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8 octobre 2010 5 08 /10 /octobre /2010 17:31


Les Alternatifs des Alpes-Maritimes s’étant prononcé sur le PEDMA dans une contribution de leurs instances départementales, la contribution du comité Paillons des Alternatifs restera centrée sur la question des cimenteries.


1. Les cimenteries des vallées des Paillons sont situées dans une zone géographique très contrainte, dont la morphologie crée des stratifications importantes de l'air. De plus, l'usine d'incinération de l'Ariane se situe à l'entrée des vallées des Paillons. Il en résulte des problèmes de pollution importants, largement décrits par les associations de défense de l'environnement, et relevés par la Commission Européenne (notamment le dépassement trop fréquent de seuils admissibles de particules fines dans l'air).


2. Le trafic intense de camions accroît encore ces problèmes locaux.


3. Les fours des cimenteries ne sont pas "tout combustible". Les entrants doivent avoir des caractéristiques précises. Une partie de ces entrants sont utilisés comme combustibles, pour la chauffe des fours ; pour une moindre partie, ils peuvent être incorporés dans la formation du clinker. Ce peut être le cas des mâchefers appelés MIOM pour mâchefers d'incinération d'ordures ménagères. La qualité du ciment produit, est donc aussi impliquée à la marge par les entrants.
Décider que ces cimenteries brûleront des déchets implique certaines modifications du fonctionnement. Ceci a deux conséquences très importantes - au-delà des problèmes de pollution :
- la modification du processus industriel :
- il n'est pas précisé qui prendrait en charge les frais de transformation
- si les cimentiers étaient financés pour brûler des déchets, le concept de déchets => ressources serait battu en brèche.
- la structure de l'équilibre financier est modifiée et à long terme peut entraîner la transformation de l'activité : la cimenterie devenant dépendante pour sa rentabilité du volume de brûlage des déchets.
Ceci est contradictoire :
- avec la volonté affichée de réduire le volume de déchets.
- avec la volonté affichée de réduire l’incinération.
- avec la nécessité d’augmenter le recyclage.
- avec les conditions locales spécifiques des vallées des Paillons.


4. Selon le principe de prendre en charge localement ce que l'on produit, la communauté de communes du pays des Paillons a entrepris une étude approfondie de faisabilité. Il serait regrettable que les efforts de réduction des volumes produits, d'amélioration du tri et du recyclage, de valorisation matière, soient de fait, contredits par les besoins des processus industriels de l'incinération (qui réclament volumes et caractéristiques des apports) et pire, par la mise en place de procédures de fonctionnement des cimenteries basées sur le brûlage de déchets variés venant de l'extérieur.
Pour ces motifs, les Alternatifs des Paillons souhaitent qu'un avis défavorable soit donné sur le projet de PEDMA en l'état actuel.


Les Alternatifs
solidarités - écologie - féminisme - autogestion
Comité Paillons
06@alternatifs.org

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28 juillet 2008 1 28 /07 /juillet /2008 17:02

Les élus de l'opposition de gauche au conseil municipal sont inquiets pour l'arrivée du tramway à la Trinité. Inquiets que le projet du tracé est-ouest, ne retarde la réalisation de l'extension de la ligne 1, qui doit desservir la Trinité.

« Le projet de la ligne 2 a accaparé tous les commentaires, à cause de l'annonce un peu « bling-bling » d'un tracé qui emprunte la Promenade des Anglais » notent les opposants Gérard Marti, Adeline Mouton, Chantal Carrie et Ladislas Polski. Selon eux, il faut « exiger que le projet d'une ligne 2 filant jusqu'à Cagnes-sur-Mer ne renvoie pas aux calendes grecques le prolongement de la ligne 1 jusqu'à notre commune ».

« Pas de calendrier précis »

Ce à quoi le maire et vice-président de la Canca, Jean-Louis Scoffié répond :

« Rien n'a changé dans nos priorités. L'extension n'est pas en péril, mais il n'y a pas de calendrier précis. Nous en sommes toujours aux études de faisabilité. La priorité reste de transporter des actifs. On avait évoqué 2015 comme date butoir pour la réalisation de l'extension de la ligne 1, 5 à 6 ans pour conclure un tel projet me paraissait raisonnables ».

L'élu rappelle qu'un projet de requalification urbaine avec l'Agence nationale pour la rénovation urbaine (ANRU) avait été conclu, à condition que le tramway desserve le quartier de l'Ariane à l'est de Nice :

« Difficile de revenir sur un tel dispositif ».

Autre signe en faveur de l'extension plus au nord de la ligne actuelle : la prochaine transformation de la Canca en communauté urbaine. Elle amènerait une manne financière supplémentaire de l'Etat, permettant d'accélérer les travaux et de les mener à terme en six ans au lieu de douze ou quinze comme initialement prévus.

P. C. Nice-Matin
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28 avril 2007 6 28 /04 /avril /2007 23:06
Déclin ou rebond ?
LE MONDE | 28.04.07 .

quelques jours du changement de locataire à l'Elysée, Le Monde a demandé à Nicolas Baverez, auteur de plusieurs ouvrages sur le déclin français et longtemps séguiniste, et à Daniel Cohen, vice-président de l'Ecole d'économie de Paris et économiste engagé à gauche, leur jugement sur l'état du pays.

