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Mobilisation

15 juin 2006 4 15 /06 /juin /2006 21:24
communiqué de presse "D'abord le projet"
Les ALTERNATIFS
solidarités - écologie - féminisme - autogestion
Fédération des Alpes-Maritimes
 
D'ABORD LE PROJET ET L'EQUIPE... ENSUITE LES CANDIDATURES !

 
    " Partie prenante de la campagne victorieuse du non de gauche en 2005 et des collectifs du 29 mai, les Alternatifs sont pleinemant engagés dans la dynamique de rassemblement autour de l'appel "pour un rassemblement antilibéral de gauche et des candidatures unitaires" aux législatives et à la présidentielle en 2007 et ils participent activement à la mise en place des collectifs locaux d'initiative unitaires et populaires.

    L'enjeu essentiel du prochain scrutin présidentiel sera de mettre en avant un projet alternatif en rupture avec les politiques libérales, mais aussi la critique radicale des institutions anti-démocratiques de la Ve République.

    L'élaboration de ce projet et la mise sur pied d'une équipe pluraliste pour le porter doivent être la priorité du rassemblement. Considérer aujourd'hui le nom du-de la candidat-e comme non essentiel est un choix politique : celui d'une autre pratique politique critique, en actes, des institutions de la Ve République.

    Enfin, les Alternatifs saluent les déclarations de José Bové, venant après d'autres, comme celles de Marie-George Buffet : il est positif que plusieurs noms représentatifs du rassemblement apparaissent, et meilleur encore que parmi ces noms figure une personnalité altermondialiste capable de fédérer le rassemblement de toute la gauche antilibérale. "

 
pour la coordination départementale des Alternatifs
Bruno Della Sudda, porte-parole départemental
Nice, le 15 juin 2006
 
 
                                                                   
Les Alternatifs
B.P. 2016 - 06101 NICE cedex 2

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14 juin 2006 3 14 /06 /juin /2006 23:08

Présidentielle 2007.
José Bové :
"Pourquoi j'y vais"


Dans un entretien accordé à Libération, le leader paysan José Bové explique pourquoi il se considère comme le mieux placé pour mener la campagne présidentielle de 2007 au nom de la gauche de la gauche.

Vous êtes donc candidat à l'Elysée ?

Je suis candidat à rassembler, à la gauche du PS, une gauche antilibérale, écologique, antiproductiviste et altermondialiste. Et je suis prêt à assumer la responsabilité d'aller à l'Elysée. Mais je m'inscris dans une démarche collective. Elle fait suite à la dynamique créée par la campagne qui a amené au vote du 29 mai 2005. Il est clair que la candidature socialiste émerge de la droite du PS et ouvre un espace pour une candidature antilibérale à la gauche du PS.

Pourquoi estimez-vous être mieux placé qu'Olivier Besancenot ou Marie-George Buffet pour porter cette candidature ?

Aujourd'hui, dans le cadre d'un front large, il y a des partis politiques, des associations, des mouvements, des syndicalistes. Ces gens-là, y compris une majorité de l'électorat vert, sont prêts à enclencher cette dynamique. A l'intérieur de ce groupe, il existe une rivalité entre le PCF et la LCR. Chacun pense qu'il est le mieux placé pour prendre le leadership. Mais aucun des chefs d'une de ces deux organisations n'est en capacité de rassembler tout l'éventail de ce front. Pour dépasser cette rivalité, je suis prêt à être candidat. Si cette décision est collective et portée par tous, j'irai jusqu'au bout.

La dynamique autour de Ségolène Royal renforce-t-elle votre détermination ?

Avec Ségolène Royal, c'est une droite du PS qui est représentée. On est clairement dans l'accompagnement du modèle économique libéral.

Quel sont les axes de votre programme ?

A partir du travail accompli dans le cadre des collectifs du 29 mai, avec les organisations syndicales, les mouvements sociaux, on veut rassembler l'ensemble des préoccupations des citoyens en matière de sécurité de l'emploi, de lutte contre la flexibilité, de garantie de minima sociaux. Il faut légiférer pour taxer les entreprises qui délocalisent ou qui engrangent de forts bénéfices en licenciant leurs salariés.

