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Mobilisation

20 novembre 2006 1 20 /11 /novembre /2006 22:56
"Une chaise au chaud" attendait M. Mélenchon chez les antilibéraux à Montpellier

omment continuer à être utile à la gauche ? Au lendemain de la victoire de Ségolène Royal, Jean-Luc Mélenchon a voulu montrer qu'on pouvait l'être aussi à l'extérieur du Parti socialiste. En se tenant, vendredi 17 novembre, à Montpellier (Hérault), à la même tribune que Marie-George Buffet, José Bové, Clémentine Autain, Patrick Braouezec et Yves Salesse, le sénateur de l'Essonne a fait un signe aux partisans d'une candidature antilibérale. Et risqué de jouer avec les nerfs de la direction du PS.

L'allié de Laurent Fabius durant la primaire interne ne digère toujours pas la défaite de son camp. Son jugement est sans appel : la victoire de Mme Royal marque un tournant dans l'histoire du parti. "C'est un vrai changement d'époque", assure M. Mélenchon. Avec des thèmes de campagne prenant à rebrousse-poil la culture socialiste - assouplissement de la carte scolaire, 35 heures chez les enseignants, encadrement militaire des jeunes délinquants... - Mme Royal a fait "lâcher une série de digues et validé des valeurs qui n'étaient pas de notre camp", continue le sénateur, très énervé. Cette "transgression" rend "plus compliqué" le rassemblement de la gauche nécessaire à une victoire en 2007, argumente-t-il encore.

A ses yeux, c'est donc à "l'autre gauche" de prendre la relève. Celle qu'il a côtoyé sur les estrades du non au référendum. Il ne pouvait faire plus plaisir aux antilibéraux. C'est par une ovation que, devant plus de 3 000 personnes, ses anciens compagnons l'ont accueilli. "On avait gardé une chaise au chaud pour toi", lui a lancé Mme Autain, adjointe au maire de Paris. "Nous avons besoin de toi comme d'Olivier Besancenot pour réussir", a renchéri Christian Picquet, de la minorité de la LCR.

Il a repris ses accents de tribun pour dire qu'il "souhaitait de toutes ses forces le succès de cette campagne". Désormais, pour lui, des "milliers de militants socialistes" vont regarder vers cette gauche antilibérale. "On voulait leur dire "attention à ne pas les insulter"par des propos trop antisocialistes. En étant présent, on crédibilise la démarche", veut croire François Delapierre, proche conseiller de M. Mélenchon. "Mais on joue gros..." La direction du PS appréciera, mardi 21 novembre, lors du prochain bureau national.


S. Z.
Article paru dans l'édition du 19.11.06
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17 novembre 2006 5 17 /11 /novembre /2006 20:51
J-L Mélenchon (PRS)
en appelle
à la responsabilité des collectifs
Jean-Luc Mélenchon s’est pour sa part dit "très déçu" par le vote en faveur de S. Royal. "Je suis perplexe, ça me met dans un sentiment de consternation", a-t-il déclaré. "La responsabilité des collectifs antilibéraux est plus grande que jamais : ils doivent arriver à dégager un candidat commun entre eux pour qu’il y ait une véritable dynamique de gauche". "Autrement la gauche va être déséquilibrée, si elle est uniquement appuyée sur le centre gauche. Il faut que toute la gauche soit représentée dans cette élection", a-t-il souligné.
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15 novembre 2006 3 15 /11 /novembre /2006 22:47
APPEL pour le MAINTIEN d’un PAYSAN
sur les terres qu’il exploite

 
Dans le moyen pays, et l’arrière pays, des agriculteurs travaillent à nous garantir
une alimentation saine, des paysages et des espaces boisés entretenus,
Ils exploitent des terres sans forcément en être propriétaires,
 
L’un de ces agriculteurs, Stéphane MAILLARD, paysan éleveur à VALDEROURE,
risque de devoir arrêter son activité : un tiers du foncier de son exploitation est mis en vente et il n’a pas les moyens financiers de l'acheter.
 
CONSCIENTS de la nécessité d'oeuvrer pour le MAINTIEN de l’AGRICULTURE PAYSANNE, nous pouvons aider ce paysan éleveur à se maintenir sur les terres qu’il exploite en devenant "investisseur solidaire" dans la FONCIERE "TERRE de LIENS"
un outil de financement solidaire créé en 2003 pour soutenir les usages de la terre qui la mettent en valeur, et soutenir l'installation et le maintien d'activités durables, ( site http://www.terredeliens.org/ )
 
Ces fonds solidaires collectés permettront l'acquisition de la parcelle.
La Foncière "TERRE de LIENS" est organisée pour assurer les démarches administratives
Elle garantira la destination agricole de la parcelle acquise :
7,5 hectares mis en vente au prix de 84000 euros (hors frais)
 
LE PARI EST-IL POSSIBLE ?
De notre réponse à cet appel dépendra la réponse à la question.