La France décroche-t-elle? La réponse ne fait pas de doute, et elle est positive, pour le plus connu des "déclinologues" français qui nuance en préambule sa pensée. "Le déclin, dit-il, ce n'est pas la décadence. Il n'a rien d'inéluctable, il est par définition réversible dès lors que l'on prend les décisions qui s'imposent." Pour M. Baverez, la France est dans une situation de déclin "non pas absolu mais relatif". "En dix ans, elle est passée du 4e au 6e rang mondial pour la puissance économique, du 7e au 17e pour la richesse par habitant. Et ses performances sont moins bonnes que celles de ses voisins." Et de comparer avec l'Allemagne qui affiche, aujourd'hui, "2,7 % de croissance, un million de chômeurs en moins, un déficit public de 1,7 % du PIB".

"POLITIQUES MALTHUSIENNES ET COLBERTISTES"

Pour ce libéral qui ne cache pas son adhésion aux thèses de Nicolas Sarkozy, "la France a des atouts formidables, mais une stratégie déficiente". "Les politiques malthusiennes et colbertistes menées par des gouvernements incompétents ont donné des résultats déplorables : croissance enrayée, chômage de masse depuis un quart de siècle, paupérisation relative de la population, blocage progressif des institutions, pulsion des extrémismes, poussée protestataire et non au référendum du 29 mai 2005", analyse-t-il. M. Baverez souligne aussi "l'éclatement de la nation en corporations et en communautés, avec 750 ghettos urbains dans lesquels plus de 3 millions de personnes vivent en dehors de la société, le dernier élément de la crise étant la perte d'influence française en Europe".

Mais l'élection présidentielle 2007 donne au biographe de Raymond Aron des raisons d'espérer. "Les Français ne sont plus au stade de la protestation, du désespoir, du cynisme des Mitterrand et Chirac. Ils en sont à la recherche de solutions", estime-t-il. Les deux tiers d'entre eux et les principaux candidats ont pris conscience, selon lui, de la réalité du déclin, et "quel que soit le candidat élu, le 6 mai, il disposera d'un mandat politique pour mener à bien les changements nécessaires".

LES FRANÇAIS "TRAVAILLENT AUTANT" QUE LEURS VOISINS

L'économiste Daniel Cohen, lui, s'inscrit en faux contre toute idée de déclin français. "La France a certes été dépassée par des pays comme l'Irlande ou la Finlande, qui ont connu une croissance très forte au cours des vingt dernières années. Mais c'est une escroquerie statistique de donner à penser qu'elle aurait décroché par rapport aux pays qui lui sont comparables", estime-t-il. "Le revenu par habitant y est, à la virgule près, celui de l'Allemagne et du Japon. Il est un peu derrière celui du Royaume-Uni et devant celui de l'Italie, mais dans des ordres de grandeur très proches. La différence est plus forte avec les Etats-Unis." Pour le chroniqueur associé au Monde, il faut se demander "pourquoi les pays européens se sont laissé distancer par les Etats-Unis, et pourquoi ils n'ont pas été davantage les acteurs d'une nouvelle révolution industrielle, presqu'exclusivement américaine". Une interrogation "qui ne concerne pas la France seule".

Quant à la responsabilité du modèle social souvent invoquée pour expliquer un prétendu déclin français, M. Cohen n'y croit pas : "Les Français travaillent annuellement autant que les Néerlandais, les Suédois, les Allemands" et "beaucoup d'économistes pensent que ce sont les Etats-Unis, dont la durée du travail baissait avant la crise mais qui est bloquée depuis plus de vingt ans, qui sont l'exception".

A ses yeux, la vraie "pathologie" française et européenne, c'est "la faiblesse du système d'enseignement supérieur et de la recherche". "Les dépenses françaises par étudiant ont longtemps été inférieures aux dépenses par lycéen. En recherche et développement, la France est à 600 dollars par tête quand les Etats-Unis sont à 1100 et dans l'Europe des 15, on ne dépense que 520 euros par tête". "Va-t-on laisser les Etats-Unis acquérir le monopole de la production du savoir?", s'interroge M. Cohen, pour qui l'enjeu majeur du 6 mai est "de savoir si la France peut reprendre confiance en elle" et "retrouver l'intelligence de soi", après "l'incroyable mutation" des vingt-cinq dernières années. Rémi Barroux et Claire Guélaud


Rémi Barroux et Claire Guélaud

Profil

Nicolas Baverez, énarque, historien
et avocat, est notamment l'auteur de
La France qui tombe (Perrin).

Daniel Cohen, professeur d'économie
à l'Ecole normale supérieure, a publié de nombreux ouvrages dont Trois leçons sur la société post-industrielle (Seuil).

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27 avril 2007 5 27 /04 /avril /2007 14:11
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27 avril 2007 5 27 /04 /avril /2007 11:40

SARKOZY,

C'EST L'AMERIQUE !