Comment lutter contre le chômage de masse ?

Si on prend le domaine de l'énergie et la problématique du renchérissement du pétrole, l'exemple allemand démontre que la création d'emplois passe par les énergies alternatives, les économies d'énergie. Les chantiers d'amélioration de l'habitat sont créateurs de milliers d'emplois pérennes, comme les projets alternatifs à l'EPR. Aujourd'hui, on nous parle du développement des entreprises de service par la conquête de marchés extérieurs. Mais ce n'est pas parce qu'elles créent artificiellement de la plus-value qu'elles créent des emplois à la clé.

Faut-il poursuivre la réduction du temps de travail ?

Oui. J'avais été partisan, à l'époque, des 32 heures qui auraient permis de créer plus d'emplois que les 35 heures. Aujourd'hui, on nous dit : il faut que les gens travaillent plus ! Or la productivité du travail n'a jamais été aussi importante. Mais la réalité c'est qu'elle ne profite pas à tout le monde, notamment aux salariés.

Ségolène Royal a expliqué que les 35 heures et le gel des salaires avaient pénalisé les classes populaires. Comment comptez-vous relever le pouvoir d'achat ?

Il faut remonter le Smic, et pas dans un délai de cinq ans comme le propose le PS. Et faire en sorte que la flexibilité ne soit pas la conséquence des 35 heures.

Partagez-vous les propositions de Ségolène Royal sur la sécurité ?

Aujourd'hui, il y a d'abord une faillite du système républicain. On voit dans les banlieues un racisme et une exclusion insupportables. La première insécurité, c'est une société qui fabrique de la pauvreté et des exclus. Dans les banlieues, on a des ghettos avec des taux de chômage des jeunes de 30 % voire 40 %.

Cette délinquance, ce sont souvent les classes populaires qui en payent le prix...

Traiter la délinquance comme une cause et non une conséquence, avec des mesures militaro-sécuritaires, me paraît dangereux. Cela donne l'impression qu'on est dans une situation de guerre civile. C'est une propagande que l'on voit fleurir depuis une quinzaine d'années, chez Le Pen d'abord, puis chez Sarkozy et aujourd'hui chez tous ceux qui essaient de cristalliser le débat sur ces questions pour éviter de parler des vrais problèmes.

Il n'y a pas eu de «plan B». Que proposez-vous pour relancer la construction européenne ?

La France, qui va présider l'Union européenne en 2008, devra proposer que les parlementaires européens élus en 2009 se réunissent en Assemblée constituante. La majorité qui a voté non au référendum n'est pas eurosceptique ou antieuropéenne.

Quel score espérez-vous en 2007 ?

La dynamique unitaire devrait placer cette candidature dans le carré de tête au premier tour.

Vous désisterez-vous pour un candidat de gauche ayant voté oui le 29 mai 2005 ?

La décision se prendra en fonction des engagements pris par ce candidat. Ce désistement devra être réciproque si j'arrive en tête à gauche au premier tour.


Extraits de Libération du 14 Juin 2006.


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14 juin 2006 3 14 /06 /juin /2006 23:05
Texte adopté par le collectif unitaire national
 
Collectif national d’initiative
Pour un rassemblement antilibéral de gauche

Et des candidatures communes.

 

 

Des collectifs unitaires et populaires

partout, vite !

 

Depuis vingt ans, les conquêtes sociales sont mises à mal par les différentes variantes des politiques libérales. La politique de Raffarin et Villepin achève le démantèlement des piliers essentiels du « modèle social français ». Il est temps de mettre un coup d’arrêt à ces politiques qui généralisent l’insécurité sociale pour détruire les solidarités et désarmer les résistances.