Objectif de garantie de faisabilité :
réunir 60000 euros sous forme de "parts solidaires" (soit 600 parts de 100 euros par exemple)
le tiers restant serait financé par le paysan.

 
Objectif minimum :
dans l'hypothèse d'une solution avec le concours de la Région PACA si possible :
réunir 32000 euros sous forme de "parts solidaires" (soit 320 parts de 100 euros par exemple)
 le tiers restant serait toujours financé par le paysan.
 
 
Merci de répondre simplement à cet APPEL :
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Dans l’hypothèse d’une souscription pour l’achat du terrain de 7,47 ha à VALDEROURE (parcelle ZD141) permettant à Stéphane Maillard de poursuivre son activité de paysan éleveur, et sachant que 2 personnes ou plus peuvent se grouper pour composer des parts de 100 euros, sur le nom d'une seule personne :
 
Je, soussigné, (nom) …………………………….(prénom)………………………………..
demeurant à (commune) ……….....…………………. (code postal ) …………………………
voie ……………………………….…………………………………………………………………………
téléphone : ……………………………… courriel …………………..……………………………………….
 
accepterais de devenir "investisseur solidaire" dans la Foncière "TERRE de LIENS"
en versant  ……...…  parts de 100 euros, c’est-à-dire une participation de ……..........…… euros.
 
Une déduction fiscale de 25% du montant des parts pourra être accordée si je les maintiens pendant 5 ans.
Je m'engage à verser cette somme dès que je serai contacté à cet effet.
 
Date : ………………………….                                   Signature : ………………………….
 

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ce bulletin est à retourner à
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Nathalie DUBUS (AMAP-06) -
30 rue Hugues, La Mimoseraie,
06550 La Roquette sur Siagne.
 
 
" stabiliser les exploitations agricoles au service de la qualité de vie ... un véritable enjeu !"
                   parole entendue aux journées AMAP-06 du 15 octobre 2006 à Mouans-Sartoux
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15 novembre 2006 3 15 /11 /novembre /2006 00:11

CONVENTION INTERNATIONALE

DES COLLECTIVITES LOCALES

pour la promotion des services publics

GENEVE 28-29 OCTOBRE 2006
www.agcs-gats.org
Déclaration Commune


La Convention considère que le principal défi lancé au monde depuis une trentaine d’années par les propriétaires du capital privé, promoteurs de la société soumise au marché, réside dans la marchandisation de la vie dans tous ses aspects, matériels et immatériels.

A travers la libéralisation des services publics, l’attaque concerne les droits humains et les biens communs fondamentaux indispensables à la vie en société.

La libéralisation des services se traduit par la destruction de la communauté humaine et la privatisation du politique, du local au mondial.

Le capital privé est en train de réussir le gouvernement de la société par la Res privata.

Face à cette menace nous appelons à une mobilisation collective internationale pour la Res publica.


Nous, citoyennes, citoyens,

- élus, élues, pouvoirs locaux de divers pays européens ainsi que d’Afrique du sud et du Canada, représentants des dizaines de millions d’habitants de territoires opposés à l' Accord Général sur le Commerce des Services (AGCS),

- syndicalistes exerçant des responsabilités aux niveaux local, national et international,

- membres militants d’organisations citoyennes,


Constatons que
Les bienfaits tant vantés par les promoteurs de la libéralisation mondialisée ne sont pas au rendez-vous : pauvreté endémique, exclusions et inégalités galopantes au sein de chaque pays comme à l’échelle planétaire, tensions sociales avivées, conflits “locaux” et internationaux exacerbés, déséquilibres économiques et environnementaux prononcés, disparités territoriales accentuées, sont les résultats visibles de cette mondialisation libérale.

Cette orthodoxie libéraleincapable de procurer le bien-être à l’ensemble de la société et de la planète” est fustigée, tour à tour, par la CNUCED1 (rapport 2006) et le prix Nobel d’économie J. Stiglitz.

L’échec de la thèse qui fonde l'Organisation Mondiale du Commerce (OMC), selon laquelle le développement et la lutte contre la pauvreté ne sauraient être promus que par l'ouverture complète des marchés dans le cadre de la mondialisation des échanges.

Ces mêmes politiques au sein de l’Union Européenne mènent au démantèlement des services publics et des systèmes de protection sociale, et au dumping social. De ce fait, elles sont sources de désintégration plutôt que d’intégration politique et sociale.