Sarkozy vous fait rêver ? Vous hésitez à voter pour lui ?

Il vous promet l'Amérique ? Sachez qu'il tiendra ses promesses ! .....surtout celles qu'il avoue à moitié ......


SI VOUS VOTEZ SARKOZY, VOUS OBTIENDREZ ...

... des OGM dans votre assiette, du lisier de porc et des pesticides dans l'eau du robinet, des poulets gavés d'antibiotiques, une centrale nucléaire près de chez vous, plus de poids-lourds sur le chemin de l'école, plus de gaz carbonique pour réchauffer la Terre, plus de policiers pour enflammer les banlieues, plus de blondes à forte poitrine à la télé pour réchauffer vos émois, plus de football et moins de littérature, plus de policiers payés au rendement pour vous protéger contre vous-mêmes, plus de radars pour payer les notes de frais de l'Elysée, plus d'impôts pour vous et moins pour votre patron....Mais pour obtenir tout cela, vous devrez travailler plus et plus longtemps ...


MAIS VOUS OBTIENDREZ AUSSI ...

... la prison pour votre fils qui a fumé un joint, le licenciement pour vous parce que vous êtes mieux payé qu'un Asiatique, les petits boulots pour votre fille parce que les emplois seront tous en CDD, la radiation de l'ANPE pour votre femme parce qu'elle ne peut pas accepter n'importe quel travail, la fin du RMI de votre frère invalide car c'est un parasite de la société, l'expulsion de votre logement car c'est la loi du marché, la fermeture de votre bureau de poste car c'est la loi du marché, le paiement de vos soins médicaux car c'est la loi du marché, le doublement de vos tickets de transport et de vos frais de chauffage car c'est la loi du marché... et pour tout cela bien sûr vous devrez travailler plus et plus longtemps car c'est la dure loi du marché ... du travail.


MAIS VOUS AUREZ LE DROIT...

...de rouler dans une vieille bagnole pour pauvre qui bouffe votre budget, qui pue et qui pollue, d'habiter à vingt kilomètres de votre lieu de travail, de prendre votre retraite à 70 ans, de travailler au noir avec des clandestins pour boucler vos fins de mois, de les dénoncer à la police pour qu'ils soient expulsés du territoire, de dénoncer aussi votre voisin qui vous gêne pour pédophilie, de dénoncer ses enfants pour vandalisme, de dénoncer votre belle-mère pour congé-maladie frauduleux, de dénoncer votre facteur pour retard du courrier...Mais attention ! Vous ne pourrez pas dénoncer votre patron pour fraude fiscale ni votre banquier pour blanchiment d'argent sale ...Il y a des limites !


IL Y AURA AUSSI QUELQUES PETITES OBLIGATIONS

...comme faire prélever votre ADN pour le fichage biologique de toute la population, accepter un logiciel espion dans votre ordinateur et votre téléphone portable pour mieux vous protéger, des caméras de vidéo-surveillance dans votre rue et votre lieu de travail pour mieux vous protéger, un dépistage et fichage psychiatrique de vos enfants turbulents pour mieux les protéger, une carte à puce dans votre voiture pour mieux la repérer, un bracelet électronique pour les étrangers pauvres, les éléments asociaux dénoncés comme tels, les déviants de tout poil, les suspects de subversion, les complices inconscients du terrorisme, les philosophes trop bavards, les journalistes trop curieux, les libertaires trop libertins, les religieux trop croyants, les bénévoles trop généreux, bref pour tous ceux qui menacent l'ordre social...Cependant les spéculateurs boursiers et affairistes trop imprudents seront remboursés au frais du contribuable, au nom de la solidarité nationale.


Vous serez aussi fiers de la France enfin modernisée...

...car votre pays sera intégré à l'Empire Américain et nos valeureux soldats iront chercher de l'essence chez les Sarrasins, nos fonctionnaires, nos chômeurs, nos vendeurs à la sauvette, nos prostituées, nos chiens de garde, nos fraises des bois et nos pauses-café seront mis aux normes européennes, vous n'aurez plus à voter avec du papier, les ordinateurs le feront à votre place avec un résultat garanti à l'avance...Vous serez enfin les citoyens d'une démocratie adulte où vous n'aurez plus à vous casser la tête avec des problèmes trop compliqués pour vous, les experts économiques et les gens compétents de Bruxelles et Washington auront déjà tout décidé...

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27 avril 2007 5 27 /04 /avril /2007 11:39

Les ALTERNATIFS

solidarités - écologie - féminisme - autogestion
Fédération des Alpes-Maritimes
 

 

SARKOZY NE DOIT PAS PASSER !

 

    " Avec la candidature de José Bové, la gauche alternative et altermondialiste a participé pour la première fois à un  scrutin présidentiel.

    Même si le résultat est modeste, notre campagne a été militante, brassant la diversité des engagements sociaux et politiques, reposant sur l'intervention de dizaines de milliers de citoyennes et citoyens dans le combat politique.
    Ce résultat aurait pu être plus important : de nombreux suffrages se sont portés sur les candidat-e-s de la gauche du non au traité constitutionnel européen, mais la division a rendu impossible une dynamique large.
    Ce combat continuera aux législatives avec une présence importante de la gauche alternative, altermondialiste et écologiste ; nous souhaitons par ailleurs que des accords de non-concurrence puissent être passés à ces élections avec la LCR et le PCF.