 

Depuis plusieurs années, mobilisations sociales et votes sanction contestent ces politiques. Le Non majoritaire le 29 mai 2005 pour rejeter une Constitution libérale pour l’Europe, la révolte des jeunes des banlieues à l’automne 2005, la formidable mobilisation des jeunes et des salariés au printemps 2006 pour rejeter la précarisation aggravée de la société, le refus de la loi sur « l’immigration jetable » aujourd’hui, en sont les dernières illustrations. Et le 21 avril 2002 est là pour nous rappeler que les alternances sans changement réel ne répondent pas aux attentes populaires.

 

Il est temps de battre la droite et les politiques libérales et d’ouvrir une nouvelle perspective à gauche. C’est dans cette ambition que s’inscrit l’Appel « pour un rassemblement antilibéral de gauche et des candidatures communes : il y a urgence ! » (voir ci-joint).

 

Il affirme que « seule une union de toutes les énergies antilibérales autour d’un projet commun, seules des candidatures communes antilibérales de gauche aux élections présidentielles et législatives peuvent ouvrir la voie à une authentique alternative (…) faute de quoi l’exaspération et la détresse populaire risquent de se traduire en abstention et de profiter à la droite extrême ou à l’extrême droite ».

 

Il propose la création d’un « collectif national d’initiative » et invite à créer partout des « collectifs locaux d’initiative, unitaires et populaires » afin de « discuter de toutes les questions auxquelles ce rassemblement devra répondre, de lever les derniers obstacles et de concrétiser cette campagne ».

 

Le Collectif d’initiative national s’est mis en place. De nombreux collectifs locaux se créent. Pour éviter des interprétations disparates dans la mise en œuvre sur le terrain, cette note vise à préciser le souhaitable en la matière, rappelant notre ambition, notre projet, notre démarche, notre conception. Ceci afin d’avoir une référence commune nationale pouvant servir de repère (et d’arbitrage en cas de difficulté) pour les initiatives locales. Il a été également souhaité qu’ils puissent avoir une dénomination commune ou une référence commune.

 

 

Objectif : des collectifs unitaires et populaires :

 

UNITAIRES : cela signifie que, dès le départ, lors de la constitution des collectifs locaux, nous visons au minimum à rassembler toutes les forces et sensibilités représentées dans l’appel national, dès lors qu’elles sont présentes localement. Mais il faut viser plus large en invitant des groupes ou courants politiques présents localement, des personnalités reconnues du monde syndical, associatif, universitaire, culturel, etc. Il s’agit bien de rassembler toutes celles et ceux qui rejettent les politiques libérales et aspirent à une alternative. Attention donc à ne pas jouer « petit bras » ou à aboutir à des comités « concurrents » dans un même lieu.

 

POPULAIRES : cela signifie que notre ambition est d’aller bien au-delà des cercles des militants politiques, à la manière de l’investissement citoyen dans les collectifs unitaires qui s’était développé au plus fort de la campagne contre le Traité constitutionnel européen. Des dizaines de milliers de militants associatifs et syndicaux ou simples citoyens conscients s’étaient investis dans la bataille. Cet apport fut décisif pour la victoire.

Il faut donc viser la même dynamique. Bien sûr, cette ambition ne pourra se concrétiser pleinement que quand l’accord unitaire sera finalisé avec ses portes paroles et candidat communs. Mais il faut avoir cette ambition en tête dès le départ et construire les initiatives en conséquences.

 

Des collectifs de proximité partout :

 

Les collectifs commencent à se créer. Certains au niveau d’un département ou d’une ville ; d’autres à un niveau plus décentralisé. Dès la rentrée de septembre et plus encore quand nous aurons bouclé l’accord unitaire, de tels collectifs devront essaimer dans les villages, quartiers et entreprises, au plus près des citoyen/ne/s. Cette dimension de proximité est nécessaire à la pleine dimension populaire. C’est cet enracinement populaire de proximité qui donnera toute sa force d’entraînement à notre campagne et qui permettra, comme lors de la campagne référendaire, de surmonter les obstacles médiatiques et de toucher les millions d’électeurs.

