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20 octobre 2006 5 20 /10 /octobre /2006 21:21

L’AMRF (Association des Maires Ruraux de France) s’oppose à l’obligation de participation des communes aux dépenses de fonctionnement des écoles privées extérieures

   

Réunis en assemblée générale le 15 octobre à Gréoux-les-Bains (04), l’association des maires ruraux de France (AMRF) s’est opposée à l’application de l’article 89 modifié de la loi du 13 août 2004 relative aux libertés et responsabilités locales concernant la participation obligatoire des communes aux frais de scolarisation des enfants dans une école privée située hors de leur commune de résidence (retrouvez la loi en lien).


    Les maires de l’AMRF rejettent en effet un dispositif sur lequel ils n’ont aucune prise et qui «peut déstabiliser le budget de leur commune en leur imposant de nouvelles dépenses obligatoires qui chaque année seront à la fois importantes, imprévisibles et fluctuantes», précisent-il dans un communiqué.


    Ils rappellent par ailleurs que si la scolarisation d’un enfant dans une école privée est l’expression de la liberté de choix de l’enseignement, il s’agit bien d’un choix personnel des familles. «Celui-ci ne saurait avoir pour conséquence de menacer les finances des communes rurales et de mettre à mal les efforts importants qu’elles ont consentis en faveur du maintien et de la qualité de leurs écoles publiques», soulignent-ils.


    Ils arguent également que «l'école des communes est en effet d'abord celle de la République, gratuite et laïque, et elle reste la seule devant être prise en charge de manière obligatoire»


    L’AMRF demande en conséquence l’abrogation de l’article 89 modifié de la loi du 13 août 2004 relative aux libertés et responsabilités locales et, d’ici là, appelle les maires ruraux à ne pas régler les factures qui leur seront adressées sauf accords locaux préalables.

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A
<br />  <br /> <br /> Mise au point<br />  <br /> Communiqué du MPE<br /> La question nous ayant été posée à différentes reprises, nous sommes amenés à préciser que le Mouvement pour l’égalité (MPE) et le Mouvement civique pour l’égalité « d’abord ! » (ou politique), qui vient de se créer en perspective des élections, n’ont aucun rapport, en dépit d’une référence commune à l’égalité et d’une ressemblance de nom qui a provoqué, chez nos lecteurs et sympathisants, une certaine confusion et, chez nous, un étonnement certain.<br /> Sans rejeter a priori toute intervention et même participation aux élections, le MPE considère que le combat pour l’égalité ne doit ni se limiter ni même se focaliser sur la scène électorale. Sans nier non plus les enjeux politiques, aucun « tournant historique décisif » ne viendra des « prochaines échéances électorales », contrairement à ce que pronostique le Mouvement civique, ni d’ailleurs d’aucune élection dans l’état actuel des choses. Mais il viendra certainement des actions et mobilisations, sur le terrain, de tous ceux qui vivent une exploitation économique et/ou une inégalité du fait de leur origine, de leur sexe, de leur croyance réelle ou supposée, de leur pratique sexuelle... Le « tournant historique décisif » en faveur de l’égalité réelle sera avant tout l’œuvre des opprimés eux-mêmes. Ainsi que le conclut notre « Appel à un mouvement pour l’égalité » du 24 mai dernier, « il s’agit d’aller vers l’union de toutes celles et tous ceux qui, concernés à un titre ou un autre, se donnent pour objectif de mener une action commune - dans les entreprises, les quartiers où sévissent ségrégation et paupérisme, les universités et les lycées, partout où une subjectivité politique commune peut exister - afin que nous décuplions nos forces pour une émancipation effective, pour une société réellement tournée vers les êtres humains ».<br /> Nous tenons aussi à rappeler que, loin des exclusives mais aussi dans la plus grande clarté, le MPE reste très attaché au débat démocratique, ouvert et sincère, entre organisations et, en général, avec toutes celles et tous ceux qui refusent et/ou luttent contre les inégalités, les injustices, les discriminations que génère notre société.<br /> Fait à Paris, le 20 octobre 2006<br /> Mouvement pour l’égalité - 50A rue du Fb St-Denis, 75010 Paris - www.mouvement-egalite.org<br /> Voici un résumé de l’Appel qu’envoyait le MPE par mail duran la période de mars à avril 2006 :<br /> "Projet d’Appel, intitulé : "l’égalité d’abord !".<br /> Nous sommes un jeune mouvement : "Mouvement Pour l’égalité" qui entend mener, en France et dans le monde, un combat politique pour l’égalité de tou-te-s. Nous constatons que les inégalités touchent principalement les individus « issus de l’immigration », de la colonisation et de l’esclavage. Ces individus restent à la marge des sociétés, on peut même dire : "de la vie", tout simplement. Et si on observe de prêt les ségrégations spatiales, sociales, économiques, « ethniques », culturelles, religieuses,... on ressort avec ce constat douloureux : il y a une réelle mise à distance des populations d’origine non européenne : discriminations à l’embauche, dans le travail, au logement, violences policières souvent impunies, etc. Les révoltes des banlieues du mois de novembre dernier en France en sont la parfaite illustration. Cette mise à distance et ces discriminations ne peuvent être expliquées par le seul fait des séquelles du passé colonial ou esclavagiste. D’autres dimensions déterminantes liées au conteste socio-économique mondialisé où les profits priment déssormais l’humain ne peuvent être éludées.<br /> Et au-delà des personnes d’origine non européenne, la mondialisation néolibérale "heureuse" qui s’est incontestablement imposée, écrase de jour en jour des franges entières des populations indépendamment de leur couleur, origine, passé ou présent. Là aussi, les questions d’inégalité sont plus que jamais posées, non seulement en France ou en Europe, mais dans le monde entier. L’écart entre les classes populaires (même dans l’accès à une éducation de qualité !), entre les pays riches et pauvres, ne cesse de se creuser depuis plus de 30 ans.<br /> Si ces situations d’inégalités perdurent, ce sera l’embrasement au sein même de nos sociétés riches, embrasement dont personne ne peut prédire les éventuels effets.<br /> Nous pensons que l’inégalité qui caractérise les Etats de droit n’est pas un phénomène périphérique, secondaire, pour l’essentiel elle est structurelle. C’est pourquoi l’action à mener ne peut être de nature morale, juridique ou sociale, elle doit être politique.<br /> Ce qui nous amène à envisager une collaboration avec les intellectuels, les chercheurs, les journalistes, les universitaires, les organisations, associations,... qui travaillent de prêt ou de loin sur les questions complexes de l’égalité sociale, politique, économique, de genre/sexe, des "catégories", des "ethnies",... afin de trouver ensemble de vraies solutions. Ce combat commence, selon nous, par la réflexion et la production d’une vraie pensée, couplées avec un réel combat politique et militant sur le terrain. Car seul un travail de fond sur ces deux plans sera susceptible de changer les mentalités et avant tout de déstabiliser la culture dominante sûre de son bon droit."
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