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Mobilisation

16 avril 2006 7 16 /04 /avril /2006 23:10
Lettre ouverte de l'AFPS 06
au Président de la République

 
Ce document peut être librement reproduit, diffusé et envoyé sans modération.

Lettre ouverte au Président de la République Française

Copie au ministre des affaires étrangères,

Copie à la commission de Bruxelles,

Nice, Lundi 10 avril 2006

Monsieur le Président,

Les ministres des affaires étrangères européens viennent de confirmer la décision de la Commission européenne de suspendre toute aide à l’autorité palestinienne qu’elle soit communautaire ou bilatérale.

Cette décision sera lourde de conséquences. Elle vient compléter un dispositif israélo-américain qui pourrait conduire à l’effondrement de l’autorité palestinienne. L’arrêt de l’aide européenne arrive après celui de l’aide américaine et après plusieurs mois de rétention par Israël des taxes douanières dues à l’autorité palestinienne et après plusieurs jours de blocus de la bande de Gaza empêchant l’arrivée de l’aide alimentaire et médicale et faisant craindre une catastrophe humanitaire.

Cette décision ne peut être perçue que comme un chantage et une complicité avec l’occupation israélienne lorsqu’elle exige du peuple sous occupation de renoncer à son droit à la résistance contre l’occupant -droit inaliénable et légitime, reconnu en droit international- alors même que la majorité des mouvements palestiniens observent une trêve unilatérale depuis plus d’un an et alors même que l’occupation israélienne n’a cessé de commettre des crimes de guerre contre la population palestinienne.

S’agissant d’Israël, l’état occupant en Palestine, l’union européenne ne formule aucune exigence, concernant ses violations du droit international et du droit humanitaire, allant des exécutions extrajudiciaires, à la colonisation massive. Pourtant, dans les accords de coopération passés par l’UE il existe des règles de suspension de ces accords lorsque le pays concerné ne respecte pas les droits humains.

- Israël viole systématiquement et ouvertement les droits humains en Palestine, refuse d’appliquer la Quatrième Convention de Genève qui protège les populations sous occupation, et dont il est signataire,

- Israël bafoue la Cour Internationale de Justice de La Haye qui a déclaré, le 9 juillet 2004, l’illégalité du mur d’annexion,

- l’Assemblée Générale de l’ONU a approuvé les recommandations de la CIJ, votées unanimement par les 25 Etats de l’Union européenne,

et alors qu’une pression efficace de l’UE, en application du droit, sur l’Etat israélien aurait pu, depuis longtemps, faire avancer la paix dans cette région, à aucun moment l’UE n’a exigé de l’Etat d’Israël qu’il se conforme aux règles du droit international, ni exercé la moindre sanction.

En fait, elle exige du Hamas ce qu’elle se refuse à exiger d’Israël, pourtant partie occupante, en l’occurrence, la reconnaissance de l’Etat d’Israël, le respect des accords signés et l’arrêt de la violence.

L’Association France- Palestine Solidarité 06

- Dénonce cette politique de punition collective inique qui inverse la responsabilité entre l’occupant et l’occupé.

- Met en garde contre la catastrophe humanitaire qui ne peut qu’en découler, et contre les risques de violence qui peuvent en résulter dans une population épuisée, acculée au désespoir.

- En appelle au sens politique et de justice des responsables politiques européens.

- En appelle au gouvernement français qui s’est longtemps honoré d’être un partenaire pour la paix, un garant du droit et un ami du peuple palestinien.

- Exige que le droit international soit enfin appliqué en Palestine et en Israël.

- Exige que l’UE, respectant ses engagements, poursuive l’aide économique qui permet au peuple palestinien de survivre.


Safwan Qasem

Président de l'Association France-Palestine Solidarité 06






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16 avril 2006 7 16 /04 /avril /2006 19:00


Appel du réseau "Education Sans Frontières"

Pétition nationale :
NOUS LES PRENONS
SOUS NOTRE PROTECTION !

Le 30 juin 2006, le sursis accordé aux élèves sans papiers et à leurs parents tombera. Des milliers d’enfants, de jeunes et leurs familles risquent l’expulsion en masse, verront leur avenir et leur vie même anéantis. Nous ne laisserons pas commettre ces infamies en notre nom. Chacun avec les moyens qui sont les nôtres, nous leur apporterons notre soutien, notre parrainage, notre protection. S’ils nous demandent asile, nous ne leur fermerons pas notre porte, nous les hébergerons et les nourrirons ; nous ne les dénoncerons pas à la police.