Affirmons que

Prétendre organiser notre monde et confier l’avenir de la planète sur de telles bases n’est plus crédible et est devenu inacceptable.

La suspension des négociations du cycle de Doha ouvre une possibilité historique de réorienter les négociations afin de concevoir autrement la régulation du commerce international.


Dénonçons

Les promoteurs de ce libéralisme débridé qui s’obstinent à vouloir globaliser le commerce des services, en favorisant la conclusion d’accords de libre-échange régionaux et bilatéraux, en dépit des échecs patents et de l’impasse de l’OMC, face aux défis sociaux, économiques et environnementaux .

Le rôle de la commission européenne qui est un partenaire efficace et offensif de l’OMC. Les directives européennes, comme la directive postale ou la directive sur les services (Bolkestein), fonctionnent comme des accélérateurs de la libéralisation des services publics.

Le zèle de divers gouvernements à les accepter et à les mettre en œuvre.


Refusons cette marchandisation des activités et relations humaines

Durant ces 11 années de l’OMC, les négociations qui ont été menées en son sein l’ont été au seul bénéfice des acteurs les plus puissants.

Trois exemples pour illustrer ce constat :

- alors que l’agriculture a vu se développer une industrialisation de plus en plus poussée, 850 millions de personnes souffrent de la faim et 70% d’entre elles sont des agriculteurs.

- les grandes entreprises de services manifestent un intérêt accru à la libéralisation des services, mais celle-ci accentue l'exclusion de ces mêmes services d'un nombre toujours plus important de personnes.

- l' AGCS promeut une libéralisation des services qui empêcherait les pouvoirs publics de faire les choix politiques pour lesquels ils sont élus, restreignant l'exercice concret de la démocratie. Le passage obligé par l’ouverture au marché devient la règle. Le pouvoir politique ne pourra plus offrir une gestion publique efficace, solidaire.

Nous savons que ce sont les contradictions entre États qui ont amené au blocage des négociations de l'OMC. Les revendications des acteurs les plus pauvres n’ont pas été entendues.


Le service public est une réponse innovante

aux enjeux mondiaux de solidarité.


Nous affirmons que

- La promotion des services publics dans leurs principes constitutifs de solidarité, d’égalité de droits, de laïcité, de justice sociale et de cohésion territoriale est un combat d’avenir.

- Les services publics doivent sortir du marché pour entrer dans le domaine du droit, transcrits comme droits fondamentaux dans la législation aux niveaux national, européen et international.

- Les services publics sont les vecteurs d’une autre répartition des richesses et des ressources dans une démarche solidaire. Ils sont inséparables de politiques publiques soucieuses de l’intérêt social général. Elles doivent être pérennisées par des financements publics assurés par une justice fiscale impliquant notamment la taxation des actifs financiers. Cela implique la suppression du secret bancaire et des paradis fiscaux.

Dans le cadre de la gestion par les collectivités publiques

  • - des alternatives à la libéralisation du service public sont pensées et mises en œuvre actuellement: retour en régie publique, développement des actions publiques locales, nouveaux modes de participation citoyenne
  • - des résistances s’organisent, rassemblant des forces politiques, syndicales, associatives et citoyennes.


Nous exigeons que

  • La hiérarchie des normes internationales soit rétablie :

  1. - Il n'est pas acceptable que l' OMC, le FMI, la Banque Mondiale, l’Union Européenne et les gouvernements puissent s'affranchir des règles qu'imposent les droits fondamentaux pour faire primer ceux du commerce.

  2. - Ils doivent être soumis aux décisions des Nations Unies, à la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme de 1948, aux Pactes civils et politiques de 1966 et sur les droits socio-économiques et culturels, aux décisions relatives au droit du travail de l' OIT et en particulier le droit à un travail décent, à la protection de la santé de l' OMS, et d'une manière générale aux règles qui garantissent aux populations l'exercice des droits fondamentaux, qu’elles doivent pouvoir elles-mêmes établir souverainement.

  • Les modalités transparentes et démocratiques du marché international soient fondées sur la coopération, l’équité et la solidarité, étant donné que les accords de l’OMC et les directives de l’Union Européenne aliènent les droits au service public.

  • Le service public soit organisé et financé sur la base des choix débattus entre les collectivités et les représentants des citoyens (associations, syndicats) concernés.

Nous affirmons notre attachement à la liberté des choix politiques partagés, et à celle d’organiser la répartition des richesses sur la base de la coopération.