    Dans les deux semaines qui viennent, les Alternatifs mèneront une campagne active pour faire barrage à Nicolas Sarkozy, candidat de la droite autoritaire, des discriminations, de la soumission au MEDEF et à l'atlantisme.

    Le 6 mai il faut battre battre Sarkozy!

    Le 1er mai, dans la rue, se manifestera la volonté de barrer la route à Sarkozy et à ladroite de combat, la volonté de construire les mobilisations sociales, démocratiques, écologiques, indispensables pour la transformation de la société."

 

 
pour la coordination départementale des Alternatifs
Bruno Della Sudda, porte-parole départemental
Nice, le 23 avril 2007

 

 

Les Alternatifs

B.P. 2016 - 06101 NICE cedex 2

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26 avril 2007 4 26 /04 /avril /2007 17:55

Nicolas Sarkozy en campagne électorale : chronique d’une dérive anti-républicaine



« Mes chers amis, nos électeurs nous ont quitté pour le FN parce que nous n'étions pas décidés à défendre les valeurs qui sont les nôtres ». (Lyon, 5 avril 2007)


A quelques jours du premier tour de l’élection présidentielle et à l’occasion d’une des déclarations les plus honteuses de Nicolas Sarkozy sur un supposé déterminisme génétique, nombre de commentateurs ont pu relever les dérives du candidat de l’UMP vers une droite décomplexée.


L’examen des discours, des articles, des interviews de Nicolas Sarkozy montre pour tout observateur attentif une mue nationaliste, identitaire et réactionnaire d’un candidat qui, en trois mois, a tourné le dos aux fondements idéologiques de la droite républicaine.


Ce document consigne et met en cohérence les mots du sarkozysme en campagne. Il ne se veut pas un énième décryptage du programme du candidat de l’UMP, mais une chronique de ce qui s’est opéré durant cette campagne. Militants politiques, nous nous attendions à ce que Nicolas
Sarkozy égrène sa « rupture » au plan économique et social ; il a fait plus, définissant une « rupture » culturelle avec notre bien commun, la République telle qu’elle avait été refondée en 1945. Nicolas Sarkozy a inventé la droite de l’avenir en puisant dans le passé le plus refoulé de la droite nationaliste de l’affaire Dreyfus et de l’entre-deux-guerres.


Nous avons écrit ce document pour que personne ne puisse dire qu’il ne savait pas, pour que nos concitoyens soient éclairés et alertés avant le choix crucial de l’élection, pour que chacun vote en conscience, en ne passant pas à côté de ce que Nicolas Sarkozy nous a dit dans cette campagne de sa rupture, de sa « France d’après… ». Aujourd'hui, la seule alternative face au projet de Nicolas Sarkozy, c’est de voter pour la candidate de la transformation sociale et de la défense de nos valeurs républicaines : la candidate socialiste Ségolène Royal.


Le réveil du nationalisme identitaire

  Un nationalisme outrancier 

Nicolas Sarkozy voulait parler de la nation pour redonner à ses partisans la « fierté d’être Français ». Sa campagne a pris à plusieurs reprises les accents d’un nationalisme outrancier que l’on avait plus entendu chez un candidat de la droite républicaine depuis 1945. Parti en guerre contre des ennemis imaginaires (les « repentants »), Nicolas Sarkozy n’a cessé de dire que la France n’avait rien à se reprocher. Balayant d’un revers de la main la reconnaissance officielle par Jacques Chirac en 1995 de la complicité de l’État français dans la déportation des Juifs de France, il a même remis au goût du jour une espèce de germanophobie pour exalter l’innocence française.

 « Nous avons tout lieu d’être fiers de notre pays, de son histoire, de ce qu’il a incarné, de ce qu’il incarne encore aux yeux du monde. Car la France n’a jamais cédé à la tentation totalitaire. Elle n’a jamais exterminé un peuple. Elle n’a pas inventé la solution finale, elle n’a pas commis de crime contre l’humanité, ni de génocide ». (Caen, 9 mars 2007)

Nicolas Sarkozy s’est aussi attaché à disculper la France de son passé colonial. Devant l’électorat pied-noir et harki de Toulon ou de Nice, il a défendu le bilan positif de la colonisation, au mépris de la réalité historique et des efforts de réconciliation menés depuis les années 1960.