(signatures)

Pour des milliers d’enfants et de jeunes majeurs, le 30 juin 2006 ne marquera pas le début des vacances d’été, mais bien le commencement d’un calvaire. En effet, à cette date, le sursis que M. Sarkozy avait dû accorder aux jeunes majeurs sans papiers scolarisés et aux parents d’enfants scolarisés tombera. Suspendues parce que les mobilisations d’écoles et de lycées se multipliaient, les expulsions reprendront.

Ainsi, en guise de vacances, des milliers de jeunes et d’enfants joueront aux fugitifs, en vrai, avec ou sans leurs parents, guettant les bruits de pas à l’heure du laitier, tremblant à la vue d’un uniforme et vivant dans la hantise de perdre à jamais leur école, leurs enseignants, leurs copains. S’ils sont arrêtés, le grand jeu de leur été sera un petit rôle dans un film policier sordide : l’interpellation, seul ou en famille, les parents rudoyés, 48 heures de garde à vue dans une cellule de commissariat puis deux ou quatre semaines en rétention, crasse, bruit, violence et promiscuité assurés, et, pour finir, un aller-simple vers un pays qu’ils ne connaissent pas ou plus, dont certains ne parlent pas (ou plus) la langue, papa-maman menottés, entravés comme des bêtes et attachés à leurs sièges.

A l’arrivée, ce sera pour la plupart l’extrême misère : pas de logement ou le bidonville, pas de travail et pas d’espoir d’en trouver. Des persécutions, parfois les plus atroces, contre ceux que la France a débouté du droit d’asile. Ils paieront pour les raisons pour lesquelles ils avaient fui et certains pour avoir dénoncé leurs tortionnaires à l’étranger. Pour les enfants, pas d’école, dans des pays où la scolarisation est un luxe. C’est ce gâchis qui se cache derrière les chiffres records d’expulsions annoncés avec satisfaction par le ministre de l’Intérieur : des milliers de vies propulsées dans l’indigence et parfois achevées sous la torture !

Nous ne laisserons pas détruire la vie de ces enfants, de ces adolescents et de leurs parents. Ils sont nos élèves, les copains de nos élèves ou de nos enfants. Ils ont commencé d’étudier dans ce pays, ils en parlent la langue, ils ont les mêmes joies et, hélas, des soucis bien plus grands que les camarades de leur âge. S’ils décident (ou, pour les plus jeunes, si leurs parents décident) d’échapper à une expulsion honteuse, nous les y aiderons comme nous avons aidé Rachel et Jonathan à Sens, Samuel à Pau, Ming et Wei-Ying à Evreux. Nous sommes solidaires de ceux qui les accueilleraient. S’ils demandent asile, nous ne fermerons pas notre porte.

Cela contrevient aux lois en vigueur. Mais l’enseignement que nous avons à dispenser à nos élèves ou l’éducation que nous devons à nos enfants ne peut pas être l’exemple de la soumission à un ordre injuste. Chacun a en mémoire les épisodes où face à des persécutions insupportables, chacun a dû faire des choix. Et où ne pas choisir était choisir de laisser faire. Et pas seulement dans les périodes de dictature. Rosa Parks, emprisonnée à Atlanta en 1951 pour avoir enfreint les lois ségrégationnistes aurait-elle dû se soumettre au prétexte que ces lois avaient été « démocratiquement » prises ? Le général Paris de la Bollardière, mis aux arrêts pour avoir dénoncé les tortures de l’armée française en Algérie, aurait-il dû se taire parce que la France était une démocratie ?

Nous ne laisserons pas se commettre des infamies en notre nom.

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15 avril 2006 6 15 /04 /avril /2006 17:23

Le maire de la Trinité s'est emparé du 20e anniversaire de l'accident de Tchernobyl pour se livrer à une charge anticommuniste et antisoviétique dans le bulletin municipal. Il y dénonce les effets d'un système opaque et antidémocratique à la racine d'une catastrophe sans précédent. Il aurait été plus convainquant s'il avait abordé le volet français de la catastrophe et l'attitude de ses amis politiques au pouvoir lors de l'accident. En effet, à l'époque, le premier ministre se nommait Jacques Chirac, son porte-parole était A. Juppé, le ministre de l'environnement, A. Carignon. En lisant la chronologie des évènements, on s'apercevra que sur la question du nucléaire l'opacité, le mensonge et le cynisme de l'état RPR valent bien ceux du système soviétique. Avec une nuance de taille, le premier dirige toujours la France, tandis que second s'est effondré depuis 17 ans. 