Genève les 28 et 29 octobre 2006

Convention Internationale des Collectivités locales pour la promotion des services publics


1 Conférence des Nations Unies sur le Commerce et le Développement

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12 novembre 2006 7 12 /11 /novembre /2006 20:50
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12 novembre 2006 7 12 /11 /novembre /2006 20:14
Madââme Royal,

Je ne vous aimais déjà pas du tout,  vous, votre joli tailleur et vos petits airs suffisants, je vous trouvais déjà bien bête et méchante (cf. l'affaire de cette jeune militante humiliée publiquement par vos soins) mais là, c'est le bouquet....
Que vous vous permettiez de blablater sur tout un tas de choses en ne connaissant rien à rien, sans programme, si ce n'est peut-être la maîtrise de celui d'une machine à laver, et encore, vous devez avoir du petit personnel pour cela... soit, mais que vous vous permettiez de vouloir régler le problème de l'enseignement en France ça dépasse le seuil de ce que je me sens en mesure de supporter (déjà que je ne vous aimais pas beaucoup, beark beark...)

Madââme Royal (comme la bouffe pour les chiens, tiens oui, c'est marrant) ignore sans doute la fatigue représentée par la gestion d'une classe à l'heure actuelle (et je ne parle même pas là des classes extrêmement difficiles que j'ai à gérer, juste d'une classe normale), le temps passé à préparer un cours sérieusement , à corriger des copies, les réunions (je rentre à l'instant du boulot, il est 19 h00 ), la gestion des parents de plus en plus chiants et interventionnistes, les rendez-vous... bref, ce qui fait que bilan des courses, les 35 heures sont largement faites chaque semaine...
Madââme Royal (comme la bouffe gnagna...), ignore sans doute que les profs qui donnent des cours particuliers le font souvent AUSSI parce que leur salaire n'est pas si élevé que ce tout le monde veut bien  penser, et qu'il faut bien mettre du beurre dans les épinards, Madââme Royal (ouaf) ignore sans doute la condition qui est celle d'un paquet de maîtres auxiliaires exploités par l'Etat, payés le smic, à peine, et ce avec toujours des mois de retard (je pense ici à mon collègue n'ayant toujours pas été payé après deux mois de rentrée) , situation intolérable et inadmissible que je vivais encore il y a de ça deux ans...

Madââme Royal (on ne chie pas sur le trottoir Madââme Royal) pense avoir la solution miracle aux problèmes de l'éducation en France , oui, Madââme Royal (kaï kaï), oui, il faut obliger les profs à passer 35 heures au collège, je fais le calcul, j'y passe déjà 33,5 heures par semaine, sans compter les corrections, les conseils, les réunions, les visites de stages, les rendez-vous avec les parents.... je dépasse donc les 35 heures de boulot par semaine... je ne reviendrai pas sur les difficultés, il suffit de lire le blog, c'est drôle certes , mais pas si loin du réel, loin de là... (peut-être pour ça d'ailleurs que c'est si drôle tant les choses horribles le sont parfois si l'on veut les rendre supportables...)

Madââme Royal (on ne renifle pas le cul des écolos madame Royal) une fois encore a proféré une connerie, Madââme Royal, ne s'est pas demandé si des fois  la solution ne viendrait pas d'une réduction des effectifs, d'une augmentation des postes aux concours : plus de profs, moins d'élèves, une meilleurs prise en charge individuelle de chacun...  contrairement à la politique actuelle : moins de profs, une baisse inexplicable des postes mis au concours, et des effectifs d'élèves exponentiels...

Madââme Royal propose une idée sublime, consensuelle,  madââme Royal ne sait pas que le seul luxe du métier ô combien difficile  de prof est l'organisation du temps personnel (les vacances c'est autre chose... je ne me lance pas sur un sujet chaud, je suis déjà assez énervée comme ça)...

Madââme Royal, votre idée est une idée de connasse, une idée à la con, sachez que si jamais une telle idée passait, c'est la profession même de l'enseignant qui serait menacée.... j'en connais un grand nombre dont le rêve est de se barrer (et des jeunes), les vocations sont en crise, amusez-vous à jouer aux apprenties sorcières et on va rigoler.

En ce qui me concerne Madââme Royal,  le jour où ce boulot ne me laissera plus la possibilité d'avoir une vie, ce que je m'efforce de faire, ici notamment, parce que c'est le seul moyen de ne pas devenir fou, le jour, donc où ce boulot ne me laissera plus la possibilité d'avoir une vie, je claque la porte sans aucun regret et je retourne bosser au smic dans le premier bar venu.