 

Les conditions de lancement :

 

Elle peuvent évidemment être variables selon les réalités locales, mais elles ne peuvent pas être contradictoires avec notre ambition de collectifs « unitaires et populaires ». Réunion unitaire des organisations, initiative de citoyen/ne/s engagé/e/s dans les collectifs du 29 mai, ou autres,  l’essentiel est la référence partagée à l’appel national et à sa philosophie et la volonté de construire tous ensemble.

Comment populariser ces créations ? C’est à chacun d’apprécier localement la formule la plus adaptée : signature de l’Appel par les principales « personnalités » locales et large diffusion, tenue de conférences de presse locales avec les principaux porte-paroles, réunions publiques, etc ; l’objectif étant de bien rendre visible la création de ce collectif et les forces, courants et individus qui le portent.

 

Débattre et convaincre des possibilités d’une alternative :

 

L’aspiration des militants et l’espoir des citoyens pour un réel changement sont forts. Mais des doutes existent aussi : sur la possibilité d’une autre politique, sur la possibilité d’aboutir à des candidatures unitaires à la présidentielles et aux législatives. Les collectifs doivent développer leur action et leurs initiatives pour répondre à cette double interrogation, tout en s’inscrivant dans les luttes et mobilisations.

 

Nous ne partons pas de rien. Le travail des collectifs du 29 mai autour d’une « Charte pour une alternative au libéralisme » fournit un socle commun partagé par toutes les forces engagées dans le Collectif national d’initiative (et même au-delà puisque y ont participé des forces associatives et syndicales). C’est un outil de travail qui permet dès aujourd’hui d’alimenter réflexions et débats. D’autres propositions complémentaires viendront en débat au fur et à mesure que des propositions communes seront affinées par notre rassemblement à partir des apports de ses différentes composantes, des débats décentralisées, des réflexions syndicales, associatives  et politiques.

 

Multiplier les initiatives publiques

 

Il ne s’agit pas de s’enfermer en vase clos pour débattre programme et candidats mais bien de développer les initiatives publiques. Il faut donc développer le débat autour des enjeux de l’alternative et des candidatures unitaires en se tournant le plus possible vers les citoyennes et citoyens.

Les Universités d’été des différentes organisations ou la Fête de l’Humanité seront nécessairement traversées par ces débats. Une rencontre nationale des collectifs constitués ou en voie de constitution le 9 septembre permettra d’assurer la visibilité autonome de notre démarche et d’amplifier la dynamique à la rentrée.

 

Le 14 juin 2006

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14 juin 2006 3 14 /06 /juin /2006 19:29
http://demesuredupossible.joueb.com/
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14 juin 2006 3 14 /06 /juin /2006 17:25

Pour un RASSEMBLEMENT ANTILIBERAL DE GAUCHE
et des CANDIDATURES COMMUNES :
IL Y A URGENCE !



Pour que ça change vraiment, l’heure est venue de passer aux actes : nous proposons la création d’un collectif national d’initiative pour un rassemblement antilibéral de gauche et des candidatures communes.

En moins d’un an, à plusieurs reprises, la société française s’est insurgée contre le libéralisme, destructeur de vies et d’avenir. Le 29 mai 2005, une majorité a sanctionné les choix libéraux des élites européennes. A l’automne, la jeunesse de nombreux quartiers populaires, confrontée au chômage, à l’exclusion et aux discriminations, a manifesté sa révolte.  En mars et avril de cette année, c’est par millions que jeunes et salariés se sont soulevés contre la précarité et la destruction du code du travail. Depuis, le refus de la loi sur « l’immigration jetable » s’étend.  Ces séismes à répétition et les luttes appellent une réponse politique à la hauteur. Elle ne peut pas être le « réformisme de gauche » accompagnant la mondialisation capitaliste que propose la direction du Parti socialiste. Elle ne peut pas être la réédition de ces alternances sans changement profond qui se terminent immanquablement par des désastres, comme le 21 avril 2002.