Il est désormais clairement établi que les autorités françaises ont sciemment dissimulé à la population l'ampleur véritable de la contamination radioactive en publiant des chiffres qui étaient de 100 à 1000 fois inférieurs à la réalité. Alors que tous les pays voisins prenaient des mesures de sauvegarde limitant la consommation de certains produits notamment de lait, le gouvernement français refusait de le faire. Pire, il exigeait de l'Europe un assouplissement des conditions de contrôle sanitaire. Il refusait également toute forme de distribution d'iode destinée à empêcher la fixation de l'iode radioactif dans les organismes humains notamment dans la thyroïde.

Cette attitude incompréhensible s'éclaire, quand on connaît le poids des lobbies nucléaire et agricole en France. Le lobby nucléaire ne voulait à aucun prix la remise en cause du programme de construction de centrales, tandis que la FNSEA fidèle soutien électoral de la droite craignait de ne pouvoir écouler ses stocks de produits agricoles. La santé publique passait après les intérêts privés.

Depuis, 400 victimes d'un cancer de la thyroïde se sont portées parties civiles et un juge d'instruction a été chargé du dossier.


Le nuage de Tchernobyl

sur la France

Document réalisé par le Réseau "Sortir du nucléaire"

  • 1956 : création du SCPRI (Service central de protection contre les rayons ionisants) dont la direction est attribuée au Pr Pierre Pellerin

  • Samedi 26 avril 1986 : explosion du réacteur n°4 de la centrale nucléaire de Tchernobyl (Ukraine)

  • Mardi 29 avril 1986 : le nuage radioactif de Tchernobyl arrive en France

  • Mercredi 30 avril 1986 : le Pr Pellerin, toujours à la tête du SCPRI (30 ans plus tard !), prétend qu' "aucune élévation significative de la radioactivité n'a été constatée"

  • Jeudi 1er mai 1986 : pratiquement toute la France est touchée par le nuage radioactif. Toutes les installations nucléaires détectent une importante radioactivité et en informent le SCPRI.

  • Vendredi 2 mai 1986 : le Pr Pellerin, directeur du SCPRI, diffuse à de nombreux destinataires un communiqué qui affirme que "les prises préventives d'iode ne sont ni justifiées, ni opportunes" et qu' "Il faudrait imaginer des élévation dix mille ou cent mille fois plus importantes pour que commencent à se poser des problèmes significatifs d'hygiène publique".

  • Vendredi 2 mai 1986 : différentes mesures, en particulier concernant l'alimentation, sont prises dans de nombreux pays européens (Pologne, Danemark, Norvège, Finlande, Suède, Royaume-Uni, Pays-Bas, Allemagne, Autriche, Italie, Grèce etc.). L'Italie met aussi en place un contrôle de contamination à ses frontières, dans le but évident de refouler les produits contaminés venant de France où aucune mesure n'a été décidée.

  • Dimanche 4 mai 1986 : la France saisit la Commission européenne, estimant que "les mesures italiennes constituent des entraves non justifiées aux échanges".

  • Lundi 5 mai 1986 : alors que la Commission européenne envisage des mesures sanitaires, la France exige un vote "à l'unanimité" et empêche toute décision contraignante. La population n'est bien sûr pas informée de ces tractations en coulisse.

  • Mardi 6 mai 1986 : le ministère français de l'Agriculture diffuse un communiqué "historique" : "Le territoire français, en raison de son éloignement, a été totalement épargné par les retombées de radionucléides consécutives à l'accident de la centrale de Tchernobyl"

  • Jeudi 8 mai 1986 : note confidentielle du ministère des affaires étrangères pour Matignon, expliquant que la France a "obtenu un adoucissement des mesures de contrôle" envisagées par Bruxelles et "surtout que les contrôles de radiation soient faits dans les pays exportateurs et non dans les pays importateurs"

  • Samedi 10 mai 1986 : au Journal télévisé de TF1, le Pr Pellerin finit par avouer que les mesures de radioactivité étaient anormales dès le 30 avril. Mais il continue de prétendre qu’aucune décision particulière n’était nécessaire.