J'espère que la présente aura au moins eu pour effet de permettre la diffusion large de cette vidéo, et du tissu d'inépties qu'elle comporte.
Je ne doute pas par ailleurs que cette note aille aussi susciter un tollé et une jolie polémique tant il est vrai que vous dites tout haut ce qu'un paquet de gens pensent tout bas.
"Oah les profs tous des feignants, toujours en vacances, payés à rien foutre, z'ont qu'à faire 35 heures comme tout le monde"....  c'est là sans doute où vous êtes la meilleure, dans le consensuel mièvre, l'art de saisir l'air du temps, ce que pense l'aigri commun (ce que pensait mon ex, individu constamment insatisfait  et envieux de ce qu'il imaginait être la vie facile et surpayée des profs....ces fonctionnaires parasites)

Madââme Royal, ce n'était déjà pas brillant, mais là vraiment vous m'avez dégoûtée.

Je ne vous salue pas.
Je ne vous souhaite aucune élection, et vous assure de mon plus profond  et indéfectible mépris.


PS. Au lecteur déçu de n'avoir pas trop rigolé ci-dessus , sache que si j'ai le courage (je suis nase, j'ai travaillé seulement une heure aujourd'hui) je poste une planche dans la soirée relatant ma folle après-midi avec mes sixièmes génétiquement modifiés (je ne vois pas d'autre explication).

Allez voir son blog: il mérite le détour.
http://lestoujoursouvrables.over-blog.com/article-4496471-6.html

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12 novembre 2006 7 12 /11 /novembre /2006 19:39
Le service citoyen volontaire
de Sarkozy

par Christophe Grébert pour Agoravox

Nicolas Sarkozy utilise les Hauts-de-Seine pour tester sa dernière grande idée : la constitution de groupes de "citoyens volontaires" pour aider les forces de l’ordre à assurer la sécurité publique ! Après le SAC (service d’action civique) de Charles Pasqua, il y aura désormais le SVC (service volontaire citoyen) du ministre de l’intérieur, président de l’UMP et président du Conseil général des Hauts-de-Seine.

La maire de Puteaux, Joëlle Ceccaldi-Raynaud, suppléante de Nicolas Sarkozy à l’Assemblée nationale, s’est aussitôt empressée de publier dans le magazine municipal ("Puteaux infos" d’octobre 2006, p. 59) un appel au recrutement de ces "citoyens volontaires de la police nationale". Ceux-ci seront des bénévoles recrutés "à l’issue d’un entretien et d’une enquête administrative". Ils pourront participer "à des actions de soutien et de renforcement de l’autorité parentale, d’accueil et de suivi des victimes, de prévention, de médiation et d’explication de la loi dans le cadre de structures scolaires". Les postulants sont invités à retirer un dossier d’inscription au commissariat de Puteaux.

Je vous propose de surveiller très attentivement la mise en place de cette mesure à mon avis dangereuse pour plusieurs raisons.

Pourquoi, premièrement, faire appel à des "bénévoles" pour assurer la sécurité publique ? L’Etat n’a-t-il plus les moyens de le faire ? Il y a déjà la police et la gendarmerie, mais aussi les polices municipales, les adjoints de sécurité, les médiateurs, etc. Pourquoi ce nouveau statut ?

Sur quels critères seront recrutés ces bénévoles ? Qui décidera de leur intégration ou de leur non-intégration ? Qui contrôlera ce recrutement, ainsi que l’exécution des missions de ces "volontaires" ? Qui fera le bilan de cette expérimentation ? Le ministre de l’intérieur lui-même ?

A quelles informations auront accès ces "bénévoles" qui - parce que simples "citoyens volontaires"- ne seront soumis - contrairement aux fonctionnaires - à aucune obligation de réserve ou de confidentialité : la CNIL a déjà repéré le danger en voulant s’assurer que "les personnes agréées pour le service volontaire citoyen de la police nationale n’accéderont pas, dans le cadre de leurs fonctions, aux traitements, automatisés ou non, de données à caractère personnel de la police nationale". Autrement dit, comme s’assurer que ces "volontaires" n’auront pas accès aux données personnelles : adresses, fichier des immatriculations, casier judiciaire...

Quels moyens humains ont été prévus pour la mise en place de cette mesure ? Les "volontaires" seront-ils systématiquement et en permanence encadrés par des policiers ? On nous dit que ces "volontaires" recevront une "information" avant leur première mission, portant "sur le cadre institutionnel, partenarial et juridique de l’action policière". Avant chaque mission, le "volontaire" recevra aussi une "information opérationnelle" sur "les objectifs attendus et les méthodes". Qui dispensera ces "informations" ? Des policiers ? Cela veut-il dire que des gardiens de la paix passeront leur temps à assurer des formations, au lieu d’accomplir leurs missions normales ?