 « Je revendique le droit de dire qu’il  n’y a pas eu beaucoup de puissances coloniales dans le monde qui aient tant œuvré pour la civilisation et le développement et si peu pour l’exploitation ». (Villebon-sur-Yvette, 20 mars 2007)



  Une conception identitaire de la nation

La vision de la nation portée par Nicolas Sarkozy depuis trois mois s’inscrit directement dans la lignée des conceptions identitaires, agrariennes et biologiques du nationalisme d’extrême droite. Être Français selon lui, c’est d’abord et avant tout l’être par le sang :

« Nul ne peut comprendre l’attachement charnel de tant de Français à la terre de France s’il ne se souvient pas que coule dans leurs veines du sang paysan voué pendant des siècles à féconder le sol français ». (Lille, 28 mars 2007)

La dialectique entre une bonne terre et un bon sang n’est que l’apothéose d’une pensée fondée sur l’exclusion, le repli face à des éléments « externes » ne portant pas dans leurs veines les mêmes caractéristiques que les nationaux. On comprend mieux pourquoi l’immigration est conçue par le candidat de l’UMP comme une menace pour l’identité nationale. Sa proposition de créer un « ministère de l’immigration et de l’identité nationale » ressuscite ainsi la peur de l’étranger, amalgamant immigrés intégrés de longue date dans la société française, nouveaux arrivants réguliers et clandestins, tous porteurs du même danger : celui de « dénaturer » la nation.

« A force que l’immigré se sente rejeté et que celui qui l’accueille se sente dépossédé de son identité et de plus en plus étranger dans son propre pays, on prépare la haine, non la fraternité » (Besançon, 13 mars 2007)

Une vision ethnique du monde

À force de dire de Nicolas Sarkozy qu’il n’est pas raciste, on passe à côté d’un trait récurrent de son discours qui ne peut manquer d’interroger : loin de l’universalisme républicain, le candidat de l’UMP pense le monde à partir de catégories ethniques et raciales. Défendant au micro de France Inter le 12 mars 2007 sa proposition de créer un « ministère de l’immigration et de l’identité nationale », il a parlé de l’existence d’une « race chinoise », alors que cette notion n’a aucun sens. Plus largement, l’obsession génétique et ethnique de Sarkozy révèle son incapacité à penser l’altérité autrement que sous une forme biologique.

Une conception réactionnaire de la société

L’individu déterminé par ses gènes

Nicolas Sarkozy a livré une vision de l’homme profondément déterministe en déclarant à Philosophie magazine, en avril 2007 : « J'inclinerais, pour ma part, à penser qu'on naît pédophile, et c'est d'ailleurs un problème que nous ne sachions soigner cette pathologie. Il y a 1200 ou 1300 jeunes qui se suicident en France chaque année, ce n'est pas parce que leurs parents s'en sont mal occupés ! Mais parce que, génétiquement, ils avaient une fragilité, une douleur préalable. Prenez les fumeurs : certains développent un cancer, d'autres non. Les premiers ont une faiblesse physiologique héréditaire. Les circonstances ne font pas tout, la part de l'inné est immense »

On retrouve dans cette affirmation la tentative de voir en chaque homme le simple aboutissement des informations génétiques qu'il a reçues lors de sa conception. Cette résurgence de théories déterministes du comportement nous rappelle les vieilles querelles de la fin du XIXe siècle à propos du problème de l'inné et de l'acquis. La tentation de réduire, classer et hiérarchiser l’ensemble des dimensions de la complexité des comportements humains à l’aide d’une seule grille de lecture – génétique en l’occurrence – et de s’en servir pour prédire l’avenir des personnes relève d’une tradition bien sombre. Derrière un discours de valorisation du "mérite" et de l'effort, Nicolas Sarkozy propose une approche déterministe des comportements humains, attentatoire à la liberté et profondément inégalitaire.

C’est aussi cette tentation qui avait conduit l’ancien Ministre de l’Intérieur à proposer dans son projet de loi de prévention de la délinquance la détection très précoce des « troubles comportementaux » censés désigner les futurs délinquants. La disposition du projet de loi – finalement abandonnée sous la pression d’une forte mobilisation - invitait les professionnels de l’enfance à repérer des facteurs de risques prénataux et génétiques, et à dépister dès 36 mois les signes d’« indocilité, agressivité, impulsivité ».

Le retour des femmes au foyer

Malgré un discours d’apparence moderne sur certains sujets de société, Nicolas Sarkozy a dévoilé une vision extrêmement archaïque et traditionaliste des femmes. Il n’a ainsi pas hésité à développer une mythologie de l’éternel féminin digne du régime de Vichy, renvoyant les femmes à leur essence maternelle et protectrice : « Les valeurs des femmes, c’est la générosité, le don de soi, le travail, l’engagement, la famille, la paix, la vie. » (Rencontre « Femmes et égalité des chances » le 6 avril 2007). La femme ne serait qu’une mère à qui la société doit confier le rôle de prendre soin des enfants mais aussi des personnes âgées. Prenant le contre-pied du projet d’émancipation et de réduction des inégalités hommes/femmes défendu depuis la Libération, le candidat de l’UMP nous propose de valoriser par un salaire maternel les femmes qui restent à la maison, considérant qu’elles jouent ainsi leur rôle dans la société : « Je donnerai des droits sociaux et des droits à la retraite aux mères de famille qui se consacrent exclusivement à l’éducation de leurs enfants. » (Rencontre « Femmes et égalité des chances » le 6 avril 2007).