  • Jeudi 15 mai 1986 : fondation de la Criirad (Commission de Recherche et d’Information Indépendantes sur la Radioactivité) par des citoyens qui dénoncent à juste titre l'absence de contrôles indépendants

  • Vendredi 16 mai 1986 : réunion de crise au ministère de l'Intérieur. La présence de plus de 10 000 becquerels par litre dans du lait de brebis en Corse n'entraîne aucune décision du gouvernement alors que la réglementation européenne préconisait de retirer de la consommation tout produit alimentaire contenant plus de 500 bq/l. Un documents est annoté à la main : "Nous avons des chiffres qui ne peuvent être diffusés". Ce document sera saisi par la justice lors d'une perquisition en 2001.

  • Vendredi 16 mai 1986 : le ministère de la santé diffuse un invraisemblable communiqué : "La santé publique n'est aucunement menacée par les conséquences de l'accident de Tchernobyl. Les activités courantes peuvent donc être poursuivies sans précautions particulières, notamment l'alimentation et les activités de plein air."

  • Dimanche 18 mai 1986 : Alain Carignon, ministre de l'environnement, déclare que le gouvernement a "commis l'erreur de croire que, parce qu'il n'y avait pas de danger, il n'était pas nécessaire d'informer fortement les Françaises et les Français".

  • Lundi 16 février 1987 : lors d'une réunion à Bruxelles des ministres des affaires étrangères de l'Union européenne, la France refuse que soit prorogé le règlement européen sur la radioactivité maximale des aliments acceptable en cas d'accident nucléaire, adopté en toute urgence après Tchernobyl.

  • 19 juillet 1994 : le SCPRI change de nom et devient l'Office de protection contre les rayonnements ionisants (OPRI). Le SCPRI aura été dirigé jusqu'au bout par le Pr Pellerin, malgré les mensonges de ce dernier concernant le passage du nuage de Tchernobyl sur la France.

  • 17 février 1999 : création de l'Association française des malades de la thyroïde (AFMT)

  • 1er mars 2001 : l'AFMT, la CRIIRAD et 51 malades de la thyroïde déposent une plainte contre X, estimant que la gestion des retombées radioactives de Tchernobyl par les autorités françaises était à l’origine d’un surcroît de pathologies, en particulier de cancers de la thyroïde.

  • Novembre 2001 : perquisitions menées par Mme la Juge Bertella-Geffroy dans différents ministères et organismes chargés du risque nucléaire.

  • 13 février 2002 : la fusion de l'OPRI avec l'IPSN (Institut de protection et de sûreté nucléaire) donne naissance à l'IRSN (Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire)

  • 24 février 2002 : la Criirad et le géologue André Paris publient un atlas qui révèle de façon détaillée la contamination du territoire français par le nuage de Tchernobyl et, preuves à l'appui, accusent les autorités françaises d'avoir caché la vérité à la population.

  • 26 février 2002 : sous pression, le gouvernement crée un groupe de travail sur les conséquences de la catastrophe de Tchernobyl sur le territoire français, mais en confie la présidence au Pr André Aurengo. Ce dernier, chef du service de médecine nucléaire de la Pitié-Salpétrière, est par ailleurs… membre du Conseil d’administration d’EDF et infatigable promoteur de l’industrie nucléaire !

  • 27 février 2002 : le Réseau "Sortir du nucléaire" publie le telex du 2 mai 1986 envoyé par le Pr Pellerin à de nombreux destinataires (en l'occurrence au service central de médecine nucléaire de Nancy). Il y est écrit que "les prises préventives d'iode ne sont ni justifiées, ni opportunes" et qu' "Il faudrait imaginer des élévations dix mille ou cent mille fois plus importantes pour que commencent à se poser des problèmes significatifs d'hygiène publique".

  • 28 février 2002 : la juge d’instruction Marie-Odile Bertella-Geffroy demande une expertise comparative entre les mesures de radioactivité effectuées par les autorités françaises en 1986 et les chiffres publiés.

  • 1er mars 2002 : le Réseau "Sortir du nucléaire" dénonce par communiqué l'attribution par l’Etat de la présidence du "Groupe de travail sur les conséquences de la catastrophe de Tchernobyl sur le territoire français" au Pr André Aurengo, et révèle que celui-ci a produit en 2000 un rapport "Energie nucléaire et santé" dans lequel est écrit : " l'énergie nucléaire apparaît bien comme un des modes de production de l'électricité les moins polluants et ayant le moins d'inconvénients pour la santé ". Ouvertement pronucléaire,
    le Pr. Aurengo est juge et partie, ses conclusions sont donc inacceptables.