Un véritable temps de "formation", de plusieurs semaines, voire de plusieurs mois, ne serait-il pas plutôt nécessaire pour remplir des missions complexes, qui demanderont des connaissances légales pointues et des capacités psychologiques importantes, puisqu’elles concerneront -nous dit-on- l’"autorité parentale", le "soutien des victimes" ou bien encore "l’explication de la loi" aux jeunes ?

Face à l’échec de ses méthodes au ministère de l’intérieur, Nicolas Sarkozy met en place dans les Hauts-de-Seine, et donc à Puteaux, des mesures qui par leur impréparation, leur démagogie et l’absence de moyens dégagés, risquent de provoquer plus de problèmes que d’en régler. Dans une ville comme Puteaux, je vois bien le danger de la création d’un tel groupe de "citoyens volontaires" qui pourrait rapidement se transformer en "milice privée". Imaginez le profil des gens qui vont se proposer !
Plus que jamais, la surveillance citoyenne est effectivement nécessaire, mais pour s’opposer à cette politique de "rupture" qui est en réalité une politique de "démolition" des principes démocratiques et républicains.

URL TRACKBACK : http://www.agoravox.fr/tb_receive.php3?id_article=15291
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12 novembre 2006 7 12 /11 /novembre /2006 17:05
Texte, vérité et vidéo...

...internet, la démocratie participative, le calcul des heures de travail des profs, le premier ministre hongrois et Ségolène Royal

dimanche 12 novembre 2006 par Gérard Filoche

 

À propos d’une petite vidéo qui fait très mal

Je suis frappé de cette réaction de Ségolène Royal qui prend actuellement sur toutes les chaînes télévisées, la diffusion de la vidéo sur ce qu’elle a dit contre les enseignants, comme une manoeuvre "malhonnête", comme si c’était un "coup" de dernière minute de la campagne... contre elle...

Mais, en fait que s’est-il passé ?

Certainement "quelqu’un" a trouvé, ou retrouvé cette vidéo avec des intentions politiques évidentes de polémiquer contre "la candidate favorite des sondages" (comme l’appelle la presse).

Mais quelle chance avait-il de “réussir” ?

En quoi était-ce une "manipulation", un "coup", une "attaque tronquée" de dernière minute ? Chacun a pu lire et relire le texte, il ne fait aucun doute... Etait-ce un faux ? "Non", la candidate nous le dit, les images parlent d’elles-mêmes, en substance, “c’était un peu rapide, il faudrait pouvoir en discuter davantage sur le fond... car l’éducation est une chose sérieuse, et elle ne peut être traitée comme cela, à la va-vite...” Elle se plaint d’être ainsi maltraitée, certes.

Mais n’est-ce pas le lot quotidien de l’information dans ce pays ? Sur tous les sujets, tout le temps, quelle que soit la chaîne, le support papier ? Ne faut-il pas faire de “petites phrases” et, seules, elles sont retenues, n’est-ce pas ?

Certes on pourrait discuter sur le fond : car dans le privé, (DANS L’ENSEIGNEMENT PRIVE !), on tient en général pour acquis (c’est contesté, les patrons de l’enseignement privé n’en veulent pas, mais c’est la discussion centrale des conventions collectives depuis plus de dix ans) qu’une heure de cours vaut triple : une heure de "face à face" pédagogique vaut trois heures, elle induit une heure de "préparation pédagogique" et une "heure de suivi pédagoqique".

A ce compte, bien sur, les enseignants du public (public !) font 17 h X 3 soit 51 h par semaine... Les ramener “à 35 h”, ce serait diminuer le nombre d’heures qu’ils font pour leur permettre de mieux faire cette préparation et ce suivi pédagogique dans l’intérêt des élèves et de la qualité des cours, en les payant conformément aux heures effectuées réellement (correction de copies, préparation de cours) etc. Dans des classes de 15, là ou c’est nécessaire, ce ne serait pas mal, non ? (Mais ce n’est pas ce qu’il y avait dans la vidéo). Allez donc trouver une chaîne de télé où l’on puisse expliquer cela sereinement à une heure de grande écoute...

Là, dans le cas présent, sur ce sujet pourtant discuté depuis des décennies, (les horaires et les vacances des profs) "quelqu’un", quelqu’il soit, qui ne disposait pas de Tf1, ni de France 2 ou 3, ni d’un grand journal pour faire cela, (ce ne pouvait pas être une campagne de Bouygues, Lagardère, Dassault, ni Rotschild comme dirait Bayrou) ... “quelqu’un” donc, peu importe, a retrouvé et diffusé cette intervention de Ségolène Royal, affirmative, concrete, illustrée, sur le ton communicatif ordinaire qu’on lui connaît, par le truchement de cette vidéo et d’ internet.