Notre pays a besoin d’une rupture avec le cadre libéral, et non d’un aménagement de celui-ci. Ce choix, qui doit être traduit en propositions précises, correspond à l’attente de millions de femmes et d’hommes de notre pays. Il a vocation à être majoritaire au sein de la gauche, à y battre les politique d’adaptation et de renoncement, ouvrant ainsi la voie à un changement politique et social profond.

Le discours dominant prétend fixer le cadre des prochaines échéances électorales en les réduisant à la rivalité des deux partis institutionnellement dominants. Tout juste s’inquiète-t-on de la capacité de l’extrême droite à troubler le jeu et s’interroge-t-on, en marge, sur qui décrochera le prix du meilleur second rôle à gauche du PS au terme d’une dérisoire compétition dans la dispersion.

Mais l’Histoire n’est pas écrite.

Nous étions ensemble contre les offensives de la droite et du patronat, refusant de nous incliner devant l’inéluctabilité du modèle libéral que l’on cherche à imposer à tous les pays d’Europe. Dans nos partis, syndicats, associations, dans le cadre des collectifs  unitaires du 29 mai ou d’autres initiatives visant à l’unité, nous avons poursuivi notre démarche. Nous affirmons que seule une union de toutes les énergies anti-libérales autour d’un projet commun, seules des candidatures communes antilibérales de gauche aux élections présidentielle et législatives peuvent ouvrir la voie à une authentique alternative : sociale, écologique, anti-discriminations, démocratique. Faute de quoi l’exaspération et la détresse populaires risquent de se traduire en abstention et de profiter à la droite extrême ou à l’extrême droite.

Les obstacles à l’unité peuvent être levés si la volonté politique prévaut.

Nous nous battons pour gagner. Nous voulons en finir avec le pouvoir de la droite, en finir durablement avec une politique dont le pays fait les frais depuis trop longtemps. C’est pourquoi nous avons l’ambition de changer en profondeur la donne politique, de bouleverser le rapport de forces à gauche. Nous voulons construire une forte dynamique populaire et citoyenne, œuvrer ainsi à l’essor des mobilisations sociales, avec l’objectif d’une majorité et d’un gouvernement qui appliquent une politique au service du peuple. Une politique en rupture avec le libéralisme, opérant des choix respectueux du futur de la planète et des humains qui y vivent. Nous le croyons possible. Si nous n’accédons pas au second tour de la présidentielle, nous nous mobiliserons pour battre la droite et l’extrême droite. Mais nous ne participerons pas à un gouvernement qui serait dominé par le social-libéralisme.

Des propositions convergentes existent sur nombre de questions essentielles. Elles fournissent déjà un fondement solide à notre rassemblement. 

Notre campagne commune aux élections présidentielle et législatives devra s’inspirer de celle menée pour le rejet du traité constitutionnel européen. C’est la même dynamique unitaire que nous devons donner à voir dans les entreprises, les quartiers, les meetings, les médias. Cette campagne devra être portée par les différentes sensibilités engagées dans le processus et ensemble, partout, par les milliers de citoyens qui s’y retrouveront.

Un tel cadre collectif permettra d’échapper à la dérive présidentialiste encouragée par les institutions et de désigner celle ou celui qui symbolisera le mieux notre unité à l’élection présidentielle.

Le temps est venu de concrétiser. Nous proposons la création d’un collectif national d’initiative permettant de discuter de toutes les questions auxquelles ce rassemblement devra répondre, de lever les derniers obstacles et de concrétiser cette campagne. Nous convions toutes les forces, courants, sensibilités de la gauche anti-libérale, féministe, écologiste, citoyenne à être partie prenante de ce collectif qui ne sera pas un cartel figé et restera ouvert. Nous invitons toutes celles et ceux qui partagent notre objectif à créer partout de tels collectifs d’initiative, unitaires et populaires.

Il nous appartient de délivrer ensemble un message d’espoir. Le temps presse. Le défi doit être relevé.