 

  • 25 avril 2002 : l'AFMT et la CRIIRAD accompagnent 200 nouveaux plaignants, ce qui porte le nombre de plaintes à 400

 

  • 24 avril 2003 : l'IRSN publie une nouvelle carte de la contamination de la France par le nuage de Tchernobyl. Il s'agit d'un évènement pare que, pour la première fois, un service d'Etat publie une carte très proche de celle publiée par la Criirad.

 

  • 4 mai 2003 : le professeur André Aurengo écrit aux ministres de la Santé et de l’Ecologie pour protester contre l'IRSN ! Il se déclare "consterné que de tels résultats, méthodologiquement aussi contestables et très probablement faux, aient pu être diffusés sans aucune validation scientifique... " C'est clairement une demande de censure et de mise sous tutelle de l'IRSN

  • Septembre 2004 : dans la Revue Générale Nucléaire, Francis Sorin, dirigeant de la Société française d'énergie nucléaire, rend hommage à "La rigueur et l'honnêteté dont a fait preuve le professeur Pellerin dans l'exercice de ses responsabilités"

  • Vendredi 25 mars 2005 : la juge d'instruction Marie-Odile Bertella-Geffroy communique aux parties civiles le rapport qui vient de lui être remis par deux experts, Paul Genty et Gilbert Mouthon. Les conclusions sont accablantes pour le gouvernement français de l'époque (le 1er ministre était Jacques Chirac ; le porte-parole du gouvernement était Alain Juppé) et pour le SCPRI. Il n'y a pas eu "erreur" de la part de ces autorités, mais bien un mensonge délibéré.

  • Mercredi 13 avril 2005 : la Criirad demande la mise en examen du Pr Pellerin

  • Samedi 23 avril 2005 : à Nantes, le Réseau "Sortir du nucléaire" rassemble 10 000 personnes pour une fresque humaine écrivant (vu du ciel) : "Le nucléaire tue l'avenir, sortons-en"

  • 15 et 16 avril 2006 : à quelques jours des 20 ans de Tchernobyl, le Réseau "Sortir du nucléaire" organise un rassemblement géant à proximité de Flamanville (Manche), site où le pouvoir français veut construire un réacteur nucléaire (l'EPR)

Pour en savoir plus: les sites du réseau "Sortir du nucléaire" <http://www.sortirdunucleaire.org/ > et celui de la CRIIRAD <http://www.criirad.com/>
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10 avril 2006 1 10 /04 /avril /2006 22:04

C'EST LA RUE QUI GOUVERNE !


Les Alternatifs saluent la victoire du mouvement social que constitue le retrait du CPE.

Etudiants, lycéens, chômeurs, précaires et salariés, l'action collective a payé ! Elle redonne de l'espoir à toutes celles et ceux qui ne se satisfont pas de la fatalité libérale et de l'exploitation capitaliste.

Comme en 2003 avec le mouvement pour les retraites, comme en 2005 face au mouvement lycéen, le gouvernement et le parlement ont pu très légalement, mais pas légitimement, faire la sourde oreille pendant des mois face à une contestation massive de leurs orientations. Après avoir perdu toutes les élections intermédiaires et un référendum capital, ils osaient encore parler de respect du vote et des institutions !
La démocratie par délégation montre de plus en plus ses limites. La rue ne s'y est pas trompée et a montré une formidable énergie face aux Cassandre médiatiques et politiques.

C'est donc une belle victoire ! Cependant le reste de la loi sur l'égalité des chances s'applique. Il est possible maintenant d'avoir des apprentis de 14 ans, de les faire travailler de nuit à 15 ans, et de suspendre les allocations familiales en cas d'incartade. Et les entrepreneurs opportunistes profiter des nouvelles « zones franches urbaines » aux frais de la collectivité.

On peut toujours proposer à celles et ceux qui ont lutté courageusement contre le CPE un ... Contrat nouvelle embauche (CNE) !

N'oublions pas non plus les attaques contre les droits des étrangers, qui sont profondément remis en cause avec le projet de loi CESEDA.

Contre la précarité, et les discriminations de nouvelles solidarités sont à mettre en place. De nouvelles batailles et de nouvelles victoires sont devant nous.


Personne ne le regrettera

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8 avril 2006 6 08 /04 /avril /2006 21:00

Uni(e)s contre une immigration jetable

Nous refusons le projet de loi CESEDA que prépare le gouvernement sur l’immigration !