Des religieux dans les banlieues et les écoles

Nicolas Sarkozy a également réaffirmé qu’il souhaitait faire sortir la religion de la sphère privée, s’écartant ainsi du modèle républicain de laïcité. Jugeant que la société et la République ne permettent pas de donner du sens au vivre-ensemble, le candidat de l’UMP pense que c’est à la religion de jouer ce rôle, et d’assurer ainsi la pacification et le maintien de l’ordre social dans les quartiers.

« Si dans nos quartiers on évoquait un peu plus souvent le sens de la vie, si on disait aux jeunes que la vie est unique, qu'elle n'est pas un bien de consommation comme les autres, peut-être qu'on aurait alors moins de violence » (interview à La Croix , 4 avril 2007).

En matière d’éducation, Nicolas Sarkozy s’écarte également de la mission républicaine de l’école et de l’idéal de mixité en prônant le libre choix total des parents. Selon lui, l’école ne doit être que le lieu de prolongement des conceptions religieuses ou communautaires des parents, reproduisant ainsi les valeurs familiales, qui priment sur les valeurs communes de citoyenneté  républicaine et de mixité. Jamais la droite n’avait aussi clairement pris le parti d’un démantèlement de l’école publique.

La société des rentiers

En stigmatisant les chômeurs, les jeunes, les pauvres, Nicolas Sarkozy souhaite imposer un ordre social « régénéré », où les plus riches accumuleront en paix leur patrimoine avec l'aide de l'État (suppression des droits de succession), quand les travailleurs seront contrôlés, précarisés et culpabilisés. Cette remise en ordre est le fruit d'une idéologie réactionnaire et profondément dangereuse. Elle est assise sur un projet de creusement des inégalités sociales et de mise en concurrence de groupes entre eux.  

Les « bons Français » et « l’anti-France » : le moralisme sarkozyste

La diabolisation de la gauche

Nicolas Sarkozy, à cause de sa conception dangereuse de l'exercice du pouvoir, aime à se poser dans le débat comme la référence morale, construisant son discours contre la « pensée unique ». L'évènement fondateur de cette anti-France qu’il souhaite combattre serait Mai 68 et sa postérité à gauche et en France. L’exécration de la gauche « soixante-huitarde », « droit-de-l'hommiste », figure un ennemi intérieur - quand l'immigré sera l'ennemi de l'extérieur. Cet ennemi intime, accusé de tous les maux, le laxisme en tête, vient à point nommé pour lui opposer une mise en ordre autoritaire et réactionnaire. Un seul exemple suffit à le montrer : c'est pour combattre l'’« esprit de jouissance » que Nicolas Sarkozy prône l'« esprit de sacrifice » quand il traite de la valeur travail et des contreparties que l'État doit exiger des travailleurs.

La France des « hystériques » et des « racailles » 

La cohérence du projet de Nicolas Sarkozy se fait dans l'insulte et la diabolisation des positions des uns et des autres. Les caricatures des propositions de ses concurrents sont nombreuses, l'anathème, et l'insulte aussi. Ses propos sont parfois sexistes, qualifiant Ségolène Royal d'« hystérique », souvent délirants, assimilant la critique de l'intervention policière Gare du Nord à une défense des « fraudeurs », toujours blessants, quand les émeutes des banlieues ne suscitèrent dans sa bouche que les réponses de « karcher » et « racailles ». Aujourd'hui, à quelques jours du premier tour de l'élection présidentielle, la prudence verbale n’est plus de mise. Elle a été remplacée par l'indignation, l'attaque permanente, renvoyant dos à dos candidats et journalistes, médias et partis, comble du cynisme quand on sait que sa filiation avec les leaders mondiaux de la droite décomplexée va jusqu’à entretenir, lui aussi, des liens extrêmement étroits avec les patrons des grands médias nationaux.

La justification de la violence des « honnêtes gens »

Dressant les Français les uns contre les autres, l’ex-ministre de l’Intérieur a été même jusqu’à justifier l’usage de la violence par certains groupes sociaux. Ainsi, la violence contre l'État serait légitime quand elle procède de la « colère » de groupes sur lesquels il s’appuie (manifestation de marins pêcheurs conduisant à l’incendie du Parlement de Bretagne en 1994).

« Chez les marins, on ne fraude pas, on ne triche pas. Ici quand on manifeste, quand on recours à la violence, ce n’est jamais pour se distraire, ce n’est jamais pour nuire à autrui, c’est parce qu’on est désespéré, c’est parce qu’on n’a plus de recours et qu’on se sent condamné à la mort économique et à la mort sociale » (Lorient, 3 avril 2007)

A l'inverse, il dénie le droit de violence légitime aux catégories qu'il stigmatise (leur violence serait purement « gratuite »), formées non par sur des intérêts économiques mais sur la couleur de la peau, le quartier et bientôt - qui sait ? - les gènes. Contre les plus faibles en revanche, la violence d'État est légitime et maximale : ce sont les sans-papiers SDF qui viennent chercher un peu de nourriture auprès des Restos du Cœur et qui sont arrêtés, les ouvriers grévistes, les enfants raflés à la sortie des écoles. Pour Nicolas Sarkozy, la violence est donc un moyen de gouvernement opératoire couplée à la création idéologique d'un corps social structuré en corporations qui ne regroupe plus les travailleurs selon leurs intérêts mais obéit à une stratégie de mise en ordre de la société.