Le problème n’est pas forcément décisif pour une candidate à la présidence, mais il est important quand même, car il y a un million d’enseignants. La vidéo ne traite évidemment qu’un aspect de la question de l’éducation, ce n’est pas essentiel !

Ce ne sont que les images d’une caméra “citoyenne”, ça ne vaut rien... Et quelqu’un les diffuse artisanalement par mel... Ce quelqu’un n’est même pas membre d’un “jury populaire” tiré au sort, il n’exprime pas “l’opinion” au hasard.

Ce “quelqu’un” n’est pas forcément “légitime” à être reconnu comme “citoyen participatif”, (mais QUI l’est ?) on peut le soupçonner. Il est partial. Sûrement !

Après tout, ce quelqu’un n’a pas filmé un conseil des ministres, seulement des propos que la candidate ne renie pas (dans un conseil des ministres, les propos auraient pu être arrangés, là ils étaient libres et sincères, à voir les images...de même qu’étaient libres et sincères les propos du premier ministre socialiste hongrois, qui ont été enregistrés à son insu, qui ont provoqué une grave crise à Budapest, il y a quelques semaines et Ségolène Royal avait réclamé sa démission, au nom de la vérité en politique, en cette occasion, pour ces propos filmés en séquence cachée, rediffusés partiellement...)

Avec cette vidéo de Ségolène Royal sur les-enseignants-qui-ne-bossent-pas-qui-se font-des “sous” en-plus, hors de leurs horaires, au lieu de s’occuper gratuitement de leurs élèves, ce message-là, diffusé anonymement, de façon limitée, contestable, incertain, malintentionné sûrement, qu’est-il arrivé ?

Il a été, en quelques heures, reproduit à des des centaines de milliers d’exemplaires, sinon à compter en millions...

Aucun “complot” ne peut réussir une telle chose : qu’est-ce que sont quelques centaines de milliers de mels, à côté des millions de téléspectateurs de Tf1, de France 2, de Itv, Lci, Bfm ? A coté des millions d’auditeurs de France inter, de Europe n°1, de Rtl ?

Tous ces grands médias qui savent d’ordinaire “aller chercher” et “créer” sinon modeler l’évènement, surtout l’évènement de ce type, ont dû se contenter de le refléter, d’en rendre compte...

Ils ont suivi, été obligés de suivre, d’ailleurs en donnant tout de suite la parole à la “victime” de la manipulation pour qu’elle s’en défende...

De quoi réfléchir sur les rapports à venir entre les médias officiels et internet...

N’est-ce pas Ségolène Royal qui veut encourager le débat par internet, la prise de parole citoyenne, participative “désir d’avenir” ? Elle a été gâtée au delà de ses espérances...

Voilà que dans internet, une poignée de gens, force les “grands médias” à parler de cette petite vidéo mal-foutue de janvier 2006, banale, partiale, partielle, tout ce qu’on veut...

Moi qui suis un grand pratiquant d’internet, c’est sans doute la première fois que je vois cela, à ce point, j’en témoigne modestement, depuis plus de six ans que ce média s’est développé (après la bataille pour les retraites à 60 ans en 2003, la bataille du “non” en 2005 -avec notre ami Etienne Chouard - par exemple, la bataille contre le Cpe, dont les argumentaires décisifs ont circulé par mel et ont été reproduit à des millions d’exemplaires...)

Personnellement j’ai reçu plus de 70 fois en moins de 24 h la vidéo incriminée de Ségolène Royal contre les profs par de multiples sources, diverses, surprenantes, connues et inconnues, tout azimut, un engouement qu’aucune explication de “complot” ne peut expliquer...

Des centaines de milliers de citoyens se sont emparés de cela, peut être un million ou plus, sans ordre, sans obligation, comme ça... Pour le plaisir de “participer” sans doute, car la politique les intéresse...

Après, qu’est-ce qui arrive ?

Ségolène Royal qualifie cette vidéo avec un souverain mépris, sur un ton langue de bois, de “coup”, de “manipulation” alors qu’elle connaît une diffusion inouïe, incalculable, par le “web”, le “réseau” au point que cela devient un événement national !

Ségolène Royal ne dément pas, sur tous les grands médias qui lui tendent leur micro, “les 35 h pour les profs au lycée”, elle se plaint seulement que la façon dont elle l’a défendu dans ladite vidéo ne soit pas retraduite de façon pédagogique compréhensible, telle qu’elle l’a expliqué, ou voulu l’expliquer... En un mot, elle confirme et reconfirme !

Pour les profs concernés, c’est ce qu’elle pense ? Bien sûr.

Le message a pris plus vite qu’un feu de forêt par grand vent, est clair et net : il brûle !

N’est-ce pas ce que chacun a compris au point de rediffuser cette vidéo plus vite que les lumières de TF1 ?