La nouvelle réforme du Code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile (CESEDA) conduit à une négation radicale des droits fondamentaux de la personne. Elle restreint encore plus radicalement le droit au séjour pour les familles, les conjoints, les enfants, de toutes celles et ceux qui construisent leur vie en France. Elle entérine la quasi-disparition de cet outil d’« intégration » qu’était la carte de résident. Elle s’attaque au séjour des malades étrangers.

Si ce projet est adopté, il ne fera pas bon s’aimer entre Français-e-s et étranger-e-s, vouloir vivre avec sa famille ou avoir des enfants. Pour ceux-là, la multiplication sans fin des conditions rendra l’espoir de la régularisation bien vain.

Le projet s’inscrit délibérément dans une perspective utilitariste. Le gouvernement affiche sa volonté d’aller piller les capacités et talents dans le monde. Ne sera « acceptable » que l’étranger perçu comme rentable pour l’économie française. Quant aux autres, ni leur situation personnelle, ni leur situation familiale ne leur conféreront désormais des droits, au point que les régularisations deviendront quasiment impossibles. Ce projet crée une nouvelle catégorie de travailleurs étrangers dont la durée du séjour est limitée au bon vouloir de leur patron. De plus, la suppression du droit à la délivrance d’un titre de séjour, pour les étrangers présents depuis au moins dix ans en France, les condamne à l’irrégularité perpétuelle. Le projet sélectionnera également beaucoup plus l’entrée des étudiants étrangers.

Quant aux étrangers en situation régulière, le droit de vivre en famille devient un exploit : le gouvernement prévoit de durcir les conditions du regroupement familial (ressources, logement, avis du maire sur l’« intégration » de la famille). Il jette la suspicion sur les pères étrangers d’enfants français, qui devront justifier de leur paternité.

A lire le nouveau projet gouvernemental sur l’immigration, pour espérer obtenir et conserver leur titre de séjour les étrangers devront cumulativement être « bien intégrés », bien vus par le maire de leur commune, en bonne entente avec leur conjoint, appréciés par leur patron, disposant d’un bon salaire et d’un grand logement.

Sachant qu’une réforme du droit d’asile devrait largement réduire les conditions d’octroi du statut de réfugié, c’est l’ensemble des droits des étrangers qui est en danger. Il est de la responsabilité de chacun d’entre nous de réagir. En stigmatisant les étrangers, le gouvernement tente de nous opposer les uns aux autres et il brade les libertés fondamentales.

Nous appelons donc à nous mobiliser contre la réforme CESEDA qui, si elle était adoptée, ferait des étrangers en France, réguliers ou irréguliers, une population de seconde zone, privée de droits, précarisée et livrée pieds et poings liés à l’arbitraire du patronat, de l’administration et du pouvoir.

Pour signer cette pétition...
Cliquer ce lien: http://www.contreimmigrationjetable.org/

Plusieurs dizaines d'associations et d'organisations, politiques, syndicales ou autres ont déjà signé cette pétition:
la liste est consultable sur le site

Dans les Alpes-Maritimes,premiers signataires : ADN, les Altematifs, les Amis de Ia Démocratie, CIMADE, COVIAM, LCR, LDH, MJS, MRAP, PCF, SDEN-CGT, SOS-RACISME

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7 avril 2006 5 07 /04 /avril /2006 23:28
NON A UNE IMMIGRATION
JETABLE !
Les conséquences du projet CESEDA de réforme du droit au séjour des étrangers et du droit d'asile:
  • La suppression de l'article 313-11-3, ouvrant droit au séjour après 10 ans de présence continue en France, ne respecte pas la Convention Européenne des Droits de l'Homme.
  • La quasi-disparition de la carte de résident de 10 ans crée une nouvelle précarité et condamne des populations à l'irrégularité perpétuelle.
  • Cherche-t-on à rendre impossibles les mariages mixtes? Pourtant l'amour ne connaît pas de frontières !
  • Un père étranger d'un enfant dont la mère est française devra se plier à un test de paternité! On jette la suspicion sur toute personne, simplement parce qu'elle est étrangère.
  • Au delà du côté choquant des termes « immigration choisie » (par qui ?) ou « subie » (par qui ?) ces mesures portent en elles un véritable pillage des cerveaux des pays du sud...

ATTENTION !
Les atteintes aux libertés ne s'arrêtent pas aux seuls étrangers : le Ministre de
l'Intérieur SARKOZY a aussi pour projet de ficher les enfants dès l'âge de 3 ans.