POUR SIGNER

 vous signez en allant sur le site "Alternative unitaire" : http://www.alternativeunitaire2007.org

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14 juin 2006 3 14 /06 /juin /2006 16:48

Dans la continuité avec l’appel national pour un rassemblement antilibéral de gauche et des candidatures communes(1)  aux échéances de 2007, des collectifs locaux se constituent dans les Alpes Maritimes,

 vous trouverez ci dessous les premières dates

 

Collectifs unitaires d’initiatives et d’unité populaire :

Le mouvement
est lancé

 

Avec la constitution de collectifs unitaires d’initiatives et d’unité populaire, ce sont des espaces de construction du rassemblement antilibéral, du programme, de la démarche et des candidatures, qui se mettent en place.

C’est la question du devenir démocratique qui est posée. C’est permettre à des milliers de nos concitoyen-ne-s de participer à l’élaboration de la politique dont le pays a besoin. Au plus près du terrain, il s’agit de les démultiplier, en prenant le temps de leur ancrage populaire, à l’image de la diversité du rassemblement dont nous avons besoin. C’est une question essentielle, centrale, celle du mouvement populaire. Dans les Alpes Maritimes plusieurs initiatives se concrétisent.


Les nouveaux rendez vous fixés pour la mise en place des collectifs locaux sont :

 

Cagnes sur Mer : Samedi 17 juin à 10h à l’Espace Citoyen, 6 rue Anatole France à Cagnes

Nice-quartier Magnan-Madeleine :  Lundi 19 juin à 18 heures, hôtel Mercure au 58-60

avenue de la Californie à Nice

Nice-Nord : Lundi 19 juin à 18h salle de réunion de la mairie annexe, place Fontaine du temple à Nice

Nice-quartier St Roch : Lundi 19 juin à 18h à l’Espace Citoyen, 2 place St Roch à Nice

Nice- St Augustin : Lundi 19 juin à 18h30, Bar « Les Sportifs », 60 bd René Cassin.

Nice-quartier Libération : Lundi 19 juin à 19h rendez-vous  au  4 rue A. Binet à Nice

Antibes : Mardi 20 juin à 18h salle des associations cours Masséna.

Pays Grassois : Mercredi 28 juin à partir de 18h00, sur la place de la Poissonnerie à Grasse

La Trinité : Mercredi 28 juin à 19h au local 82 bd Gal De Gaulle à la Trinité

Carros : Mardi 4 juillet (seconde réunion).

 

 

(1) : appel dont les premiers signataires sont PCF, Les Alternatifs, Le Collectif pour l’Eco développement, des responsables de la LCR, des Verts, de PRS, ainsi que des personnalités Claude Debons, José Bové, Yves Salesse…
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11 juin 2006 7 11 /06 /juin /2006 20:44
... sur le site des Alternatifs : http://www.alternatifs.org/index.html
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11 juin 2006 7 11 /06 /juin /2006 20:08
Nationalisation des hydrocarbures en Bolivie
Un « complot » fomenté par Philippe Val et Alexandre Adler ?

 

par Henri Maler, Mathias Reymond

Toujours disponibles pour défendre les réformes libérales contre les « archaïsmes » et les « privilèges », les éditorialistes omniprésents et forcement omniscients n’hésitent pas à prendre leur plume et leur micro pour s’opposer aux transformations sociales qui ne leur conviennent pas. Ainsi, dans un jeu de surenchère, Alexandre Adler et Philippe Val se font concurrence sur le service public. Le premier sur France Culture, le deuxième sur France Inter. Le prétexte : la nationalisation des hydrocarbures en Bolivie. Le fond : Chavez et Morales veulent détruire la vraie gauche.

France Culture, 2 mai 2006. Alexandre Adler commente une décision d’Evo Moralès, nouveau Président de Bolivie : « Le nouveau président bolivien, le trafiquant de coca Evo Morales, vient d’annoncer la nationalisation totale des hydrocarbures en Bolivie (...) ». Nous savions déjà qu’Hugo Chavez était un « gorille », nous savons désormais qu’Evo Moralès n’est qu’un trafiquant de drogue. Alexandre Adler poursuit : « C’était dans son programme et c’est une surprise que pour ceux qui estiment que les idéologues n’appliquent par leur programme. » Pour Adler, qui a au moins retenu cela de son lointain passé communiste, tout adversaire n’est qu’un idéologue. Mais l’historien reconnaît quand même qu’Evo Moralès ne fait qu’appliquer son programme.