OOO

O

Il est souvent dit que Nicolas Sarkozy aurait fait la synthèse des trois droites françaises, la droite bonapartiste, la droite orléaniste, la droite légitimiste. Force est de constater que ce qui structure fortement sa pensée, ce sont les thèmes clefs de la droite nationaliste telle qu’elle s’était cristallisée à la fin du XIXème siècle avec l’affaire Dreyfus. L’antisémitisme en moins. Et c’est beaucoup. Le libéralisme économique en plus. Et cela est évidemment important. Mais pour le reste, l’autorité, l’identité nationale, le déterminisme biologique, la défense de l’ordre, etc..., tout s’y retrouve. Nous ne sommes plus dans la tradition gaulliste mais dans autre chose qui a plus à voir avec l’évolution d’une part importante des droites européennes, en Italie et en Espagne particulièrement, qui à leurs politiques économiques libérales adjoignent tout un corpus doctrinal réactionnaire. Et cela ne peut pas être masqué par quelques citations empruntées à Jaurès et à Blum ! Il est difficile dans une campagne trop éclatée de prendre conscience des logiques politiques qui sont à l’œuvre. C’est pourquoi ce document veut montrer à quelle cohérence inquiétante il faut faire barrage dans l’intérêt même des Français et de la République.









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26 avril 2007 4 26 /04 /avril /2007 17:47
Sommet de l’Unedic :
la montée des pressions

 Communiqué d'AC!

Au deuxième soir d’occupation du toit du siège de l’Unedic, le gouvernement parvient encore à éviter la patate chaude.

Ce gouvernement s’apprête à publier son glorieux chiffre du chômage alors même que les personnels des services statistiques concernés en refusent la honte, et seront en grève ce jeudi pour exiger le report de cette publication .

Ce même jour, le manifestant interpellé mardi par un policier tentant tout seul d’arrêter le flot des gens heureux d’envahir l’Unedic, est déféré aux comparutions immédiates à la 23ème chambre du tribunal correctionnel de Paris, métro Cité à 13h30. Nous exigeons sa libération immédiate et l’abandon de toutes les poursuites !

De son coté, le Président de l’Unedic a décidé de couper l’alimentation en eau de l’espace occupé. Pas pour économiser sur les frais de fonctionnement mais bien pour assoiffer les manifestant-es ! Pour assécher la contestation et les propositions alternatives sans doute.
Cet homme, par son titre, aurait donc le droit de mettre en danger la vie d’autrui, faute de répondre à la question sociale ?


Nous appelons les chômeurs, précaires, intermittent-es, autres salarié-es et leurs organisations à faire connaître et à soutenir l’occupation du haut de l’Unedic, à exiger la libération du manifestant interpellé mardi et le respect des droits des camarades en action, et donc le
rétablissement de leur accès aux fluides.

Exigeons pour toutes et tous :

>>>> Indemnisation de TOUTES les formes de chômage  par une allocation individuelle
garantissant au minimum le SMIC mensuel !
En urgence : levée de l’interdiction du RMI au moins de 25 ans ; droit individuel aux minima sociaux ; revalorisation des différentes allocations

>>>> Libre choix de son emploi et de sa formation !
En urgence : abrogation des textes organisant le profilage, le contrôle et la sanction des salarié-es au chômage

>>>> Présence des chômeurs et précaires partout où se décide leur sort        

                                           Paris, le jeudi 26 avril 2007
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26 avril 2007 4 26 /04 /avril /2007 17:43


Triste date!

La SGCA ET LE RESEAU SORTIR DU NUCLEAIRE
vous invitent à prendre quelques minutes de votre temps
Pour vous associer aux victimes du nucléaire
en visionnant ce film a la fois superbe et bouleversant :
http://video.google.fr/videoplay?docid=-8322851705514252084

Cet épisode est basé sur le travail de Robert Knoth et Antoinette Dejong

Visitez aussi le site d’Antoine Citoyen
http://www.antoinecitoyen.eu


21ème anniversaire de la catastrophe de Tchernobyl

 

mobilisation internationale
contre laccord OMS AIEA

(à ce jour, 30 associations partenaires)
 
« Autorité directrice et coordonnatrice dans le domaine de la Santé », l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) devrait jouer un rôle décisif et moteur pour assurer la protection des populations et des travailleurs contre les dangers des rayonnements ionisants. Or, depuis 21 ans que la CRIIRAD travaille sur les questions de pollutions radioactives et de radioprotection, elle n’a pu que constater la démission de l’OMS sur l’ensemble de ces sujets.
 