UNE POLITIQUE FONDEE SUR LA REPRESSION EST UNE POLITIQUE AVEUGLE ET DANGEREUSE POUR LA DEMOCRATIE ! NOUS REVENDIQUONS QUE LA POLITIQUE SE FONDE SUR LES VALEURS DE TOLERANCE, DE RESPECT, DE PARTAGE ET DE DIGNITE !
 
 
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7 avril 2006 5 07 /04 /avril /2006 11:22

INCINERATION,

DANGER !


Au conseil municipal de Nice du 16 décembre 2005, Bruno DELLA SUDDA, conseiller municipal Alternatif, était intervenu lors de la délibération de la mise aux normes de l'usine d'incinération de l'Ariane et en révélant l'analyse d'un laboratoire indépendant sur les olives des jardins de l'Abadie. Cette mise aux normes européennes était obligatoire et indispensable pour limiter les pollutions créées par l'usine. Mais les énormes sommes d'argent dépensées pour cela ne doivent pas nous faire oublier l'essentiel : l'incinération reste une technologie dépassée, très dangereuse pour la santé (rejet de dioxines et furanes - cancérigènes - et de métaux lourds). Cette mise aux normes ne doit pas faire oublier le but : la fermeture de l'usine à l'horizon 2018, comme le prévoit le Plan Départemental d'Elimination des Déchets Ménagers (PDEDM) et comme l'a confirmé le conseil général (qui a en charge le suivi de ce plan) et son remplacement par le tri sélectif, économe et écologique, sans danger pour la santé publique.

Quant aux olives de l'Abadie, elles contiennent des traces de dioxine, légèrement inférieures au seuil autorisé ... mais à peine ! Réunie en urgence par le préfet le 6 janvier dernier, la Commision Locale d'Information et de Surveillance (CLIS) a décidé d'accélérer la mise en route d'une étude épidémiologique sur la santé de la population. Il était temps !

Cependant, aucune analyse n'a jamais été effectuée du côté de la Trinité pour mesurer l'impact de l'usine d'incinération sur l'environnement et la population.

La vigilance des citoyens et des associations s'impose:

  • dans la vallée du Paillon, les patrons des cimenteries vont être autorisés à brûler des déchets soit comme combustible de substitution, soit comme "ingrédient", matière à incorporer dans le ciment: 25 000 tonnes pour Lafarge, 105 000 tonnes pour Vicat !

  • tout près de la Trinité, le "projet de contournement autoroutier de Nice" prévoit à la sortie Nice-Est de nouveaux échangeurs et de nouvelles bretelles d'autoroutes qui vont occasionner des pollutions supplémentaires...

Répétons-le une nouvelle fois : l'environnement et la santé publique ne doivent pas être sacrifiés pour les profits des patrons du bâtiment, des cimenteries ou de l'usine d'incinération !

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7 avril 2006 5 07 /04 /avril /2006 10:30

Succès de l'initiative organisée par le Collectif Citoyen à La Trinité


CAFE-DEBAT contre l'AGCS 


Une quarantaine de personnes étaient présentes au débat animé par le Collectif 06 pour la sauvegarde des services publics et contre l’A.G.C.S.

Les animateurs-trice ont présenté un diaporama sur l'Accord Général sur le Commerce des Services, un accord international méconnu de la majorité des citoyens et pourtant lourd de conséquences pour l’avenir de notre société.

Sans faire de catastrophisme, tous les présents ont pu mesurer l’ampleur des dégâts commencés et à venir et sont restés stupéfaits de l'enjeu: la destruction des services publics et l'abandon

Il est important de prendre connaissance de ce qui se prépare à notre insu.

Les participants ont décidé de mettre une pétition en œuvre pour demander au conseil municipal de La Trinité de déclarer notre commune hors A.G.C.S.

En effet, 13 communes de notre département, communes de gauche mais aussi la commune de Beausoleil, ont pris cette importante décision, comme de nombreuses collectivités telles que Paris, Bobigny, 19 régions, dont la région PACA.

CA.

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4 avril 2006 2 04 /04 /avril /2006 23:03





LAME de FOND et
CRISE de REGIME 

 

Nous vivons une lame de fond analogue à mai 68 et décembre 95 et plus profonde que juin 2003.  La jonction  s’est faite entre les salariés, salariées et la jeunesse scolarisée, la participation du privé va grandissant, des grèves accompagnent chaque journée de manifestations.