France Inter, lundi 8 mai 2006. Philippe Val relève le défi : l’expert de géopolitique, c’est lui. « Il y avait quelques jours, Chavez, affectueux et protecteur avec le tout jeune élu bolivien Evo Morales, l’a invité à discuter le coup à la Havane avec son grand ami Fidel Castro. C’est probablement là que les deux rusés et compères, Castro et Chavez, ont persuadé Morales de nationaliser sans prévenir et sans négocier. ». En vérité, seul Philippe Val n’était pas prévenu. Adler, lui, savait.

Le combat à distance entre nos deux chroniqueurs promet d’être passionnant. Il oppose deux « philosophies » de l’histoire : prisonnière des idéologues pour l’un, œuvre des comploteurs pur l’autre.

Aux yeux d’Alexandre Adler, Hugo Chavez n’a pas changé, il était un « révolutionnaire populiste » et le reste encore : « D’un côté une social-démocratie latino américaine s’affirme (...) et de l’autre évidemment une gauche révolutionnaire populiste » (2 mai 2006).

Philippe Val apporte à ce distinguo une touche personnelle, en différenciant « les national-populistes de l’école castriste du genre Chavez, de l’autre les sociaux-démocrates comme l’argentin Kirchner et le brésilien Lula ». « National-populistes » invite manifestement rapprochement avec « national-socialistes » : tant de subtilité a de quoi séduire...

D’autant que Philippe Val explique ainsi leurs relations : « il s’agit, ici et là, de deux gauches bien distinctes dont l’une fait tout pour faire crever l’autre. » D’ailleurs tout est clair pour lui : « La nationalisation du gaz bolivien, désirée ardemment par Castro et Chavez, est directementdirigée contre Lula, le président brésilien et Kirchner l’argentin et indirectement contre Michelle Bachelet, la présidente du Chili. » Val le certifie « Chavez et Castro n’ont qu’un ennemi : les régimes progressistes qui risquent de conjuguer justice sociale et libertés fondamentales. » Et encore : « Grâce à leur démagogie populiste, [ils] feront tout pour que la gauche démocratique échoue en Amérique latine. »

Alexandre Adler, le 12 mai 2006, sans le savoir ou en connaissance de cause, récidive et surenchérit. Pour justifier son interprétation selon laquelle « la vraie bataille pour la démocratie (...) c’est l’affrontement de Lula et de Chavez », notre péremptoire assène : « l’association Chavez-Morales a déclaré la guerre au Brésil. ». C’est donc le même topo, d’un côté une gauche « démocrate », « moderne », et de l’autre des « émules populistes ». Ainsi « la nationalisation des hydrocarbures » entraîne la dépossession de « la grande compagnie brésilienne Pétrobras. » Point. Après une série d’hommages réservés à Lula et Bachelet, Adler s’énerve : « Chavez n’est pas un homme de gauche, c’est un militaire putschiste qui a essayé de faire une synthèse entre des idées de gauche et de droite, voire d’extrême-droite.  ».

Laissons provisoirement le dernier mot au patron de Charlie Hebdo : « Par cette nationalisation sans négociation, le président bolivien, Evo Morales, va se rendre populaire dans toute l’Amérique latine, alors qu’il s’agit d’une manœuvre pour en affamer la moitié. » Une manœuvre...

Quoi que l’on pense des politiques mises en place respectivement par Hugo Chavez et Evo Moralès, quoi que l’on pense des relations stratégiques qu’ils entretiennent avec le régime de Fidel Castro, quoi que l’on pense de ce dernier, il fallait toute la finesse géopolitique de l’un des docteurs ès « théories du complot » pour déjouer un... véritable complot dont l’objectif est de provoquer la famine dans la moitié de l’Amérique Latine.