L’effacement de l’OMS se fait au profit de
l’agence en charge de la promotion des applications civiles de l’énergie nucléaire, l’agence internationale de l’énergie atomique (AIEA). C’est elle, et non l’OMS, qui gère depuis 1986 le dossier Tchernobyl ; c’est elle, et non l’OMS, qui édicte des normes de radioprotection ; c’est elle, et non l’OMS, qui « organise » la recherche et l’information en matière d’effets sanitaires des expositions à la radioactivité. Or, la mission fondamentale de l’AIEA n’est pas « d’amener tous les peuples au niveau de santé le plus élevé possible » (article 1 de la constitution de l’OMS) mais «d’encourager et de faciliter, dans le monde entier, le développement et l’utilisation pratique de l’énergie atomique à des fins pacifiques et la recherche dans ce domaine » (article 3 des statuts de l’AIEA).
 
Cette grave confusion des rôles est largement organisée par l’accord signé en 1959 entre ces deux structures et qui les oblige à « agir en coopération étroite»
, à se consulter régulièrement sur les questions présentant un intérêt commun et à régler « d’un commun accord » leurs éventuelles divergences « Coopérer » implique d’agir ensemble pour un objectif commun. Or les missions statutaires de l’OMS et de l’AIEA sont largement contradictoires. Des normes protectrices constituent une entrave au développement du nucléaire en augmentant ses coûts de fonctionnement alors que des seuils plus laxistes le favorisent en diminuant les contraintes. Cette contradiction fondamentale aurait pu se résoudre en un compromis relativement équilibré entre les intérêts de la santé publique et ceux du lobby nucléaire mais les deux agences ne sont pas sur un pied d’égalité : c’est l’AIEA qui s’impose, depuis près de 40 ans, sur tous les sujets sensibles, en particulier sur celui de Tchernobyl, décisif pour le devenir de l’industrie nucléaire.
 
Afin de mettre fin à cette situation choquante qui fait obstacle à la protection de la santé publique, des associations de plus de 20 pays ont décidé d’agir ensemble pour faire changer les choses.
·  Une présence non violente et permanente devant les portes de l’OMS est organisée à compter de la date symbolique du 26 avril 2007 et pour une durée indéterminée. Plusieurs dizaines de militants bénévoles se sont déjà inscrits. Cette action est destinée à attirer l’attention de l’opinion publique et à obtenir des autorités sanitaires de chaque État membre de l’OMS la révision de l’accord OMS-AIEA.
·
  Une conférence de presse aura lieu demain, 26 avril 2007, à 10h00, au Palais des Nations Unies, à Genève (salle de presse n°1, accessible sur accréditation) avec Luc RECORDON, avocat, Wladimir TCHERTKOFF, auteur du « Crime de Tchernobyl », et Roland DESBORDES, président de la CRIIRAD. La conférence sera suivie, à 11h d’une marche symbolique, de la place des Nations à l’OMS, avec 21 flambeaux pour chacune des 21 années de mensonge sur les conséquences de Tchernobyl.
·
 Deux pétitions sont diffusées, demandant soit l’amendement, soit l’abrogation de l’accord. Certaines associations ont en effet limité leur demande à l’amendement de certains articles de l’accord signé en 1959. La CRIIRAD souhaite pour sa part la dénonciation pleine et entière de l’accord. Chacun peut choisir de signer la version de la pétition qui reflète le plus son analyse et ses convictions. Ces divergences restent cependant secondaires : les deux demandes vont agir en synergie.
 
La suppression de l’accord contre-nature qui attache l’OMS à l’AIEA n’est pas l’unique condition à la défense de l’intérêt sanitaire des populations contre les intérêts particuliers des lobbies nucléaires mais c’est un préalable indispensable.
 
Simples citoyens, associations, médecins, infirmiers, responsables politiques... tous sont appelés, quel que soit leur pays d’origine, à se mobiliser pour que l’OMS retrouve sa liberté d’action.

Plus d’infos : www.criirad.org et www.independentwho.info
 

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26 avril 2007 4 26 /04 /avril /2007 17:14
  RESULTATS DE L'ELECTION PRESIDENTIELLE


DIMANCHE 22 AVRIL 2007

ALPES MARITIMES (06) (résultats complets)

  Résultats par commune :
Cliquez sur la lettre correspondant à l'initiale
A   B   C   D   E   F   G   I   L   M   N   O   P   R   S   T   U   V  

  Nombre % Inscrits
Inscrits 721 716 100,00
Abstentions 122 183 16,93
Votants 599 533 83,07

  Nombre % Votants
Blancs ou nuls 6 279 1,05
Exprimés 593 254 98,95

  Voix % Exprimés
  M.  Olivier  BESANCENOT 14 223 2,40
  Mme  Marie-George  BUFFET 10 533 1,78
  M.  Gérard  SCHIVARDI 1 442 0,24
  M.  François  BAYROU 89 143 15,03
  M.  José  BOVÉ 6 220 1,05
  Mme  Dominique  VOYNET 8 512 1,43
  M.  Philippe  de VILLIERS 10 883 1,83
  Mme  Ségolène  ROYAL 106 216 17,90
  M.  Frédéric  NIHOUS 2 985 0,50
  M.  Jean-Marie  LE PEN 79 926 13,47
  Mme  Arlette  LAGUILLER 4 545 0,77
  M.  Nicolas  SARKOZY 258 626 43,59
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