Ce n’est pas seulement le CPE qui est rejeté, ce sont aussi toutes les formes de précarité imposées depuis les années 80 au monde du travail, et plus largement l’ultra-libéralisme, qui fait de la société une jungle où règne la loi du plus fort. Privatisations des services publics, attaques contre les retraites par répartition, contre l’assurance sociale, contre l’indemnisation du chômage, multiplication des contrats de travail à durée déterminée, licenciements, visent à détruire tous les acquis du monde du travail au profit des actionnaires institutionnels, fonds de pension et fonds de placement.

L’unité et l’auto-organisation sont les deux caractéristiques du mouvement.

Tous les syndicats sont dans l’action ; les organisations de la jeunesse sont au coude à coude. L’auto-organisation progresse au fur et à mesure que le mouvement s’approfondit ; c’est là où elle est la plus avancée que le mouvement est le plus puissant.

C’est dans la généralisation de l’auto-organisation, appuyée sur une unité maintenue, que peut résider la clé du succès.

Sans rien enlever aux responsabilités des syndicats, des Assemblées générales de grévistes, de salariés et salariées participant aux manifestations, permettront une conduite démocratique du mouvement. C’est dans cette perspective que se pose la question de la grève générale. Elle ne peut ni se décréter au sommet ni surgir spontanément. Elle doit être débattue, décidée et construite par les salariés et salariées eux-mêmes.


Nous ne sommes pas seuls


L’Europe voit de multiples protestations contre la politique ultra-libérale de la Commission de Bruxelles et des gouvernements européens : la CES (Confédération européenne des syndicats) s'oppose au CPE ; la grève en Grande-Bretagne pour les retraites est la plus importante depuis 1926 ; en Allemagne l’action se développe pour la défense des services publics.

La jeunesse est une des premières victimes de l’ultra-libéralisme. Elle n’est pas la seule.

La révolte des banlieues fin 2005 avait témoigné de la souffrance des jeunes des milieux populaires, sans parvenir à élaborer des revendications politiques. Pour les femmes, qui fournissent déjà le gros contingent des mi-temps contraints et des retraites les plus basses, la précarité va s’aggraver.  Avec le  projet de loi modifiant le CESEDA, les étrangers verront les conditions d’accès à la carte de séjour encore plus difficiles à remplir ; ainsi vont se multiplier les sans-papiers qui pour survivre devront travailler dans des conditions qui s’apparentent à des délocalisations sur place, source de surprofits pour le patronat.

Quelle est aujourd’hui la légitimité du gouvernement et de la majorité de l’Assemblée nationale ? Ils n’ont derrière eux que le MEDEF. Chaque fois qu’ils sont désavoués (régionales, référendum sur le TCE) ou aux prises avec une contestation généralisée (juin 2003, révoltes des banlieues), ils se lancent dans une fuite en avant provocatrice, accentuant tous les éléments de leur politique contestée. La Constitution de la 5e République, qui permet de gouverner contre la majorité des citoyennes et citoyens, doit être abrogée ! Nous vivons une crime de régime dangereuse pour la démocratie. Il faut rénover la démocratie représentative et développer à tous les niveaux la démocratie participative.

 

De qui se moque le Président de la République ?


Avec un parfait mépris pour les salariés, les jeunes et leurs organisations,  il décide de promulguer la loi instituant le CPE, qui sera d’application immédiate, tout en promettant une nouvelle mouture qui ne sera rien d’autre qu’une nouvelle forme de précarité imposée aux jeunes.

Le mouvement doit se poursuivre jusqu’au retrait du CPE, la négociation avec les organisations syndicales et un nouveau débat au Parlement.


La question est plus que jamais

celle de la traduction politique

des mouvements sociaux. 

Il ne servirait à rien de remplacer l’ultra-libéralisme d’aujourd’hui par un social-libéralisme qui n’en différerait que par quelques mesures humanitaires. Les Alternatifs, partie prenante du mouvement en cours, militent avec l’ensemble de la gauche pour s’opposer à la politique du MEDEF et du gouvernement. En même temps, ils travaillent pour que la gauche critique qui a fait campagne avec succès pour un non de gauche au traité constitutionnel européen, élabore avec les citoyennes et citoyens, les associations, un programme opposé à l’ultra-libéralisme, défendant les services publics, la Sécurité sociale, les retraites par répartition, visant à faire disparaître le chômage, développant la démocratie participative.

Non au  CPE !

Non au chômage et à la précarité !

Dans nos luttes et dans les élections

construisons l’alternative !  

 

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