On se gardera de conclure de la convergence entre Adler et Val à l’existence d’un complot qu’ils auraient fomenté pour aggraver la misère culturelle de la moitié des radios publiques. Qu’ils se rassurent : pas question de nationaliser ces variétés d’hydrocarbures que sont les chroniques indigentes et à sens unique, qui font le charme du pluralisme sur France Inter et sur France Culture.

Mathias Reymond et Henri Maler
(grâce au travail d’écoute et de saisie de Jamel)


RISAL - Réseau d'information et de solidarité avec l'Amérique latine
URL: http://risal.collectifs.net/

Source : Acrimed (www.acrimed.org), mai 2006.

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9 juin 2006 5 09 /06 /juin /2006 22:51
VA T-ON ENFIN LES METTRE
HORS D'ETAT DE NUIRE ?

Lundi 12 juin à 13 H 30, se déroulera
le procès de six "jeunes identitaires",
devant la 5 ème chambre du Tribunal correctionnel de NICE.
 
Rappel des faits: Le 30 avril 2005, les "Jeunes identitaires" organisaient une réunion publique à NICE, après que le Tribunal administratif ait annulé l'arrêté d'interdiction du Préfet, au motif que les forces de police étant suffisantes pour assurer l'ordre public, une atteinte à la liberté de réunion ne se justifiait pas...
Suite à cette réunion où le racisme et la xénophobie ont pu librement s'exprimer, une "ratonnade" se déroulait dans les rues de Nice, faisant deux victimes et impliquant les "jeunes identitaires", dont six ont fait l'objet de poursuites.
 
H. Antoine: vol avec violences, en réunion, en raison de l'appartenance de la victime à une "race";
H. Guillaume: vol avec violences, en réunion, en raison de l'appartenance de la victime à une "race";
R. Julien: vol avec violences, en réunion, en raison de l'appartenance de la victime à une "race";
T. Johann: violences en réunion, en raison de l'appartenance de la victime à une "race"
R. Olivier: port d'armes de 6 ème catégorie, en réunion;
G. Bertrand: port d'arme de 6ème catégorie, en réunion.
 
Vous aurez donc le plaisir d'entendre "ces preux Chevaliers du XXIème siècle", en lutte contre "la racaille", tenter d'expliquer en quoi le vol de portable et l'agression de passants inoffensifs servent leurs nobles idéaux !
Espérons que la Justice sera à la hauteur des attentes des victimes et des associations antiracistes qui demandent la mise hors d'état de nuire de ce groupe raciste et violent, reconstitution d'"Unité radicale" interdit.
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9 juin 2006 5 09 /06 /juin /2006 17:07
La majorité néolibérale du Parlement européen se prononce en faveur d'une zone de libre-échange UE-USA


Le Parlement européen a adopté aujourd'hui une résolution sur les relations transatlantiques comprenant la proposition d'une zone de libre échange UE-USA à l'horizon 2015, en commençant par un marché commun des finances et des capitaux en 2010.  
 
Ce rapport d'initiative a été proposé et élaboré par Mme Erika Mann, coordinatrice du groupe socialiste pour le commerce international, sans consultation de la société civile  et du mouvement social, et malgré le fait que de nombreuses organisations avaient avertis du fait qu'une telle initiative constituerait une nouvelle attaque contre la possibilité de consolider un cadre législatif autonome de l'Union européenne dans le domaine social, de la protection de l'environnement, de la biodiversité et de la survie des exploitations fermières familiales, ainsi que pour la diversité culturelle.  
 
Le groupe GUE/NGL avait déposé divers amendements demandant que la ratification du protocole de Kyoto, la reconnaissance du principe de précaution, notamment en ce qui concerne les OGM's, et l'application de la convention sur la biodiversité, par les Etats-unis, soient des préalables indispensables à tout avancée vers l'intégration commerciale de l'UE avec ce pays. Ils furent tous rejetés par cette alliance néolibérale entre les groupes social-démocrate, démocrate-chrétien et libéral.
 
Helmuth Markov
MEP, GUE/NGL
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