En voilà, de la “démocratie participative” !

Personne n’a appuyé sur le bouton, personne n’a orchestré cela, personne n’en avait les moyens, les grands médias ne sont, pour une fois pas responsables de la sélection de cette information.

Elle a poussé comme un champignon car elle avait la force de la vérité, de l’évidence populaire, autant que pour les propos du premier ministre hongrois, il y a quelques semaines...

Gérard Filoche, samedi 11 nov.


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11 novembre 2006 6 11 /11 /novembre /2006 22:27
Suite aux évènements qui ont touché le quartier  la semaine écoulée, une marche silencieuse et citoyenne est organisée par les habitants et des associations du quartier de l'Ariane à Nice                                           

jeudi 16 novembre 2006

sous une seule banderole (important de respecter ce choix) : "A l'Ariane, on vit ensemble".

Le départ se fera des différentes écoles, avec les enseignants, les professionnels du quartier, les parents et leurs enfants et du collège à partir de 16h30 pour un regroupement sur la place du marché, avec des ballons blancs.

Tous ceux qui souhaitent venir y participer sont les bienvenus.

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11 novembre 2006 6 11 /11 /novembre /2006 18:45
Tract

OU EST LA VRAIE RACAILLE ?





Il y a un an...
Le 27 octobre 2005, un groupe de jeunes se fait courser par les policiers. Trois d'entre-eux, paniqués, se réfugient dans un transformateur. Un seul en sortira vivant, gravement brûlé. Quelques jours avant, Sarkozy avait traité les jeunes des cités de « racaille », à nettoyer au Kärcher (avant de les électrocuter avec les nouveaux pistolets Taser?). Comme souvent il a couvert la version des flics. On connaît la suite : trois semaines d'émeutes, l'état d'urgence et de nouvelles lois répressives pour bientôt...

Crise des banlieues? Crise sociale ! Des actes graves ont été commis, voitures, écoles, centres sociaux détruits, dans une tactique de « terre brûlée » face à la police. C'était de la rage devant la mort de deux innocents, les bavures de la police, les provocations de Sarkozy...

L'expression d'un ras-le-bol de la jeunesse des quartiers populaires face aux contrôles à répétition, aux petits boulots payés au lance-pierre. Face à un avenir bouché et au discours , démenti tous les jours , qui promet des lendemains qui chantent à ceux qui veulent vraiment s'en sortir...

S'il n'y a pas eu de nouvelle bavure, la répression a eu la main lourde. Avec des peines absurdes : 3 mois de prison pour avoir montré se s fesses aux CRS, 4 pour un incendie de poubelle, 5 pour outrage et rébellion, 4 ans pour l'incendie d'un magasin...

Insécurité sociale
Aujourd'hui les journalistes couvrent la moindre anicroche avec les forces de l'ordre , mais n'ouvrent jamais leurs Unes aux accidents du travail. Les 10.000 agents blessés (en mission ou non) ou la vingtaine de policiers tués en service , c'est bien sûr très grave . Mais qui parle des 850.000 accidents du travail ou des 1.700 décès dus au travail ? Quelle importance accordée aux deux inspecteurs du travail assassinés à l'automne 2004 ? Aux patrons qui minimisent les maladies professionnelles pour les faire payer par la Sécurité sociale ? Aux restructurations financières à coup de milliards ?

La racaille, ce sont les patrons qui font du profits sur notre dos , ne proposent que des boulots au rabais et discriminent à tours de bras (contre les trop colorés, trop femmes , trop vieux, trop jeunes ...).

La racaille, ce sont les politiciens qui surfent sur la peur de l'insécurité, inventent toujours plus de sous-contrats sans avenir et durcissent toujours plus les lois sur l'immigration. Ces politiques ne combattent pas la précarité : elles l'étendent. Elles ne combattent pas l'insécurité : elles alimentent les peurs. Nous sommes le pouvoir ! Les Alternatifs défendent une autre politique. Loin des calculs politiciens, elle doit être construite par toutes et tous .

La solution, ce n’est pas la violence, c’est la citoyenneté active, c’est l’engagement dans les associations, les syndicats et les forces politiques . C'est la construction de contre-pouvoirs. C'est aussi la construction de conseils de quartiers où les habitants pourraient enfin décider par eux-mêmes de la vie de leur lieu d'habitation. Dans les quartiers populaires comme partout, face à la politique autoritaire et de casse sociale de la droite et de l'extrême-droite, construisons l'égalité sociale par un autre partage des richesses, le pouvoir sur nos vies et nos quartiers, la démocratie dans l'entreprise.

Les Alternatifs - Rezo Jeunes


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