier syndical

 

S’il est élu dimanche, comme l’a rappelé Fillon dans les Échos : « Nous allons Faire évoluer les règles. Les syndicats ne doivent pas s’imaginer que le lendemain du scrutin, tout repartira comme avant, avec les méthodes d’avant. Ils devront épouser les évolutions de la société telles que cette élection les aura dessinées ».

Sarkozy a encore été plus clair : « Il faudra en finir avec la dictature des minorités, les erreurs et l’immobilisme des syndicalistes et arrêter de prendre les Français en otage ».

 

Fillon l’a annoncé, le Conseil des Ministres légifèrera avant les législatives, dès le mois de juin :

Contrat de travail unique, avec période d’essai de deux ans et licenciement sans motif et sans plan social. Sarkozy a affirmé : « Je ne transigerai pas sur le fait qu’on puisse licencier sans explication » ;

Suppression des dispenses de recherche d’emploi et radiation des droits après deux refus ;

Défiscalisation des heures supplémentaires, fin des 35 heures et creusement du trou de la sécurité sociale ;

T.V.A. sociale de 3 à 5 points ;

Franchise maladie évolutive, d’un montant identique pour tous, menaçant les plus modestes et le tiers-payant ;

 

Limitation du droit de grève, avec référendum au bout de 8 jours, service minimum, que même la très droitière patronne de la SNCF juge inutile ;

Possibilités de candidatures aux élections professionnelles de listes non-syndicales, ce que réclame depuis des lustres le Medef ;

Non remplacement d’un fonctionnaire sur deux ;

Ouverture du Financement des Universités aux entreprises !

Nouvelle Constitution Européenne sans demander l’avis des Français.

 

Comme le disait Bernard Thibault : « Ce que propose Sarkozy, c’est la négociation le revolver sur la tempe ».

 

Oui Sarkozy c’est le candidat des patrons : 9 620 ont voté pour lui ; Sarkozy c’est le candidat de ceux qui gagnent plus de 4 500 € par mois à 55 % ; ceux qui habitent Cimiez à 61 % ; St-Jean Cap Ferrat ou Beaulieu à 60 % !

 

Ce n’est pas le candidat de ceux qui souffrent !

 

Syndicaliste, je sais que pour nous, la négociation ne se déroule pas de la même manière si la gauche ou la droite gouverne.

 

 

 

Chers Camarades,

 

20 % des électeurs peuvent encore changer d’avis ;

29 % des chômeurs, 30 % des 18/24 ans, 20 % des 25/34 ans se sont décidés le jour même du vote au 1er tour.

 

Alora, Viva Nissa Rebela !

 

Il nous reste 48 heures pour battre Sarkozy, 48 heures pour non seulement élire une présidente, mais faire aussi le choix d’une société solidaire.

 

C’est pourquoi comme le disait Marie Georges Buffet dès 20 heures 15 le 22 avril : « J’appelle sans hésitation tous les communistes, toutes les Femmes et Hommes de gauche, tous les antilibéraux, tous les démocrates, à voter Ségolène Royal

 

 

 

 

                                                                                          Jean-François Tealdi
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5 mai 2007 6 05 /05 /mai /2007 08:52
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